vendredi 31 octobre 2008

Standard - RCSC : l'avant match



La 10e journée de la Jupiler Pro League s’ouvre ce vendredi 31 octobre avec comme tête d’affiche le derby wallon Standard de LiègeSporting de Charleroi.

Laszlo Bölöni a sélectionné les joueurs suivants le Standard :

Espinoza, Marcos, Sarr, Onyewu, Dante, Defour, Witsel, Nicaise, Jovanovic, De Camargo, Mbokani, De Vriendt, Mulemo, Alex, Goreux, Ingrao, Toama, Carcela, Mangala, Benko.

Thierry Siquet – entraîneur du RCSC – a opéré la sélection suivante pour les Zèbres :

Laquait, Baguette, Defays, Kere, Sbai, Vandenbroeck, Sergio, Jehan, Miceli, Smolders, Bia, Chakouri, Chabaud, Makiese, Benjelloun, Habibou, Di Giugno, Théréau, Orlando, Iajour.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Frank De Bleeckere assisté par Messieurs Peter Hermans et Alex Verstraeten .

Le 4e arbitre sera Monsieur Benoni Burie .

Le coup d’envoi sera donné à 20h30.


(source : rcsc.be)

Les rouches chassent le Zèbre et la perf' belge



Standard - Charleroi , la saison passée, avait été un festival liégeois (5-1) et avait précipité la fin de carrière d'entraîneur de Philippe Vande Walle.

Onze mois plus tard, les Rouches partagent la tête du championnat avec Bruges, et leur niveau de jeu, en Belgique, n'a pas atteint le haut niveau, comme s'en est plaint Laszlo Bölöni en début de semaine. À Charleroi, la situation de Thierry Siquet semble similaire à celle de Vande Walle à moins d'un an d'intervalle.

Selon la position adoptée pour préfacer ce choc wallon, on constate donc que Charleroi, qui va disputer son 1000e match de l'ère professionnelle, n'a pas progressé et que le Standard, sur le sol belge, se cherche une référence avant de se plonger dans le bain européen, jeudi prochain contre Séville.

Les deux premiers clubs wallons en terme de popularité, pas de classement pour Charleroi ont également appelé leurs supporters à la correction. Il faut dire que le dernier Genk - Standard a été détestable dans les relations entre directions, surtout côté limbourgeois. Ce soir, Pierre François ne sera pas nié par Mogi Bayat au moment du salut, comme il l'avait été par Jos Vaessen. Ils se feront la bise dans les salons de Sclessin.

Moins performant que la saison passée

Sur la pelouse, c'est peut-être la bise qui soufflera, mais pas un ouragan. Les équipiers de Steven Defour peinent à convaincre dans le royaume alors qu'ils ont convaincu les observateurs européens. À la même époque, la saison passée, le Standard comptabilisait 23 points sur 27 mis en jeu, contre 20 cette année. Il avait inscrit 24 buts, contre 15. Et il avait encaissé un but de moins (7 contre 8).

Dans les chiffres, le Standard 2008-09 est moins performant que son devancier de 2007-08. Le constat se limite toutefois à la Belgique. La nette différence est la Coupe d'Europe, que les Rouches n'avaient connue que l'espace de deux matches il y a un an. « Il ne faut pas mettre la Coupe d'Europe comme une mauvaise chose, intervient Dante. On doit avoir l'humilité nécessaire pour dire qu'il y a des choses à améliorer, mais il ne faut pas tout mettre à la poubelle. »

L'Europe coûtera des points, c'est normal. Le tout sera de gérer ce double effort pendant deux mois, au moins. Cela commence ce soir contre Charleroi. Des Zèbres qui détiennent une partie du sort de Thierry Siquet entre leurs pieds. Pour éviter que l'histoire resserve les plats.


(source : actu24.be)

« Nous venons à Sclessin pour faire quelque chose »



Le duel entre le Sporting de Charleroi et le Standard de Liège attire souvent les foules. Mogi Bayat espère que son équipe sera à la hauteur des espérances ce vendredi lors du déplacement à Sclessin. Le manager sportif des Carolos aimerait repartir de Liège avec le point du match nul ou mieux encore avec les trois points. Il sait cependant que la mission ne sera pas facile.

« La double confrontation contre le Standard est très importante pour nos supporters, nos sponsors, etc », expliquait le manager sur RCSCTV. « Il y a une ébullition autour de ces deux matchs. Souvent, nos supporters nous disent que si Charleroi s'impose à deux reprises face au Standard en championnat et que les autres résultats ne sont pas bons, alors la saison sera tout de même réussie. » « Ces dernières années, le Sporting a souvent joué de vilains tours aux Rouches. Vendredi, nous allons essayer de venir faire quelque chose à Sclessin. On va essayer de repartir avec un ou les trois points. Si ça se met, nous allons prendre une déverrouillée. On ne sait jamais dans le football. Mais en tout cas, je pense que la motivation sera présente chez nous. »

(source : footgoal.net)

jeudi 30 octobre 2008

Théréau: 'Trop de joueurs en méforme'




Charleroi n'a pas encore trouvé la bonne carburation. Cyril Théréau et David Vandenbroeck ont confié à Jupiler Pro League qu'un bon résultat au Standard devrait remettre les Zèbres sur les rails.



"Ce sera un match difficile. On tombe sur la meilleure équipe du championnat actuellemet. Surtout chez eux, alors qu'ils sortent de 3-4 matchs assez difficiles", analyse Théréau.

D'autant que Charleroi n'a pas connu un départ tonitruant. "On est classé en deça de nos objectifs. Nous ne sommes pas assez réguliers, et aucun joueur n'évolue à son meilleur niveau. Cette place reflète la saison que l'on fait", a déploré l'attaquant sur Jupiler Pro League TV.

Théréau espère toutefois ne pas rentrer bredouille du Standard. "On va essayer de garder le ballon, car si on laisse l'initiative au Standard, on sait que tot ou tard cela va payer", a conclu Cyril Théréau.


David Vandenbroeck a découvert la Jupiler Pro League ces dernières semaines. Po autant, le néophyte craint pas le Standard. "C'est important de se déplacer avec une certaine confiance. Je ne pense pas qu'il faut avoir peur. Je pense qu'il faut jouer sur ses qualités et être solidaire comme on l'a montré sur ces trois dernières rencontres", estime le médian de Charleroi.

Quid de l'entraîneur Siquet, dont la position s'est fragilisée? Pour Vandenbroeck, il n'y a aucune raison de céder à la panique. "Je comprends la réaction du président, mais il ne faut pas s'alarmer. Les points viendront au fur et à mesure."

(source : sport.be)


Découvrez, en vidéo, l'interview complète de Cyril Théreau en cliquant ICI , et celle de David Vandenbroeck ICI

1.000e match pro des Zèbres



Si Charleroi n'avance pas de riche passé, il avance 1.451 matches de D1 et fêtera demain son 1.000e depuis l'apparition du professionnalisme (1974). Les 999 précédents ont débouché sur 320 victoires, 414 défaites et 265 nuls. Le 1.000e aurait eu lieu samedi dernier si le seul match disputé contre Lommel en 2002-03 n'avait pas été rayé des statistiques, ce qui fut le cas des autres rencontres des Limbourgeois avant leur disparition cette saison-là. Le RCSC a intégré le premier championnat pro en terminant 14e/16 en D2 en 1973-74, l'Olympic étant 1er et s'apprêtant à disputer ce qui reste sa dernière campagne en D1. Le Sporting ayant opté pour le professionnalisme dont il répondait aux critères et, hormis les trois premiers, promu automatiquement, et Winterslag, qui les accompagna via les barrages, faute de clubs dans le même cas avant la 14e place, il monta par défaut...

(source : dhnet.be)



En marge de ce 1.000ème match des zèbres, La Nouvelle Gazette vous propose d'élire votre équipe-type ayant participé à ces matchs. Retrouvez les modalités du concours ainsi que la liste des tous les joueurs sélectionnés en cliquant ICI

"Une bonne semaine de préparation"

Thierry Siquet a fait tout ce qu'il fallait... le match aura sa vérité !

Les déclarations d'Abbas Bayat le concernant ayant sensiblement déplacé l'actualité, on n'avait pas encore consulté Thierry Siquet sur la perspective du match de ce vendredi à Sclessin. À l'avant-veille de celui-ci, il était temps d'entrer dans le vif du sujet. C'est quand même la priorité.

Nous n'allions pas rebattre les oreilles de l'entraîneur des Zèbres avec ses antécédents au Standard où il évolua en équipes de jeunes de 1984 à 1986 et où il se produisit dans le noyau principal de 1986 à 1991. Il importe plutôt de se plonger dans le contexte actuel, d'autant qu'en raison de moult considérations, il est brûlant : "Je n'inventerai rien en précisant que chaque joueur aime bien s'exprimer à Sclessin, dans un stade comble où la fête bat toujours son plein. Où, probablement, l'ambiance n'est pareille à nul autre endroit du pays. Bien sûr, le public sera majoritairement (NdlR : à plus de 90 % !) contre nous mais le fait de pouvoir s'exprimer dans un tel chaudron est toujours extrêmement motivant pour tout un chacun."

Selon Thierry Siquet, l'approche de l'événement s'est bien passée : "Nous avons accompli d'excellentes séances d'entraînement tout au long de la semaine. Mais vous savez comme moi que la vérité ne sortira que du match en lui-même, et forcément de son résultat."

Un résultat qui pourrait modifier tout le profil du championnat pour le Sporting... qui n'en serait pas à son coup d'essai !

(source : dhnet.be)

"Il y a des matches références"



Le Carolo Bertrand Laquait, qui va retrouver Laszlo Bölöni, a déjà tout vécu à Sclessin

Nous avons relevé que pour une raison bien précise, Cyril Théréau allait retrouver Sclessin en nourrissant une certaine émotion. Ce sera également le cas de Bertrand Laquait qui, lui aussi, a débuté sa carrière belge sur la place : "Je suis arrivé à Charleroi en décembre 2002 et j'ai directement été aligné lors d'un match de Coupe de Belgique face au Standard. Un mois plus tard, en janvier 2003, je retournais sur les bords de Meuse... et je m'y fracturais la main !"

Depuis, le gardien vichyssois a tout vécu lors des derbies wallons qu'il a disputés : "Aussi bien là-bas qu'au Mambourg, j'y ai enregistré absolument tous les résultats. Y compris une élimination et une qualification en Coupe. Mais je retiens aussi que la dernière fois que je me suis produit à Sclessin (NdlR : en décembre 2007), j'y ai encaissé cinq buts !"

Ce vendredi, Bertrand Laquait (ainsi d'ailleurs que Sébastien Chabaud) retrouvera, en outre, Laszlo Bölöni, qui fut son entraîneur, en 1996, à l'AS Nancy-Lorraine.

Mais c'est dans des conditions délicates que les Zèbres vont affronter des Rouches qui sont les grandissimes favoris de la confrontation : "J'espère que les remous (NdlR : verbaux) qui ont suivi le match face à Lokeren ne nous auront pas perturbés. Nous devons et allons tout faire pour forcer le résultat qui relèverait d'un bel exploit et provoquerait un déclic. Je sais que l'entreprise est difficile. On dit que les Liégeois n'impressionnent pas autant en championnat qu'en Coupe d'Europe mais je constate qu'ils gagnent. Ils ont tout de même fait le plein (NdlR : douze points sur douze) dans leurs installations !"

Alors, comment les Carolos vont-ils s'y prendre ?

"Nos antécédents en pareille circonstance laissent la porte ouverte aux incertitudes du football, conclut notre interlocuteur. Et puis, nous avons des matches de références. Nous devons tout d'abord nous servir de notre dernière expérience en tenant compte des erreurs que nous avons commises l'an passé et que nous avons payées au prix fort. Nous devons aussi nous rappeler que nous venons de nous accrocher farouchement au Kiel où nous avons arraché la victoire de haute lutte. Je m'attends à un contexte semblable."


(source : dhnet.be)

mercredi 29 octobre 2008

Jean-François De Sart à Charleroi la semaine prochaine ?

De Sart franchira le pas sous peu

L'entraîneur des Espoirs à la tête d'un club ? Une question de jours…


Décidé, à 46 ans, à donner une nouvelle orientation à son existence, le Liégeois n'attend plus qu'un projet concret.

Les jeux ne sont pas encore faits mais deux mois après d'autres Jeux, tout porte à croire que la silhouette élancée de Jean-François De Sart va bientôt revenir sous les projecteurs de l'actualité.

Hâtivement présenté, ces derniers jours, comme le probable successeur de Dirk Geeraerd à la tête de Roulers, le Liégeois ne peut nier qu'il fait l'objet d'autres sollicitations.

Évidemment, par respect envers Thierry Siquet, n'avouera-t-il pas avoir été contacté par Abbas Bayat, mais il n'en certifie pas moins que « Charleroi ne changera pas cette semaine d'entraîneur. C'est mon petit doigt qui me le dit, nous confiait-il ce mardi. Mais je ne vais pas vous cacher, en revanche, que je suis plus déterminé que jamais à donner une nouvelle orientation à mon existence. À 46 ans, ça me démange de tenter enfin ma chance dans le football professionnel. C'est même pour moi le moment où jamais. Mais à l'heure de débarquer sur le marché, je ne formule aucune exclusive. La seule chose qui m'intéresse, c'est de travailler, sur le moyen terme, dans le cadre d'un projet qui tient la route. »

Ce qui n'était certainement pas le cas à Roulers. « J'ai rencontré, de fait, les dirigeants du SK mais après mûre réflexion, j'ai décidé de ne pas souscrire à leur proposition. Il ne m'intéressait pas de m'engager pour six mois en ne sachant pas quelle orientation allait prendre ce club par la suite, en cas de descente surtout. Le jeu n'en valait vraiment pas la chandelle. Dans l'implacable bataille qui s'annonce pour le maintien, Roulers, dans sa configuration actuelle, n'a pas beaucoup de chance de prolonger son bail en D1. J'ai vu samedi Tubize à l'ouvrage et, très franchement, j'estime que, hormis un peu d'expérience et de réussite, cette équipe n'a rien à envier à ses concurrents directs en bas de classement. Au niveau de la circulation de balle, les Brabançons ont même fait jeu égal avec Westerlo qui est 4e de la compétition. Une fois encore, je crois que notre championnat, de plus en plus fragilisé, fait fausse route en accordant autant de faveurs à une kyrielle de footballeurs étrangers de deuxième zone plutôt que de donner leur chance à des jeunes de chez nous. Il est tout de même symptomatique de constater que dans leur extrême majorité, tous les garçons qui ont brillé aux Jeux sous ma direction n'ont pas éclos en Belgique mais bien dans les pays voisins. »

Et de Sart d'affiner son analyse, cruelle mais réaliste : « Je ne comprends pas un club comme Genk : c'est lui qui dépense le plus d'argent pour la formation et aucun de ses jeunes n'obtient de façon sérieuse sa chance de jouer en équipe fanion. Vendredi, j'ai suivi Standard-Genk dans le cadre du championnat d'Espoirs. C'était une bonne idée d'avoir fait un sort à la compétition des "réserves”, mais on est passé sans transition d'un extrême à l'autre en alignant aujourd'hui en Espoirs des adolescents. J'ai vu par exemple Goreux affronter des gamins de 17, 18 ou 19 ans. Comment un titulaire potentiel d'un club champion de Belgique peut-il encore progresser dans un contexte pareil ? »

La formation, on le sait, constitue l'une des préoccupations majeures de ce papa de deux jeunes standardmen évoluant, en milieu de terrain, dans les nationaux des moins 15 et 13 ans.

« En rentrant de Pékin, j'ai rencontré en tête à tête le président De Keersmaecker et je n'ai pas exclu de prendre du service, à temps plein, à la Fédération où je suis encore sous contrat jusqu'en juin prochain en qualité d'entraîneur des -21. Mais il faut alors que ça en vaille réellement la peine et que l'Union belge me confie de vraies responsabilités, avec des pouvoirs étendus à la clé. »

C'est toutefois plus vraisemblablement sur un banc de touche que devrait s'asseoir Jean-François de Sart.

« Des places, c'est sûr, vont se libérer. J'ai constaté que la saison passée, neuf entraîneurs de D1 avaient été priés de faire leur valise en cours d'exercice. C'est affolant mais les dégâts risquent d'être plus importants, encore, dans les mois qui viennent. Personne ne veut redescendre en D2 en raison des droits télévisés. Voilà pour moi une raison supplémentaire de ne pas m'engager à la légère. J'exigerai un minimum de garanties financières et sportives avant de confier à d'autres collaborateurs les clés de mon agence bancaire. Je n'ai aucun problème à reprendre une équipe de D1 guettée par le maintien si le comité m'accorde au moins deux ans pour y faire mes preuves. Il y a aussi de bons clubs en deuxième division où j'accepterais de travailler pour autant qu'on y adopte un véritable régime professionnel. Je me vois mal oeuvrer avec une équipe de D2 à raison de quatre séances hebdomadaires alors que mon fils aîné s'entraîne sept fois sur la semaine. »

(source : Le Soir)

« J'aimerais juste trouver un club ambitieux »



Le mercato d'hiver approche à grand pas et
Tim Smolders va sans doute faire parler de lui durant ce marché des transferts. Le médian du Sporting de Charleroi arrivera prochainement en fin de contrat et la direction zébrée devra le vendre en hiver si elle veut faire rentrer un peu d'argent dans les caisses du club. Le sympathique milieu de terrain a confié à la rédaction de FootGoal.net qu'il aimerait trouver un club ambitieux.

FootGoal.net: Bonjour Tim Smolders, comment résumeriez-vous le début de saison du Sporting de Charleroi ?
Tim Smolders: « Bonjour, je pense que les gens s'attendaient à ce que l'on dispute un meilleur début de saison. Mais, selon moi, on ne mérite pas d'être mieux classé que nous le sommes actuellement. Mais attention, cela ne veut pas dire qu'on n'a pas les qualités suffisantes pour occuper une meilleure place. Je suis le premier à penser qu'on doit faire mieux car les qualités sont présentes mais nous n'avons pas été assez attentif en ce début de saison. »

FootGoal.net: À ce que l'on a pu lire dans les journaux, plusieurs clubs de la Pro League étaient intéressés par vos services lors du dernier mercato. Vous avez également déclaré que vous souhaitiez quitter le club carolo. Mais pourquoi êtes-vous finalement resté chez les Zèbres ?
T.S: « Lorsque tu es sur le point de quitter ton club, il faut que celui-ci trouve un accord avec le club qui te désire. Si c'est le cas, il faut également que le joueur soit d'accord avec certaines choses. Les trois parties doivent être gagnantes et ce n'était pas le cas en août dernier. C'est donc pour cela que je suis resté au Sporting de Charleroi. »

FootGoal.net: En août, Mogi Bayat a déclaré sur le site officiel de Charleroi que vous ne méritiez pas de gagner plus d'argent qu'un autre joueur. Comment avez-vous réagi suite à ses déclarations ?
T.S: « Pour moi, c'était plus une question d'argent. Je pense que tout le monde connait les raisons exactes de ma mise à l'écart. Les gens savent également pourquoi je n'ai pas voulu prolonger mon contrat à Charleroi. Mais bon, j'ai laissé passer l'orage et cela a porté ses fruits puisque j'ai retrouvé ma place dans le onze de base et j'en suis très content. »

FootGoal.net: Comptez-vous finir la saison à Charleroi ? Comment voyez-vous votre avenir ?
T.S: « Dans le monde du football, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Il me paraît logique que la direction de Charleroi cherche à me vendre au prochain mercato hivernal afin de pouvoir toucher quelque chose suite à mon départ. Personnellement, je me vois jouer dans un club ambitieux. Que ce soit à partir de janvier ou du mois de juillet prochain. »

FootGoal.net: Selon les médias, Jacky Mathijssen ne serait pas contre votre retour au Club de Bruges. Pour vous, ce serait un rêve que de retourner dans le club de la Venise du Nord ?
T.S: « Actuellement, je ne suis au courant de rien. Il est certain que le Club de Bruges aura toujours une place spéciale dans mon cœur car j'y ai joué durant plusieurs années, mais il n'y a rien à l'ordre du jour en ce qui concerne un transfert chez les Blauw en Zwart. »

FootGoal.net: Comptez-vous terminer vos dernières années de footballeur professionnel en Belgique ou est-ce possible que vous quittiez la Belgique pour un autre pays ?
T.S: « Comme je vous l'ai dit, tout reste possible dans le football. Mais j'aimerais trouver un club ambitieux. Qu'il soit belge ou étranger, cela m'importe peu. »

FootGoal.net: Qu'est-ce qu'il manque à Charleroi pour être un club du top ?
T.S: « De la régularité. Dans un bon jour, on peut battre tout le monde. Mais une saison comporte 34 matches où l'on doit être au top. Ce qui est beaucoup pour un jeune noyau comme le notre. »

FootGoal.net: Badou Kéré nous avait confié que les conditions d'entraînements n'étaient pas des meilleurs. Que pouvez-vous nous dire à ce propos ?
T.S: « C'est vrai que l'on doit toujours se déplacer pour aller à l'entrainement. Que ce soit pour aller au terrain ou à la salle de musculation. Quand il pleut, ce n'est pas idéal de rentrer en voiture. Heureusement qu'il ne pleut pas beaucoup en Belgique d'ailleurs. En ce qui concerne les terrains, je peux juste vous dire qu'ils ne sont pas terribles. Mais bon, nous essayons de retenir uniquement le positif dans tout cela. »

FootGoal.net: Pensez-vous que Thierry Siquet soit suffisamment compétent pour entrainer le Sporting ? Pensez-vous qu'Hugo Broos serait une solution appropriée ?
T.S: « Thierry Siquet a toutes les qualités pour devenir un grand entraineur de première division. Il est jeune, il est Belge et ambitieux. Je ne pense donc pas qu'il soit nécessaire d'essayer de trouver des solutions de remplacement. »

FootGoal.net: À quelle place vous jugez-vous le plus rentable ?
T.S: « Je préfère jouer où j'évolue actuellement. J'aime bien venir devant le but de la deuxième ligne, et j'essaie d'avoir le courage pour revenir défendre. Je pense donc que ma place préférée est dans l'axe de l'entrejeu. »


(source : footgoal.net)

Interview de Cyprien Baguette



Cyprien, tu viens de subir une intervention chirurgicale. Peux-tu nous rappeler ce dont il s’agit ?


J’ai subi une méniscectomie externe du genou gauche. C’est une opération qui consiste à retirer la moitié du ménisque au point de vue externe.

Comment vas-tu à présent ?


Ça va. J’ai récupéré à présent la totalité de mes possibilités et tout se passe très bien, tant au niveau du physique que du mental. J’ai vraiment été super bien suivi pendant plus d’un mois et demi. Cela fait plaisir de retrouver les terrains. Si je suis sur le banc, c’est que je suis à 100 % de mes moyens. Je n’aurais pas pris le risque d’être à 50 voire à 80 %. Je me suis entraîné normalement toute la semaine.

Quelles ont été tes premières impressions sur le terrain, en prise collective ?

Au début, c’est toujours bizarre. En effet, Je me suis entraîné dans mon coin, tout seul pendant un mois et demi. Le premier entraînement collectif, c’est un peu comme un soulagement. Par la suite, on retrouve assez rapidement les sensations.

Ces derniers matches, on peut dire que Bertrand est revenu en plein dans le parcours. C’est LE Bertrand que nous avons connu ces dernières années. Est-ce une source de motivation supplémentaire pour toi ?

Oui, c’est sûr que c’est particulièrement motivant. C’est un exemple pour moi. Bertrand est un des meilleurs gardiens du championnat de Belgique. C’est une grande motivation que de pouvoir travailler avec lui.

Quels sont tes objectifs personnels d’ici la fin de la saison ?

Mon objectif personnel, c’est de prendre ma place dans l’équipe. Je ne vais pas m’en cacher. Tout le monde sait que je suis quelqu’un d’ambitieux. Je n’ai que 19 ans et j’ai tout le temps devant moi, mais mon but est d’être titulaire à Charleroi.

(source : rcsc.be)

Les opinions divergent du côté de Charleroi


Le manager du Sporting de Charleroi, Mogi Bayat, ne semble pas abonder dans le même sens que le président du club, Abbas Bayat qui est également son oncle. Les propos du dirigeant carolo mettait nettement en cause l’entraîneur, Thierry Siquet, suite au nouveau match nul obtenu face au Sporting Lokeren.

« En 2008 tout le monde doit être responsable devant ses propres déclarations » a affirmé Mogi Bayat qui ne semble pas vouloir (encore) mettre en doute la capacité de Thierry Siquet à diriger sa formation. Abbas Bayat avait émis l’idée d’un possible licenciement de l’entraîneur. Thierry Siquet et Mogi Bayat n’ont pas tenu à réagir aux propos du président du Sporting de Charleroi.

(source : footgoal.net)



Qu'a chercher Abbas Bayat dans ses déclarations ?

Beaucoup se perdent en conjectures : en gros, Thierry Siquet serait un incapable mais il reste (temporairement ?) en place. Quel était le but d'Abbas Bayat samedi, si tant est que ses propos n'aient pas uniquement été ceux du supporter qu'il est aussi ? Cherche-t-il activement un nouveau T1 ? Ou voulait-il seulement provoquer un électrochoc au sein de son secteur sportif ? En tout cas, il a mis une belle pression sur le noyau carolo !

"Il y en a de deux ordres et celle-ci est négative”, analyse le posé Vandenbroeck. "C'est drôle de se dire que celui qui vous donne entraînement le matin ne sera peut-être plus là le soir. Le groupe est derrière Thierry Siquet, qui fait bien son travail et à qui, comme à tout jeune entraîneur, il faut laisser le temps.”

(source : Les Sports)

Là où tout a commencé...



Retour à Sclessin pour Cyril Théréau qui s'y était révélé

Nous l'avons déjà relevé dans nos éditions d'hier, il ne semble pas y avoir de remous au Mambourg où les Zèbres de Thierry Siquet sont entrés de plain-pied dans la préparation au match de ce prochain vendredi. On devine que les motivations couleront de source mais elles seront encore plus pointues pour certains éléments du Sporting. Et plus spécialement pour Cyril Théréau. C'était le vendredi 4 août 2006, Charleroi restait sur un piètre match d'entrée face au Lierse (0-0) qui allait faire de la figuration dans le championnat. Et il se déplaçait à Sclessin où le transfuge angevin, alors totalement inconnu, inscrivit le but d'une formidable victoire de sa nouvelle équipe : "C'est un grand souvenir. Jacky Mathijssen nous avait fait comprendre que c'était le moment où jamais de réussir un coup fumant."

Mais pour Cyril Théréau, ce fut aussi le début d'une grande aventure personnelle. Car il allait ensuite encore marquer deux fois lors des matches suivants (face au Cercle et à La Gantoise) pour provoquer son transfert au Steaua Bucarest : "En gagnant face au Standard, le Sporting s'est lancé et j'ai personnellement orienté ma carrière."

Aujourd'hui, celle-ci est sensiblement freinée. L'homme ne se dérobe pas : "Je suis conscient de mon début de championnat difficile. Je revendique juste la circonstance atténuante d'avoir été contrarié par mes adducteurs et d'avoir voulu forcer. J'ai toujours joué avec une douleur persistante qui m'a empêché de m'exprimer selon mes aspirations et celles de mon entourage. Il est clair que ma propre saison n'a pas encore vraiment débuté. Pour avoir fait l'impasse sur les trois dernières rencontres, je me sens désormais à 100 % de mes moyens physiques."

De quoi retrouver toutes ses sensations ?

"Que ce soit dès le début ou bien en cours du derby wallon, j'espère être appelé. Je ferai alors le maximum pour me rappeler aux bons souvenirs de tous dans un contexte qui m'avait souri il y a deux ans. J'ajouterai que je pourrais de nouveau faire d'une pierre deux coups. À savoir servir les intérêts de mon club et me relancer."

On sent, en tout cas, que l'attaquant français est en manque. Un dixième but en championnat de Belgique, qui plus est s'avérerait rémunérateur, changerait tout pour lui dans la mesure où il se redécouvrirait un nouvel horizon : "Un match à Sclessin m'avait permis de prendre mes marques. Cette fois, il s'agit de les retrouver au même endroit. Avec la perspective de récupérer ma place !"

(source : dhnet.be)

mardi 28 octobre 2008

Siquet a échappé au couperet présidentiel !


Abbas Bayat n’est donc pas encore passé des paroles aux actes. Il n’a pas mis à exécution ses menaces, à peine voilées, en limogeant un entraîneur qu’il estime ne plus être l’homme de la situation. Le Sporting va mal et a plus que jamais besoin de sérénité avant l’importantissime déplacement à Sclessin vendredi.

Quel était donc l’intérêt de ces déclarations tapageuses? Secouer le cocotier ou remettre de l’huile sur un feu qui n’a déjà plus besoin d’être attisé? Si le bagage de l’homme n’est plus à démontrer lorsqu’il s’agit de business, son crédit dans le monde du foot souffre énormément de ces commentaires à chaud jetés en pâtures aux journalistes. Coup de fil lundi soir. Pas le temps de poser LA question qu’Abbas Bayat botte en touche: “ Je n’ai pas pris de décision. Dès que ce sera fait, tout le monde sera au courant.

Et il n’est d’ailleurs pas sûr que Siquet serait le premier à l’apprendre si d’aventure il devait rendre son tablier de T1. N’est-ce pas via la presse que le coach a appris la liste presque exhaustive de ses torts? Quoi qu’il en soit, il n’a pas changé d’un pouce sa ligne de conduite. Muet ce dimanche par rapport aux critiques, la langue ne s’est pas subitement déliée le lendemain matin. Ceux qui espèrent du salé resteront sur leur faim: “ Je n’ai pas changé d’avis depuis hier. Le président peut dire ce qu’il veut, je lui répondrai en temps voulu. J’ai bien sûr mon opinion sur la question, mais ce n’est pas le moment de s’épancher.

On comprend aisément les raisons de ce mutisme. Thierry ne peut rétorquer sans réserve à celui qui reste malgré tout son employeur: “ C’est le patron. Il peut dire ce qu’il veut...

Peut-être que tout va exploser dans les jours qui viennent. Peut-être aussi que les Zèbres vont s’imposer au Standard et faire passer toute cette histoire pour une bonne blague.

Non sans humour, Siquet sait préparer le rendez-vous à sa manière: “ Puisqu’on me reproche de ne pas dispenser assez d’entraînement, je vais octroyer trois jours de congé aux joueurs. On se retrouve tous vendredi matin.

Vaut mieux en rire qu’en pleurer.


Toutes les forces vives pour le Standard

Chabaud, Defays et Mujangi Bia ont rejoint le reste du groupe ce mardi matin à l’entraînement. Tout le monde est désormais dans le bon train, à quelques jours du choc de Sclessin. Reste seulement Camus, Oulmers et Diallo dans le lot des blessés de longue date.

Chiarelli a également fait l’impasse à cause d’un coup sur la rotule, reçu lors du match des Espoirs (3-3 à Lokeren).

Sur la touche ces derniers jours, Makiese est lui d’attaque après ses problèmes aux ischio-jambiers. Thierry Siquet pourra donc piocher dans un large vivier afin de forcer l’exploit face au Standard. Un match d’une importance capitale pour le coach, qui pourrait faire les frais d’une mauvaise performance. On sait tous que la relation de confiance est brisée avec le président Bayat, qui n’a pas caché sa manière de penser.


(source : La Nouvelle Gazette)

Charleroi se la rejoue FC Magritte


Après ses propos très durs de samedi, on s'attendait à ce qu'Abbas Bayat déloge Thierry Siquet de son poste de T1. Il n'en a rien été...

Charleroi, à bien des égards, a toujours été une ville de surréalisme, passage de Magritte en bord de Sambre faisant foi. Ses clubs de foot ont, de tout temps, apporté quelques solides pierres à l'édifice. Dans la période plus que très contemporaine, Aziz Alibhaï, le patron de l'Olympic, n'a-t-il pas récemment littéralement descendu son entraîneur à quelques jours d'un déplacement toujours périlleux à l'Antwerp tout en le laissant à la tête de l'équipe quelques jours encore?

La récente sortie similaire de son alter ego du Sporting à l'encontre de Thierry Siquet confinera-t-elle à l'exactitude? En tout cas, les actes I et II de la pièce sont à l'avenant... Car, après l'avoir traité en substance de parfait incapable samedi soir devant un parterre de stylos et de micros, ce que nous relations par le menu dans nos éditions d'hier, le président des Zèbres n'a pas démis de ses fonctions le Hutois qui, dimanche comme hier, tenait le même discours: «Je n'ai eu aucun contact avec M. Bayat depuis qu'il a tenu les propos que vous m'avez rapportés. Je n'ai donc rien à dire sur le sujet. Ce n'est tout simplement pas le moment mais peut-être que ce sera le cas en temps voulu».

Prudence n'est-elle pas mère de sûreté? Et si Abbas Bayat avait voulu tester la capacité de réaction, voire de révolte, de son employé selon quelque méthode américaine, on est curieux de connaître la suite... De décision qui eût été frappée au coin de la plus élémentaire logique, il n'y eut donc point (encore?) dans le chef de l'homme d'affaires: «J'agis toujours de la même manière et je ne vais pas changer ma façon de faire. Si décision de quelque ordre que ce soit il devait y avoir, je la communiquerais à tout le monde en même temps selon mes habitudes».

Voilà donc un entraîneur de plus placé en position désagréable vis-à-vis de son groupe au Mambourg! Déjà fragilisé par le peu de crédit dont il jouissait officiellement avant la reprise, Siquet dut rapidement composer avec l'épine de l'affaire Smolders. Les transferts ne répondant pas à l'attente dans leur immense majorité jusqu'ici (la seule réussite sur la durée étant Vandenbroeck), des garçons comme Théréau et Sbaï (dont le poste n'aura été doublé que via la courbe rentrante de Diallo) n'étant pas au mieux, Mujangi Bia ne produisant pas l'explosion attendue et Oulmers ayant rejoint Camus à l'infirmerie, les choses ne cessent de se compliquer pour lui.

Avec une telle épée de Damoclès pendant désormais au-dessus de sa casquette de T1 sur fond de bruits inévitables (Jean-François de Sart a refusé l'offre de Roulers), sa mission, de compliquée, n'est-elle pas devenue impossible à quelques jours d'un voyage qui s'annonce dénué de tout agrément à Sclessin?

(source : actu24.be)

Où sont les marocains ?

Avec l'arrivée du trio Benjelloun-Yajour-Bendamou, les Zèbres allaient, annonçait-on au boulevard Zoé Drion, péter le feu, attirer une importante communauté marocaine au stade et faire l'objet d'une lutte des télés outre-Méditerranée. Déjà, on peut oublier Bendamou ! Quand on prend un joueur à la revalidation incertaine, voilà ce qui arrive ! Constamment à l'infirmerie, Tarik a subitement disparu de la nature la semaine dernière. Sauf retournement de situation à la Diallo , on ne le reverra donc plus.

Si Yajour monte en puissance, Benjelloun affiche un gros potentiel mais accumule surtout les ennuis d'ordres divers depuis son arrivée. Et on reparlera bientôt de son proche avenir puisque son contrat arrive à échéance en fin d'année civile... Pour ce qui est de l'impact de ces transferts sur la fréquentation du Mambourg, n'en parlons pas ! Quant aux télévisions marocaines, elles n'ont pas l'air de se bousculer au portillon non plus...


(source : dhnet.be)

Vriament fautif, Thierry Siquet ?



Comme Vande Walle avant lui, le Hutois fait avec ce qu'il a sous la main...

Alors que tout le monde en avait pris pour son grade après la venue de Courtrai, Siquet fut le seul visé, samedi, par un Abbas Bayat déclarant, entre autres, qu'il n'avait pas trouvé l'entraîneur recherché depuis dix ans... Si celui à qui on peut reprocher de ne pas savoir (ou vouloir) se vendre est évidemment en partie responsable du mauvais départ des Zèbres , ceux-ci portent aussi, inévitablement, le poids de légitimes reproches. Idem pour les dirigeants, évidemment ! Siquet constituerait donc un mauvais choix ? Qui l'a engagé après la démission de Vande Walle en décembre 2007 ? Et quid des transferts ? Car si le président estime que le groupe carolo est encore une fois taillé pour jouer un rôle enviable (non défini cette fois), il lui faudrait, quel que soit le T1 , évoluer constamment en surrégime pour prétendre pouvoir intégrer le Top... 7 ! Cela étant, l'actuelle position du Sporting dans la 2e colonne du classement ne reflète pas son potentiel non plus.

"Avec le nombre d'attaquants dont nous disposons, ils vont s'entretuer pour pouvoir jouer" , déclarait Mogi Bayat l'été dernier. La succession d'Akpala ne se dessine pourtant guère, même si Habibou estime que son entraîneur a tort de ne le voir que comme un joker. Plus discret, Makiese doit sans doute penser la même chose... Alors qu'on attend de Yajour qu'il confirme ses bonnes dispositions du moment et de la malchance qu'elle abandonne Benjelloun, la politique de transferts du manager carolo s'apparente en fait jusqu'ici à un échec, l'exception se nommant Vandenbroeck. Priorité du dernier mercato , le poste d'arrière-gauche n'a pas été doublé avant la récente absolution de Diallo. Et au milieu, Chabaud n'est pas encore redevenu lui-même...

Tout ça fait un peu beaucoup pour le dos du seul Siquet ! Qu'au-rait-il commis comme erreurs face à Lokeren, par exemple ? On ne voit pas... En fonction des moyens du moment, le onze de départ était celui que les observateurs de la place avaient pressenti. Conscient qu'un point à domicile ne suffisait pas, il a fait entrer en cours de jeu trois éléments offensifs. Malheureusement pour lui, ils n'ont rien apporté... sauf quelques grosses pierres de plus dans son jardin !

Carrément intenable

On connaissait le Tuer n'est pas jouer de James Bond , voici le Tuer n'est pas limoger d'Abbas Bayat ! On ne voudrait vraiment pas être à la place de Thierry Siquet depuis samedi soir et le partage (1-1) enregistré à domicile par les Zèbres contre Lokeren... De fort peu enviable, sa situation est devenue carrément intenable. Cet été, le Hutois avait été confirmé dans ses fonctions... par défaut ! Il n'a en effet jamais eu droit à une déclaration d'un subordonné le confortant clairement dans son costume d'entraîneur principal. Ensuite, sa direction lui a tiré une balle dans le pied avec l'affaire Tim Smolders. Pour saper son autorité vis-à-vis de ceux qu'il doit diriger, ce n'était déjà pas mal. Et puis, les méchantes rumeurs faisant état de recommandations de Mogi Bayat en vue d'aligner en attaque une fois tel duo et une autre fois tel autre ne cessent de courir... Enfin, tout le monde sait maintenant ce que pense le grand patron de son travail ! Flingué par le sien entre une victoire et un déplacement périlleux à l'Antwerp, Danny Ost n'a pas tenu à l'Olympic voisin. Restant sur trois matches sans défaite avant d'aller au Standard, vendredi, Thierry Siquet semble aussi mal parti...


Le trouble est jeté

À Charleroi, Abbas Bayat a compliqué la tâche de Thierry Siquet

Lundi matin, dans les sphères du Mambourg, tout s'est passé comme s'il ne s'était rien... passé après le match de samedi quand Abbas Bayat avait émis un discours qui mettait le travail de Thierry Siquet en cause. Car il faut appeler un chat, un chat !

Les Zèbres se sont entraînés comme c'était prévu sous la direction de leur entraîneur toujours en poste. Celui-ci, qui avait pris connaissance des propos tenus par son président, est resté sur sa position de la veille quand nous l'avions déjà interrogé sur le sujet : "Je n'en dirai pas plus aujourd'hui. Je n'ai eu aucun contact avec la direction du club et, de toute façon, le patron a le droit de dire ce qu'il a envie de dire. Ce n'est donc pas le moment de m'exprimer sur un quelconque sujet. Peut-être sera-ce le cas en temps voulu."

Abbas Bayat en personne ne s'est pas montré plus disert : "J'ai toujours agi de la sorte et je ne vais pas changer mes habitudes. Si je prends une décision, quelle qu'elle soit, je la communiquerai à tout le monde en même temps !"

Le président est mécontent du bilan partiel de son Sporting qui n'est cependant pas très éloigné de celui qui était le sien il y a un an. Après neuf journées de championnat, Charleroi comptait quatorze points quatre victoires, trois défaites, deux nuls) pour onze aujourd'hui (trois victoires, quatre défaites, deux nuls) mais si l'on tient compte des mêmes rencontres (en remplaçant Courtrai par Dender, le champion de D2 précédent), on constate que le rapport des deux saisons est exactement pareil. Alors, si le président s'avoue frustré, c'est surtout parce qu'une fois de plus, il a placé la barre très haut. Sans doute trop haut. Le tout est de savoir si le Sporting a les moyens de ses ambitions ou bien s'il a des ambitions trop élevées par rapport à ses moyens. La question peut faire débat.

En attendant, Abbas Bayat a placé Thierry Siquet dans une situation encore plus inconfortable qu'il était déjà. Parce que désormais, il n'entretient plus une vraie relation de confiance avec son entraîneur. Même qu'en le comparant à ses "jeunes prédécesseurs qui n'ont pas saisi leur chance" (Raymond Mommens, Manu Ferrera, Enzo Scifo, Etienne Delangre, Dante Brogno, Jacky Mathijssen), il lui témoigne carrément de la défiance. Le président a jeté un trouble. Dès lors, les Zèbres vont devoir réaliser des miracles pour que les choses redeviennent normales. En quelque sorte, tout le staff technique et sportif du Sporting est mis au pied du mur. Précisément, les trois matches à venir (face au Standard, au Club Bruges et à Mouscron) s'apparentent à autant de défis. Ce n'est peut-être pas plus mal...


(source : dhnet.be)

lundi 27 octobre 2008

"Lokeren a joué avec un groupe soudé"



Le Sporting de Charleroi aurait sans doute espéré mieux qu'un match nul lors de la venue du Sporting de Lokeren. Mohamed Chakouri, Damien Miceli et Mouhssine Yajour se sont exprimés sur RCSCTV après ce match face aux hommes de Georges Leekens.

« Malgré ce résultat, je trouve que nous avons fait un match solide », expliquait Chakouri sur RCSCTV. « Je pense notamment sur le plan défensif même si nous avons encaissé un but sur un centre. Après, une fois que nous avons égalisé, je pense que nous aurions pu prendre les trois points de la victoire. Je pense qu'il nous a manqué un peu de percutions. Lokeren a parfois laissé trop d'espaces et il y avait moyen de prendre les trois points ce soir face à cette équipe. Malheureusement, on devra se contenter d'un point. »

Miceli: « Tout comme face au Germinal Beerschot, nous avons mal débuté la rencontre. Nous avons rapidement encaissé ce but et nous avons fait le plus dur dans ce match en égalisant. Une fois que nous avons marqué ce but, j'étais persuadé que nous allions prendre les trois points. Mais, malheureusement, nous n'avons pas eu ce petit brin de chance que nous avons eu face aux Rats la semaine dernière. »

Yajour: « Nous avons fait le maximum pour gagner ce match face à Lokeren. Ce n'était pas facile face à cette équipe. Lokeren a joué avec un groupe soudé. Je pense notamment à la défense. En deuxième période, elle a fermé les couloirs et il était difficile d'inscrire ce deuxième but. »

(source : footgoal.net)

"Le vestiaire est derrière Siquet"

Invité par Vicacité pour La troisième mi-temps, David Vandenbroucke a confié qu'il n'était pas nécessaire de limoger Thierry Siquet. Le défenseur du Sporting de Charleroi trouve que le coach n'est pas le seul responsable des mauvais résultats de son équipe.

« Je pense que ce serait un coup dûr pour les joueurs de Charleroi », expliquait le joueur au micro de Vivacité. « Siquet a su s'imposer naturellement dans les vestiaires et les joueurs sont vraiment derrière lui. Le limoger serait une erreur pour moi. J'ai connu la même chose lorsque Scifo était à Tubize et cela n'était peut-être pas nécessaire. »

« Les déclarations du président ? Cela provoque une pression négative. Cependant, je comprends tout à fait son coup de gueule car les résultats ne suivent pas. Mais c'est dans des moments comme ceux-ci qu'il faut soutenir les joueurs et ne pas les casser. Surtout que l'on s'apprête à jouer un match important face au Standard de Liège. »

(source : footgoal.net)

Les news du 27 octobre 2008


Peu cité, Aimé Anthuenis pourrait être le prochain coach des zèbres.


* Le Président Abbas Bayat était grogne samedi soir après la prestation de son équipe et l’a fait savoir : “Oui, je suis mécontent et très déçu. Les matches sont le reflet des entraînements. A ce propos, j’estime qu’on ne s’entraîne pas assez dur ni assez longtemps à Charleroi.”

* Même si aucune décision n’est encore prise, des noms circulent déjà dans les travées du stade. Hugo Broos, Aimé Anthuenis, Walter Meeuws ou encore Jos Daerden sont cités.

* Une fois n’est pas coutume, le décrassage a eu lieu samedi après le match. Seuls Camus , Oulmers et Bia se sont rendu aux soins hier matin. Tandis que Chiarelli, Diguigno, Jehan, Lella et Dewolf se sont entraînés avec les Espoirs.

* Rojas était de retour au Mambourg. En vacances en Belgique, il a assisté à la rencontre de ses anciens coéquipiers. Rojas retourne en Argentine cette semaine.


(source : mambourg-charleroi.be)

Qu'en sera-t-il aujourd'hui ?

Les propos d'Abbas Bayat à l'égard de Thierry Siquet sont graves

Le partage de samedi soir ne devrait pas rester sans conséquence dans la mesure où, sous le coup de la déception du résultat, Abbas Bayat est sorti de ses gonds. Sans doute instinctivement mais avec outrage : "Nous avons manqué d'agressivité et je ne mets pas les joueurs en cause. Car nous nous appuyons sur de bons éléments, avec d'ailleurs, dans nos rangs, plusieurs internationaux de différents pays. Je constate que le travail est insuffisant lors des entraînements et cela se reporte sur le terrain lorsqu'il s'agit de négocier les choses sérieuses. Ainsi, j'ai appris que nos joueurs avaient bénéficié, il y a deux semaines, de trois jours de congé. Ceux-ci ne se justifiaient pas."

Le président se trompe. Pas une seule fois depuis la reprise, les Zèbres n'ont pu jouir d'un tel laps de temps de liberté. Mais l'homme insiste : "Cela fait presque dix ans que je cherche. Je donne leur chance à de jeunes entraîneurs qui doivent la saisir. Ils ne le font pas. Je veux que ceux-ci communiquent à leurs troupes un enthousiasme digne de celui qui anime des gamins de dix-neuf ans."

Le regard sur l'avenir est sombre : "Avec onze points sur vingt-sept, nous sommes dans une moyenne qui devrait nous en rapporter une bonne quarantaine au bout du championnat. Ce potentiel acquis s'avérerait insuffisant pour éviter les problèmes puisque la compétition va condamner quatre descendants. Notre premier bilan partiel est donc mauvais et je dois prendre des décisions... comme c'est le cas tous les jours. Quand il faut faire le nécessaire, il faut le faire. On dit que notre Sporting est capable de réaliser des performances face au Standard et au Club Bruges qui sont ses prochains adversaires mais le maximum des points, il fallait les récolter face à Courtrai, à Mons et à Lokeren !"

Pas de doute, Thierry Siquet est visé. Malheureusement, pour ainsi dire, à son insu : "C'est le chef et je respecte sa position, quelle qu'elle soit. Je n'ai absolument rien à répondre aux propos de notre président pour la simple raison que je n'ai pas eu le moindre contact direct avec lui. Bien sûr, on m'a rapporté la teneur de son discours mais je ne m'adresserai à lui qu'au cas échéant."

Le dimanche en famille (et propice à la réflexion) étant sacré chez les Bayat, on pourrait en savoir plus dès ce lundi sur les réelles intentions du patron du Mambourg.

Ou bien il va au bout des idées qu'il a énoncées à chaud avec effets immédiats ou bien il se calme et réfléchit à une autre solution. Mais au fait, ne surestime-t-il pas exagérément le potentiel du Sporting ?


Un seul coupable ?

Ce serait trop facile de tout remettre sur le dos de Thierry Siquet...

La chanceuse victoire acquise au GBA n'aura pas longtemps constitué un arbre masquant la forêt. Confirmation des faiblesses carolos que ne peuvent expliquer qu'en partie les absences des doués Camus et Oulmers aura donc été faite samedi. Comme lors de la défaite des œuvres de Courtrai, le public a sifflé et le président a exprimé son mécontentement. S'il avait englobé les joueurs et le staff technique au cours de sa mémorable dernière colère à domicile, le patron était cette fois plus calme et n'a visé que le seul Siquet.

Même si son équipe reste sur un cinq sur neuf, il est clair qu'une place dans la première moitié du classement ne sied pas aux qualités que recèle le groupe du Hutois. Mais est-il seul coupable de la situation ? Trop facile, ça... Il a sa part dans l'affaire, certes, et il le reconnaît sans peine, mais, après avoir subi une affaire Smolders ayant fait beaucoup de dégâts (encore perceptibles) dans le groupe, il était déjà fragilisé aux yeux de ses hommes...

Et puis, les carences persistantes à certains postes non doublés (vu que le Sporting reste un club moyen à tous les niveaux) ne l'aident pas ! Enfin, la gestion de sa division offensive, où Théréau peine à revenir à un niveau acceptable tandis qu'Habibou ne cache pas son mécontentement d'être vu comme un joker et qu'on ne sait que penser au sujet de Makiese, lui pose aussi beaucoup de problèmes sur fond de pressions internes plus ou moins appuyées pour aligner une fois l'un et une fois l'autre...


(source : dhnet.be)

"On est en proie à un certain doute..."



Damien Miceli avouait qu'un seul point laissait un goût de trop peu

Même si le président Abbas Bayat était particulièrement amer, au point de se montrer très - trop - sévère à l'égard de son entraîneur, il serait injuste de prétendre que les Zèbres ont fourni une mauvaise prestation d'ensemble. Comme cela avait été le cas face aux Courtraisiens lors du match précédent au Mambourg. Ce n'était pas évident de remonter un handicap concédé d'entrée de jeu face à de tels adversaires que les solides Waaslandiens de Georges Leekens tandis que l'on ne peut nier certaines satisfactions d'ordre individuel.

Ainsi, le décidément fiable Damien Miceli a de nouveau répondu à l'appel : "Lorsqu'on se remémore le déroulement du match, j'estime que nous méritions les trois points. Même si j'admets qu'aucune des deux équipes ne s'est procurée une occasion franche."

Cela fait deux fois de suite que Charleroi comble un retard au marquoir : "Ce n'est pas mal. Le fait est que Lokeren encaisse vraiment peu dans ce championnat mais j'ai bien cru que le plus dur était fait quand nous avons égalisé. Mais voilà, nous ne sommes pas parvenus à inscrire un deuxième but. Si bien que nous restons sur un goût de trop peu. Parce qu'un seul point, ce n'est pas assez. En fait, il n'y avait pas possibilité de demi-mesure car précisément et à l'inverse, la victoire nous aurait permis de réaliser une excellente opération. De quoi aborder les prochaines échéances (NdlR : rappelons que le Sporting hennuyer va successivement se déplacer à Sclessin, accueillir le Club Bruges et se rendre au Canonnier !) dans les meilleures conditions."

Ce qui ne sera donc pas le cas : "Non. Vous savez, quand on ne récolte pas les points escomptés, on est en proie à un certain doute. Nous voici revenus à une case que nous connaissons trop bien. C'est-à-dire que nous allons encore devoir rattraper le temps perdu."

En effet, les Zèbres sont en continuelle course-poursuite et cette position risque de les fragiliser. C'est la grande crainte d'Abbas Bayat, dont nous faisons état ci-dessus !


Smolders : "Pas mauvais..."

À l'instar de tous les membres de la cellule sportive du Mambourg, l'excellent médian campinois n'a pas entendu les propos tenus par Abbas Bayat qui s'est principalement adressé à la presse. Donc pas de commentaire mais un avis pertinent sur les événements du match : "Je n'ai pas le sentiment que nous ayons fourni une mauvaise prestation. Nous avons sans doute - tous - commis une erreur d'appréciation sur le but de Lokeren car nous avons manqué de présence mais nous sommes quand même parvenus à revenir au score face à une opposition parmi les plus hermétiques. Si nous avions inscrit un second but, tout le monde aurait dit que c'était parfait."


Scéance nocturne.

Abbas Bayat reproche (notamment...) à Siquet d'avoir octroyé un répit prolongé aux Zèbres lors de la récente trêve internationale (comme un peu partout ailleurs, en fait). Le président est servi : après avoir presté hier matin, ses employés se retrouveront à 9 h ce jour. Surtout, ils ont eu droit à une petite séance au coup de sifflet final samedi. "C'était prévu : décrassage pour les uns et entraînement pour les autres" , précisait Siquet, qui, suspendu, resta derrière son banc tandis que Gehoulet occupait son poste habituel plus haut en tribune.

Le T1 carolo disait encore : "Quand on jouait bien, on ne gagnait pas... Le nul de ce samedi est logique et, même si nous sommes moins bons, on sort de trois matches sans défaite !"


(source : dhnet.be)


Réactions d'après match des coachs.



Georges Leekens, je pense que vous avez un «truc». Vous réalisez, en effet, votre 5e match nul en 9 rencontres. L’an passé déjà, je crois que vous étiez le recordman des matches nuls en championnat. Quel est ce truc ?

C’est toujours un déplacement difficile ici à Charleroi, qui est un de mes anciens clubs. Je crois que nous avons fait une très bonne première mi-temps. A certains moments, nous avons «ouvert la porte» nous-mêmes. C’est vrai que le ballon circulait très bien. Je n’ai pas changé l’équipe par rapport à la semaine passée. On a cru que le terrain était très bon, mais à la fin il y a beaucoup de joueurs qui glissaient. Ce n’était pas facile de jouer là-dessus. Pour combiner, ce n’était pas évident. Dans un sens, c’est un point gagné… mais je pense qu’on aurait pu profiter encore un peu plus de l’espace. Charleroi voulait les 3 points et nous aussi. Les deux équipes ont commis des fautes techniques, mais l’engagement a été total. Je crois que les arbitres n’aiment pas trop Lokeren. C’est toujours du même côté qu’on reçoit les cartes. Je n’ai rien contre Charleroi: ça fait des semaines que c’est comme ça. C’est seulement une constatation… une perception. C’est bien dit ça, hein ? (rires)

Je ne vais pas vous cacher qu’on pourrait avoir la même «perception», ici, à Charleroi… puisque les arbitres ne nous ont plus accordé de penalty depuis au moins 45 matches (rires).

Les statistiques du Sporting de Charleroi et du Sporting de Lokeren sont quasi les mêmes à tous points de vue. La conclusion d’un match nul apparaissait donc logique. Quoiqu’en football, il n’y ait pas vraiment de logique. Si on regarde au niveau des buts, des corners, des fautes, du nombre de penalties… c’est similaire. Vous étiez venus chercher les 3 points aujourd’hui ? Non ?

Je suis un homme positif qui regarde toujours l’engagement et qui ne se laisse pas prendre par une certaine critique. C’est certain qu’on ne jouera pas la Champion’s League tous les deux. Notre ambition n’est pas de jouer le titre mais de faire le maximum avec le groupe et le budget dont nous disposons. Je suis content de la manière dont mon groupe travaille. Je souhaiterais que l’on joue à la façon d’Arsenal, à la façon des équipes espagnoles, mais je ne pense pas que l’on puisse y arriver… mais, au moins, on va essayer.

Vous avez un talent rare dans votre équipe. Nous avions Joseph Akpala l’an passé. Vous, vous avez Maazou, cette saison. On ne l’a pas vu beaucoup aujourd’hui et c’est le mérite de la défense de Charleroi, mais c’est un joueur plein de promesses. Et quel gabarit impressionnant !

Quand on arrive à son âge dans le championnat belge, ce n’est pas évident. Il est grand, costaud. C’est vrai qu’aujourd’hui il n’a pas réalisé un match à son niveau. Cela veut dire que la défense a très bien fait ce qu’elle devait faire. Je crois aussi qu’on peut parler de Golan, qui est beaucoup critiqué, mais qui a réalisé un match terrible. Pour moi, c’était le meilleur homme sur le terrain. Tim Smolders a aussi fait une très grande partie. De mon côté, je dois toujours regarder mon équipe et je pense que Golan a été fantastique. Il a réagi comme il fallait: avec les performances sur le terrain et pas… dans les journaux comme cette semaine-ci. Il a travaillé, il a marqué. C’est le Golan que je connais et que j’ai vu ce soir.

Thierry Siquet, un match nul, c’est insuffisant puisque tu ambitionnais les 3 points à domicile. Pourquoi n’a-t-on pas pu battre Lokeren ce soir? Quelles ont été nos faiblesses ?

Je pense qu’on a éprouvé des difficultés à rentrer dans le match. On savait que Lokeren était une des équipes les mieux organisées de Belgique. C’est aussi la meilleure défense avec le FC Bruges, qui a un match de moins. C’est une équipe qui est toujours bien en place et difficile à bouger. Il y a aussi deux ou trois individualités qui peuvent faire la différence à tous moments. Je pense à Golan, Maazou ou M’Bayao. On savait que ce serait difficile. Mais, je m’attendais quand même à un peu plus de la part de mon équipe, après les deux derniers matches. Je crois qu’on avait démontré énormément de caractère, d’envie et de solidarité. C’est vrai que la qualité n’était pas au rendez-vous. Je ne vais pas dire que ce soir certains m’ont déçu, mais je suis tout de même en reste par rapport à la prestation de quelques joueurs. Cela arrive d’être dans un mauvais jour, mais je crois que nous aurions quand même pu et dû montrer autre chose que ce qu’on a fait aujourd’hui.

N’est-ce pas surtout dans l’entrejeu que le bât a blessé? Lokeren a mis le pied sur le ballon en première mi-temps. Sans avoir les statistiques sous les yeux, je pense que la possession de balle était clairement adverse. Et… cet entrejeu de Charleroi n’explose pas. Il donne un peu l’impression de ronronner. Il travaille comme un diesel. Il n’y a pas de verticalité. On se passe la balle, on se fait plaisir… mais on ne crée pas de danger. On ne frappe pas au but, on ne surgit pas de la deuxième ligne. N’est-ce pas cela le vrai problème du Sporting pour l’instant ?

Oui, peut-être… mais quand on jouait très bien et qu’il y avait de la verticalité, du mouvement et tout ce que vous voulez, on ne gagnait pas. C’est vrai qu’on a peut-être moins bien joué et qu’on est dans une période un peu difficile au niveau de la qualité du football. Cependant, on totalise 3 matches consécutifs sans défaite. Il est vrai qu’on aurait pu espérer un petit peu mieux aujourd’hui, mais je pense que le nul est logique. Il y a eu quelques belles occasions de part et d’autre. En deuxième mi-temps, on a sans doute hérité de l’une ou l’autre en plus. En première période, Lokeren avait la possession de balle et était vraiment bien dans le match. Voilà, c’est le foot. Un point, ce n’est pas assez… mais c’est mieux que rien. Aujourd’hui, il faut faire avec.

La tradition est de dire que l’on récupère à l’extérieur les points perdus à domicile. Vendredi, c’est déjà le Standard. J’imagine qu’on y va le couteau entre les dents.

On va d’abord récupérer du match d’aujourd’hui. Et puis, on verra. Je n’ai pas encore grand chose à dire sur ce match-là, puisque c’est dans six jours. Chaque match est différent. Je suis toujours dans le match de ce soir, pour l’instant.

Le match est terminé depuis quelques minutes et les joueurs ont entraînement en ce moment. Ce n’est pas punitif, c’était prévu. C’est parce que le match du Standard tombe plus tôt dans la semaine. C’est bien ça ?

Oui. Certains joueurs font un décrassage et d’autres effectuent un entraînement normal, en ce moment. Un entraînement un peu écourté bien sûr, mais avec des exercices normaux… C’était planifié comme cela. Il n’y a aucun problème particulier.


(source : rcsc.be)



dimanche 26 octobre 2008

Les heures de Siquet sont comptées


Le président met Thierry Siquet en cause

Le résultat du match et le comportement d'ensemble de l'équipe n'ont pas satisfait Abbas Bayat qui, à mots (presque) couverts, a été très dur à l'égard de Thierry Siquet : "Je ne suis pas déçu que du résultat mais à tous les niveaux. Nous manquons d'agressivité et je crois que c'est au niveau des entraînements que nous devons réagir. Il y a quinze jours, les joueurs ont bénéficié de pratiquement trois jours de congé qui ne se justifiaient pas. Or, je reste convaincu que nous avons les éléments de niveau. À vous de faire des conclusions.”

Et le président de poursuivre par des constatations chiffrées encore plus sévères : "Avec 11 points sur 27, nous sommes partis pour être impliqués dans la lutte pour le maintien car nous ne pouvons espérer mieux qu'une bonne quarantaine de points au bout du championnat. Je dois faire le nécessaire pour qu'il n'en soit pas ainsi. Une décision ? Je dois en prendre et j'en prends tous les jours. À chacun de prendre ses responsabilités.”

Alors que va-t-il se passer dans les heures à venir ? Une discussion avec Thierry Siquet ? "Vous ne croyez pas que j'en ai eu suffisamment ? Quand on a la chance d'être entraîneur en D1, il faut la saisir. Pour moi, chaque élément de la cellule doit avoir l'enthousiasme d'un gamin de 19 ans. Ce n'est, semble-t-il pas le cas.”

La conclusion d'Abbas Bayat est assassine : "Je ne dois pas attendre les matches que nous allons disputer prochainement face au Standard et à Bruges pour me faire une idée. C'était face à Courtrai, à Mons et à Lokeren que Charleroi devait récolter un maximum de points !"


(source : dhnet.be)


Abbas Bayat prêt à sacrifier Siquet


Le président de Charleroi ne mâche pas ses mots : le travail de son entraîneur ne le satisfait pas du tout.


Après la défaite concédée face à Courtrai, le 27 septembre dernier, Abbas Bayat s'était précipité dans le vestiaire carolo pour exprimer, sans langue de bois, sa façon de penser football à des joueurs qui avaient manqué, ce soir-là, de motivation, d'enthousiasme, d'esprit de groupe voire, carrément, de professionnalisme. Après ce coup de gueule en interne, le président n'avait fait aucune déclaration publique, espérant que ce message musclé adressé à chaud ferait réfléchir joueurs et entraîneurs. Des améliorations ont certes été constatées à Mons (partage) et au Germinal Beerschot (victoire) mais il restait à enfin offrir un spectacle honorable à des supporters qui ne se bousculent pas vraiment (moyenne de 7.000 en quatre matchs contre Roulers, le Cercle, Courtrai et Lokeren) au portillon du Mambourg depuis le début de saison.

Samedi soir, les Zèbres sont retombés à quatre pattes dans leurs travers contre une équipe de Lokeren qui a certes remarquablement man½uvré sur une pelouse qui, depuis la pose du nouveau revêtement, ressemble de plus en plus à une patinoire. Jamais, donc, l'équipe de Thierry Siquet n'a donné l'impression de pouvoir fournir une prestation digne des qualités que tout le monde lui reconnaît. Rapidement mené à la marque suite à un coup de tête de Golan, le Sporting hennuyer s'est porté à la hauteur du Sporting flandrien grâce à une superbe initiative de Yajour dont l'amortie, le dribble et le tir méritent tous trois la citation. La suite ne fut qu'une longue attente de cette étincelle qui aurait dû jaillir des pieds de Benjelloun, Sergio, Munjangi-Bia ou Théréau. Elle ne vint jamais.

Un quart d'heure après la fin des débats, on a eu droit, en revanche, à un feu d'artifice du président Bayat. Et si de manière surprenante, les murs des vestiaires n'ont cette fois pas tremblé, ce sont les oreilles de Thierry Siquet qui ont sifflé. Alors que, un étage plus haut, l'entraîneur de Charleroi fournissait des explications sur la médiocre prestation de son équipe, dans les sous-sols du stade, Abbas Bayat n'épargnait pas un coach qui, pour résumer, ne tire pas le maximum du groupe mis à sa disposition. Des propos présidentiels qui n'offrent pratiquement plus de perspectives d'avenir au Hutois. D'autant que le calendrier renseigne des rendez-vous au Standard et contre le FC Bruges. « Je ne suis pas content. En neuf parties de championnat disputées jusqu'à présent, Charleroi a peut-être été bon 1 ou 2 fois. Expliquez-moi comment une formation comme la nôtre possédant des internationaux et des éléments de grand talent ne parvient pas à s'exprimer convenablement. Si l'on ne manque pas de qualités, comment expliquer, alors, ce nombre de points insuffisants que l'on comptabilise après neuf journées. Je ne vois pas trente-six réponses possibles. Ce groupe ne travaille pas assez. Ou mal » pense Abbas Bayat qui reproche aussi à Thierry Siquet d'accorder trop de jours de congés à ses joueurs.

Fort de ce constat chiffré (11 points sur 27), la question relative au maintien de l'entraîneur n'a pas fait bondir un président qui semblait, bizarrement, très calme et très posé au moment de poursuivre l'évaluation de l'homme qui a hérité le 10 décembre 2007 des prérogatives de Philippe Vande Walle. « Je suis un dirigeant responsable. Chaque jour, que ce soit au club ou dans le cadre de mes affaires, je suis amené à prendre des décisions difficiles. Je m'exécute donc quand la situation l'exige. Le moment est-il venu d'agir ? Je me réserve le droit de ne pas évoquer la stratégie future. Mais vous constaterez comme moi que le premier bilan n'est pas bon du tout car nous sommes sur des bases qui nous amèneraient à un total de 40 points. Ce n'était pas notre objectif initial. »

Après le remarquable travail effectué par Jacky Mathijhssen, on savait que la succession du Limbourgeois ne serait pas évidente. Mais tant Philippe Vande Walle que Thierry Siquet, deux coachs néophytes à qui Abbas Bayat a voulu accorder une chance, se brûlent les ailes d'un pouvoir guère évident à assumer au Mambourg. « Après cette déconvenue contre Lokeren, je ne vais pas rappeler Thierry Siquet et son staff à l'ordre car je leur ai déjà exprimé mon point de vue récemment. Ce sont des adultes, ils savent donc ce que j'attends d'eux. Je veux voir des gens responsables et enthousiastes comme des gamins de 19 ans. Pour gagner contre le Standard, il n'est pas nécessaire d'insuffler de la volonté et de l'envie aux joueurs. Elles coulent de source. Mettre l'équipe dans les conditions idéales pour affronter Courtrai, Mons et Lokeren, voilà le vrai défi pour un responsable sportif. Je constate que nous prenons 2 points sur 9 dans ces duels largement à notre portée. »

Abbas Bayat va-t-il modifier l'emploi du temps de Siquet (comme il l'a déjà fait avec Brogno et Vande Walle, recasés ailleurs dans l'organigramme) et demander à Broos, Riga ou de Sart de prendre place sur le banc ?


(source : Le Soir)



A. Bayat fait le constat d'échec de Siquet

Il n 'est pas sorti de ses gonds. Il n'y a pas eu de gueulante dans le vestiaire comme ce fut le cas voici un mois suite à la défaite face à Courtrai. Abbas Bayat s'est exprimé face aux médias sur fond de colère froide.

Sans coup de sang. En posant un constat et en mettant directement en cause le staff sportif (qu'il a mis) en place. « Je suis très déçu, a d'emblée asséné le président de Charleroi. Avec le système instauré cette saison (NDLR : au moins trois équipes de D1 descendront) combien faudra-t-il de points pour éviter les barrages? 35? 39? 40? Nous en avons 11. Ce qui nous fait, à ce train-là, une petite quarantaine au mois de mai. Ça ne peut plus durer.»

«Je me fiche du Standard. C'est Lokeren qui compte»

Pas un seul instant, l'homme fort des Carolos ne doute de la qualité de son équipe : «Nous avons le capitaine des Espoirs français (NDLR : il parle de Chakouri). Il y a aussi des joueurs de grande valeur comme Yajour ou Benjelloun. Ce n'est pas possible de jouer comme ça. Il y a un manque évident de travail. Récemment, les joueurs ont eu trois jours de congés (NDLR : plutôt deux jours et demi pendant la trêve internationale). Il n'y a qu'un entraînement par jour quatre fois par semaine. Pffff. Ce n'est pas assez!»

Le récent 5/9 (flatté) de ses Zèbres ne tempère en rien le jugement du décideur carolo : «Vous avez vu la victoire au Germinal, non? Elle tenait du miracle. L'équipe joue mal. Moi, je me fiche du match contre le Standard! Il vaut trois points, pas plus. Moi, j'attends des résultats face à Courtrai, Mons ou à Lokeren. Et là, je ne vois rien.»

Et quand il évoque la position de Thierry Siquet, Abbas Bayat n'est pas tendre : «Je prends des décisions chaque jour à chaque minute dans mes affaires. Mais je ne sais pas être partout. Chacun doit assumer ses responsabilités. Et dire que c'est une chance inouïe d'être entraîneur en Division 1!»

Que des débutants à part Waseige et Mathijssen

Justement, cette «chance inouïe», le président du Sporting est spécialiste pour la donner à des «débutants». Il y a eu M. Ferrera, Scifo, Delangre, Brogno, Vande Walle et maintenant Siquet. Il y a bien eu Robert Waseige venu effectuer une pige en demi-teinte, mais, finalement, Jacky Mathijssen est le seul entraîneur (déjà confirmé) qui ait réussi... presque à la mesure des ambitions présidentielles. «Oui, ça a marché durant une saison et demie, estime, un peu chichement, Abbas Bayat. Avec M. Mathijssen nous nous sommes stabilisés. Il fallait ensuite faire un pas en avant. Mais ça fait... dix ans (sic!) que je cherche un entraîneur! Un gars qui ait de l'enthousiasme, comme moi. Pas un qui est satisfait avec ça! (NDLR : en désignant le terrain)»

(source : actu24.be)


Charleroi - Lokeren : 1-1



Charleroi et Lokeren ont partagé l'enjeu. Les occasions se faisaient voir de part et d'autre. Golan ouvrait le score après à peine deux minutes de jeu, Iajour rétablissait ensuiote l'égalité à la demi-heure.

La seconde période fut bien moins agréable à suivre. Pas grand-chose à se mettre sous la dent. Lokeren signe son cinquième partage de la saison.

(source : sport.be)

samedi 25 octobre 2008

RCSC - Lokeren : l'avant match



Dans le cadre de la 9e journée de la Jupiler Pro League, le Sporting de Charleroi reçoit le Sporting Lokeren Oost-Vlaanderen, dans ses installations du Stade du Pays de Charleroi, ce samedi 24 octobre.
Georges Leekens a sélectionné les joueurs suivants :
Barry Boubacar, Bouabe, Camara, Carevic, De Pauw, Demiri, Doll, Dupré, El Mouataz, Golan, Lazic, Maazou, Mbayol, Muharemovic, Overmeire, Pavlovic, Strul, Tambwe, Tshilola Tshinyama.
Thierry Siquet – entraîneur du RCSC – a opéré la sélection suivante pour les Zèbres :

Laquait, Dewolf, Baguette, Chakouri, Vandenbroeck, Sbai, Jehan, Defays, Leilla,Fabris, Sergio, Miceli, Chabaud, Smolders, Mujangi Bia, Théréau, Orlando, Makiese, Habibou, Iajour, Benjelloun, Digiugno.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Laurent Colemonts assisté par Messieurs Xavier Decocq et Patrick Plumes.

Le 4e arbitre sera Monsieur Michel Etienne.

Le coup d’envoi sera donné à 20h00.


(source : rcsc.be)

Un vrai renouveau carolo ?



Comme l'ont remarqué plusieurs Zèbres : «Tout le monde parle de Lokeren comme d'une bonne surprise du début de saison. Mais si on les bat... nous aurons le même nombre de points!» Les chiffres sont effectivement implacables. Et justement, Thierry Siquet en a d'autres : «Les Waeslandiens affichent la meilleure défense avec seulement cinq buts encaissés (NDLR : Bruges en a pris quatre, mais a un match en retard). Ils possèdent aussi en leurs rangs le meilleur buteur. Ça veut tout dire.»

Et Charleroi, dans tout ça? Les Carolos se sont donnés un peu d'air au classement grâce à quatre points arrachés à Mons et au Beerschot. Sans pour autant convaincre dans le jeu, mais en misant (surtout au Kiel) sur une grosse mentalité.

Siquet en retrait

«Mais si on veut confirmer notre renouveau, on doit absolument battre Lokeren», poursuit l'entraîneur des Zèbres qui, suspendu pour deux rencontres (suite à son exclusion à Anderlecht) ne sera pas dans le dug out mais... juste derrière. «La configuration des lieux, à Charleroi, fait que je serai 1,50 mètre plus loin que d'habitude. Cela ne changera rien pour moi». Ni pour Mario Notaro, adjoint dans les faits, mais T1 officiel (licence oblige) des Zèbres. Thierry Siquet, privé de Kere devrait reconduire l'équipe qui s'est imposée la semaine passée. Avec le duo Yajour-Benjelloun en pointe. Ce qui ne fait pas que des heureux. On songe à Théréau ou à Habibou. Mujangi Bia, dont le mollet est parfaitement guéri, ne devrait pas pour autant commencer. Mais, lui, le prend avec philosophie. « Ce n'est pas anormal si l'entraîneur remet ceux qui ont pris trois points la semaine passée. Je serai ravi d'aider l'équipe en cours de match.»

Elle en aura peut-être besoin.


(source : actu24.be)

"Exploitons nos valeurs propres !"



Frank Defays a la foi qui peut faire basculer les solides Waeslandiens


Parce qu'il est l'un des footballeurs les plus réceptifs du pays (si pas le plus) et qu'il se comporte en vrai capitaine, on a pour habitude de consulter Frank Defays quand cela ne se passe pas bien au sein des troupes zébrées. Juste retour des choses, il était logique que nous le contactions alors que les Carolos viennent de traverser leur semaine la plus paisible depuis le début de la saison. C'est enfin sous l'effet d'une victoire qu'ils vont aborder un match au Mambourg. Mais pas n'importe lequel : "Je sais qu'il y en a beaucoup mais il s'agit d'un véritable match-clé qui est clairement susceptible d'orienter notre parcours. À nous de bien négocier ce rendez-vous et nous serons probablement lancés dans le championnat qui pourrait dès lors nous ouvrir des horizons."

Il faut cependant tenir compte de la valeur de l'adversaire. Lokeren n'a concédé qu'une seule défaite (lors de la troisième journée, à Genk) tandis que les Waeslandiens n'ont encaissé que deux buts sur leurs quatre déplacements précédents (seuls les Brugeois du Club ont fait aussi bien) et on sait que Georges Leekens n'a pas son pareil pour mettre au point une tactique défensive. Or les Zèbres qui ont généralement éprouvé toutes les peines du monde à trouver la faille (au cours des matches disputés par Charleroi face à Roulers et Courtrai) devront faire sauter le verrou. Frank Defays ne veut pas en déduire que la tâche sera difficilement surmontable : "Nous ne devons pas nous focaliser sur les valeurs des Lokerenois mais plutôt employer les nôtres. Sous l'effet de deux résultats positifs à l'extérieur, nous sommes dans une mini-spirale positive qu'il faut exploiter au maximum. D'autant que nous sommes désormais animés d'un formidable état d'esprit. La victoire que nous avons arrachée au Kiel nous est restée en tête et nous a placés dans un contexte extrêmement favorable."

Le capitaine du Mambourg qui, soit dit en passant, y accomplit sa dixième saison transpire la sérénité : "Pour vaincre de tels adversaires que nos visiteurs, nous devrons à la fois conserver la force de caractère que nous avons affichée face aux Anversois et retrouver les gestes qui nous permettent de développer un football aussi attrayant qu'efficace !"

(source : dhnet.be)