dimanche 30 novembre 2008

Moia : "Il est possible que je signe à Charleroi"

Massimo Moia ne devrait pas prolonger son bail à La Gantoise. Le défenseur a déjà refusé une prolongation de trois ans et il compte bien quitter le club à la fin de la compétition. Un départ au mercato hivernal est également possible car cela permettrait aux Buffalos de récolter un peu d'argent de son transfert puisqu'il arrivera prochainement en fin de contrat. La rédaction de FootGoal.net s'est entretenue avec le joueur pour faire le point sur sa situation.

« Je préfère partir », nous expliquait le joueur. « On m'a proposé de prolonger mon contrat de trois ans mais les conditions n'étaient pas les bonnes pour moi. Et j'ai remarqué l'intérêt de plusieurs clubs entre-temps. J'ai donc envie de connaître quelque chose de nouveau. » « D'après ce que mon agent m'a dit, il est possible que je joue à Charleroi ou à Genk dans les prochains mois. Tout le monde a entendu qu'il y aurait des intérêts de la part de ces deux clubs. Mais bon, ce sont mes managers qui font le travail et je ne m'en occupe pas. Mes objectifs sont de jouer le plus possible pendant deux ou trois années et puis de partir à l'étranger. J'aimerais vraiment partir un jour en Italie. »


(source : footgoal.net)

Zulte Waregem - Charleroi : 4-2 !




Zulte Waregem
s'est montré dans un beau jour en défaisant Charleroi sur le score de 4-2. Au quart d'heure de jeu, Leye servait Roelandts qui trouvait l'esseulé Matthys. Ce dernier ne se privait pas de faire parler la poudre. Quelques minutes plus tard, suite à une faute sur Habibou, Smolders rétablissait l'égalité sur penalty en trompant Bossut. Dix minutes plus tard, c'est Leye qui redonnait l'avance à Zulte en raison d'une faute de Vandenbroeck sur Meert dans les seize mètres. Zulte poursuivait sur son élan et Tim Matthys faisait 3-1 de la tête juste avant la pause sur un coup de coin de Berrier.

En seconde période, les locaux montraient bien qu'ils n'étaient pas rassasiés. Les offensives se multipliaient. Meert par deux fois et Leye butaient sur Laquait. Finalement, Leye trouvait encore le chemin des filets à la 68-ème, à nouveau sur un bon coup de coin de Berrier. Zulte dictait sa loi, Charleroi était dos au mur. Théreau redonnait quelque peu espoir à ses couleurs en réduisant l'écart en fin de match mais le marquoir ne bougeait plus.

Zulte Waregem enregistre une victoire qui fait du bien. Charleroi espérait ramener un point de ce déplacement à Zulte, mais les hommes de Siquet repartent bredouille.


(source : sport.be)

Interview de Benjelloun



Abdessalam, comment va ton genou ? Quand penses-tu pouvoir être à 100% ?

Mon genou va mieux. Je ressens encore des petits problèmes, mais ça va dans le bon sens de la revalidation. Je suis seulement à 50 ou 60 % de ma condition physique optimale. J’ai beaucoup de problèmes aussi au niveau familial : le décès de mon père et d’autres problèmes familiaux. Quand tu es footballeur, si ton physique est bon, mais que tu as des problèmes dans la tête, tu ne peux rien faire de valable. Tu veux, mais tu ne peux pas. La condition physique revient avec le staff médical. Les kinés et le docteur Willem font du très bon boulot. Il faut maintenant que le mental suive…

Des mauvaises langues disent que tu es venu en convalescence à Charleroi. Que réponds-tu ?

Non, je suis venu ici pour jouer. Si j’ai eu des problèmes de santé ou des problèmes familiaux, il faut qu’on comprenne que je ne les ai pas cherchés.
Que penses-tu du noyau actuel du Rcsc ?
Je pense que c’est un bon noyau avec pas mal de jeunes et un bon entraîneur, qui est jeune lui aussi. Il n’a pas trop d’expérience, mais il apprend très vite. L’équipe a besoin de 2 ou 3 joueurs pour se renforcer en janvier pour jouer le top 5. Si l’équipe reste comme cela ? On va gagner un match, puis faire deux matches nuls, puis perdre un match… Bref, ce sera comme maintenant. L’équipe n’est pas régulière. Pourtant, nous avons un bon noyau.

Y a-t-il une bonne entente dans l'équipe… ou êtes-vous tous du genre "chacun dans son coin" ?

Non… il y a un bon groupe et il n’y a pas de clans. C’est normal si, à un moment, on parle arabe. C’est qu’on est entre Marocains… mais ça n’arrive que rarement. C’est un bon groupe, aussi bien dans le vestiaire que sur le terrain. Il n’y a qu’une équipe et pas de clans entre nationalités.
En fin de compte, qu'est-ce qui t'a décidé à signer au Sporting de Charleroi ?

Iajour, parce que j’ai une relation très forte avec lui. Cela fait 6 ans que je le connais et c’est plus que mon frère. On a beaucoup de choses en commun. Il est parvenu sans trop de problèmes à me convaincre.
Que penses-tu apporter à l'équipe ?

Je pense apporter mon expérience de 2 ans et demi en Écosse… Cela doit me permettre d’aider une équipe jeune. Je sens que je suis capable d’empiler les buts et donc d’aider l’équipe à accéder à la cinquième place.

Un regret de ne pas avoir été recruté par les Mauves ? Penses-tu avoir le niveau d'Anderlecht ?

En football, tu ne peux pas avoir de regrets. Si tu prends la décision de signer un contrat, c’est parce que c’est toi qui l’as décidé. C’est vrai que n’importe quel footballeur, si on lui demande, dira qu’il veut évoluer dans une équipe capable de jouer en Champion’s League… mais, comme je l’ai déjà dit, c’est le destin. Question niveau, Anderlecht n’est pas le Barça ou le Real. On a joué contre eux et c’est sur un coup de dé que nous avons été battus. Oui, j’ai le niveau pour jouer à Anderlecht.

Dans le cas où les dirigeants de Hibernian souhaitent te récupérer et ceux de Charleroi souhaitent te garder, pour quelle équipe opterais-tu?

Pour l’instant, on ne parle pas de cela. On parle des matches à jouer. Peut-être qu’en janvier, je vais rester. Peut-être que je partirai. Le Sporting a une option d’achat en janvier, mais je répète que si je veux partir, je partirai. Si je veux rester, je resterai. C’est un transfert compliqué mais, effectivement, il y a une option d’achat en janvier… avant le 10, exactement. A cette date, il est possible que je retourne à Hibernian ou même que je me dirige vers une autre équipe. Il reste un mois et demi. Avant cela, il y a le championnat ! La Belgique, je m’y plais pour l’instant et je n’ai pris aucune décision. Demain matin (ndlr : lundi 24 novembre), je pars deux jours en Ecosse pour régler divers problèmes (banque et autres) à Edimbourg… Pour l’instant, rien n’est dit, rien n’est fait.

Un mot sur les supporters de Charleroi ?

J’ai senti qu’ils avaient de l’amour pour moi. Lors de mon but contre Roulers, en plus à domicile, j’ai ressenti qu’ils m’appréciaient. Je les en remercie beaucoup. Que je reste ou que je parte, je les remercierai beaucoup. C’est important pour un joueur de se sentir soutenu. Ce sont de bons supporters qui sont derrière leur équipe. Je pense qu’ils ont besoin d’un grand club. Ils devraient venir plus nombreux pour remplir les tribunes du stade. Ils suivent leur équipe lors des déplacements… et pourtant ce n’est pas facile parce que ça coûte cher. C’est bien de les sentir nous pousser vers la victoire : c’est motivant.

Accepterais-tu d’être le parrain d’un club de supporters marocains du RCSC ?

Bien sûr. Pas de problèmes.

Après avoir offert la Coupe d'Écosse à Hibernian, vas-tu offrir la Coupe de Belgique à Charleroi ?

Oui… c’est réalisable. La Coupe, c’est spécial : ça se joue sur un voire deux matches. Tout est possible, même contre des grandes équipes. Le Cercle de Bruges est prenable. A Hibernian, on disait que nous n’aurions aucune chance… mais on l’a quand même gagnée 5-1 en finale. Toute l’équipe savait qu’on ne pouvait pas gagner le championnat, mais la Coupe, en un match, c’était faisable… et on l’a fait.

A quelle place vois-tu le Sporting terminer sa saison ?

5e, j’espère. 5e, c’est possible.


(source : rcsc.be)



samedi 29 novembre 2008

Zulte Waregem - Sporting de Charleroi : l'avant match.


Ce samedi 29 novembre, les Zèbres se déplacent au Regenboogstadion – le Stade Arc-en-Ciel – pour affronter le SV. Zulte-Waregem, dans le cadre de la 14e journée de la Jupiler Pro League.

Les statistiques des trois confrontations entre les deux équipes sur le terrain de Zulte-Waregem sont en faveur des locaux : un singlant 3-0 en 2005-2006 (buts de Sergeant et doublé de D’Haemers) ; 1-0 en 2006-2007 (but de Matthijs) et un nul 2-2 en 2007-2008 (Akpala, Théréau et Van Nieuwenhuyze, Buysse).

Avec 14 points, notre adversaire du jour occupe la 11e place du classement général actuel… juste derrière le Sporting de Charleroi.

Privée des services de S. Colpaert et de T. Matton, l’équipe de Francky Dury devrait s’articuler autour du onze suivant : S. Bossut, L. Reina, B. Van Zundert, K. D’Haene, S. Minne, S. Meert, K. Roelandts, L. Van Nieuwenhuyze, F. Berrier, M. Leye et T. Matthys.

De son côté, Monsieur Thierry Siquet a opéré la sélection suivante pour le Sporting de Charleroi :
Laquait, Baguette, Dewolf, Defays, Sbai, Kere, Vandenbroeck, Diallo, Lella, Camus, Chabaud, Smolders, Miceli, Orlando, Habibou, Makiese, Di Giugno, Théréau, ainsi que deux joueurs ayant disputé la rencontre de vendredi avec le noyau Espoirs.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Christophe Delacour assisté par Messieurs Bart Vandeweghe et Laurent Castel.

Le 4e arbitre sera Monsieur Filip Wille.

Le coup d’envoi sera donné à 20h00.


(source : rcsc.be)

«Je devais être décisif»



Depuis plusieurs semaines, Fabien Camus est de retour en forme à Charleroi. Il ne veut toutefois pas l'étiquette de messie.




Fabien Camus, après une mi-temps à Mouscron et un match face à Tubize, on vous considère comme le messie?

Le messie... Houla! Faut pas exagérer, hein. Je me sens bien, je me donne à fond, et voilà. Mais je sais aussi que je reviens d'une grosse blessure au genou et que je peux avoir un moins bon jour.

Lors de votre retour il y a quinze jours, vous avez d'emblée marqué un but. Au match suivant, vous avez délivré deux assists...

Il fallait que je marque un but. Tout de suite! Je le voulais pour qu'on... me laisse tranquille. La saison passée, en début de championnat, j'ai livré quelques bonnes prestations, mais je n'ai pas été décisif. Alors, on a vite tiré des conclusions et je pouvais lire dans la presse que je n'étais pas bon. Cette fois, je me suis dit : si je marque, on dira de toute manière que j'ai fait un bon match. Et ça a fonctionné.

La balle entre les jambes du Hurlu Mark Volders, c'était fait exprès?

Bien sûr que non. Celui qui marque de cette manière et qui déclare que c'était voulu, c'est un menteur. Je voulais placer à côté du gardien.

Votre impact sur l'équipe est indéniable, non?

Je suis en confiance. J'ai fait de bonnes prestations avec les Espoirs. Et puis, je veux absolument éviter des commentaires du style «il revient de blessure, il a besoin de temps, etc». Non, si je joue, c'est que je suis à 100 %.

Mais le staff a dû freiner vos ardeurs en début de saison.

J'ai voulu revenir trop vite. Six mois et demi après l'opération. J'ai rejoué vingt minutes à Mons, mais c'était trop tôt. Je me suis alors blessé à la cuisse.

Votre blessure et votre indisponibilité vous ont un changé?

C'est inévitable. Je suis loin de ma famille (NDLR : dans le sud de la France) et de mes amis. Quand on se retrouve seul, à se farcir d'interminables séances de kiné et de rééducation, c'est dur. Depuis, je suis sérieux et assidu.

Vous ne l'étiez pas avant?

(Sourire) Je savais que vous alliez me demander ça. Je suis donc ENCORE PLUS sérieux et assidu. Disons que si j'ai un coup de fatigue à l'entraînement, plutôt que de ralentir, je mets les bouchées doubles car je mesure la chance que j'ai.

Comment s'est faite votre réintégration dans le groupe?

Petit à petit. Le coach me reprenait sur le banc en sachant pertinemment bien que je ne jouerais pas. Mais j'étais là, avec l'équipe. Ça m'a permis de retrouver des premières sensations de match.

Comment estimez vous l'équipe de cette saison?

Plus forte que l'année passée. La saison passée, j'avais l'impression que les jeunes où les nouveaux avaient trop besoin de l'équipe et pas l'inverse. Cette année, il y a plus de qualités, d'expérience, de concurrence.

Il y a aussi beaucoup de tension?

Non. Pas plus ni moins. C'est juste une impression. L'altercation entre Iajour et Habibou, c'est le genre de truc qui arrive dans tous les clubs du monde.

Mais Iajour a quand même été privé de match?

C'est tombé sur lui, il a servi d'exemple. L'entraîneur devait recadrer les choses. Faire comprendre que non, tout n'est pas permis dans un club. Et que celui qui ne respecte pas les consignes de la vie en groupe est susceptible de ne pas respecter les consignes en match. De toute manière, pour moi, du moment que ça se passe bien sur le terrain, le reste, ce n'est pas mon problème.


(source : actu24.be)



Deux clubs hollandais pour Smolders.



Tim Smolders
va sans doute beaucoup faire parler de lui lors du prochain marché des transferts. Le milieu de terrain est une valeur sûre pour le Sporting de Charleroi et son départ pourrait laisser un vide dans le club zébré. La direction va devoir prendre une bonne décision car plusieurs clubs sont intéressés et c'est leur dernière chance de pouvoir obtenir un peu d'argent de son transfert.

Smolders pourrait terminer la saison à Charleroi mais il quittera alors le club gratuitement car il sera en fin de contrat. S'il quitte les Carolos lors du mercato hivernal, alors la direction de Charleroi pourra obtenir un peu d'argent. Cependant, le joueur manquera sans doute à Thierry Siquet. Le coach devra trouver au plus vite un joueur capable de le remplacer. L'agent de l'ancien joueur du Club de Bruges, Jacques Lichtenstein, a confié au journal Het Nieuwsblad que deux clubs hollandais étaient intéressés par les services de son joueur. Ayant déjà évolué aux Pays-Bas avant son arrivée au Mambourg, Smolders ne devrait pas avoir des difficultés pour y rejouer. En Belgique, deux équipes ont manifesté leurs intérêts. Il s'agit de La Gantoise et du Sporting de Lokeren.

(source : footgoal.net)

"Notre Sporting doit grandir"



Frank Defays revient et doit de nouveau taper sur le même clou

Si Charleroi n'a pas remporté le moindre trophée en cent ans, c'est parce qu'il flanche inévitablement sur une saison.

Toujours susceptibles de vaincre les meilleurs, les Zèbres trébuchent régulièrement là où on croit qu'ils vont accomplir un pas en avant.

Encore récemment, l'équipe du Mambourg a forcé deux grosses performances face à celles du Standard et du Club Bruges mais a sombré, l'espace d'une mi-temps, face à Mouscron. Rétabli d'une lésion aux ischio-jambiers, Frank Defays, qui reprend son bâton de capitaine, prononce un discours éternel :

"J'ai toujours dit que notre Sporting grandirait à partir du moment où il ne s'arrêtera pas à des exploits isolés. Nous devons respecter tous nos adversaires mais pour acquérir un statut plus élevé, nous devons également confirmer des résultats probants lorsque nous rencontrons des oppositions que l'on considère à notre portée. Précisément, nous n'avons pas le droit de retomber dans nos travers au stade Arc-en-Ciel de Waregem !"

Il est vrai que le test sera d'importance : "Chaque semaine, on se demande de quel côté nous allons basculer. Ou bien nous nous positionnons au classement ou bien nous replongeons dans le doute."

Cette fois, il faut également tenir compte du fait que Charleroi ne gagne jamais sur les bords du Gaverbeek : "L'an passé, nous avions bénéficié d'un avantage de deux buts. Nous savons que ce déplacement est difficile à négocier mais il faudra surmonter l'obstacle. D'autant que nous ne manquons pas d'atouts, avec notamment le retour au premier plan de Fabien Camus. J'ai également constaté que Cyril Théréau s'était très bien entraîné tout au long de la semaine écoulée."

mais cela va-t-il se révéler suffisant ?

"La seule vérité existe sur le terrain, ponctue Frank Defays. Je sens bien notre groupe mais ce sentiment ne signifie rien..."


(source : dhnet.be)

vendredi 28 novembre 2008

La sélection pour Zulte Waregem



Thierry Siquet a opéré la sélection suivante pour la rencontre Zulte-Waregem-RCSC de ce week-end :

Laquait, Baguette, Dewolf, Defays, Sbai, Kere, Vandenbroeck, Diallo, Lella, Camus, Chabaud, Smolders, Miceli, Orlando, Habibou, Makiese, Di Giugno, Théréau.

Deux joueurs supplémentaires seront repris à l'issue du match des Espoirs, auquel sont conviés Benjelloun, Iajour et Chiarelli.

Sont indisponibles : Jehan (état grippal), Chakouri (mollet), Sergio (adducteurs), Oulmers, Bia (cuisse).


(source : rcscbe)

« Je veux vraiment m'en aller en janvier »


Malgré ses buts importants contre le Standard de Liège et le Sporting de Lokeren, Mohsine Yajour ne fait pas l'unanimité au Sporting de Charleroi. L'attaquant marocain aurait été violent lors d'un entraînement. D'ailleurs, son attitude ne serait pas bonne en ce moment. Le joueur s'est exprimé dans la presse et a déclaré qu'il voulait quitter le Mambourg au plus vite.

« Personne n'a encore rien fait pour que ma femme vienne me rejoindre en Belgique », expliquait le joueur dans la dernière édition du journal La Meuse. « Cela fait maintenant trois mois que j'attends. Il y a aussi d'autres soucis, comme cet incident avec Habibou. On a voulu me faire passer pour le mauvais. Je veux vraiment m'en aller en janvier. » Reste maintenant à savoir si la direction zébrée acceptera que celui-ci quitte le club alors qu'il n'était arrivé qu'en juillet dernier. D'ailleurs, il a encore un contrat jusqu'en 2010 dans le club Carolo.


(source : footgoalnet)

« Il n'y a encore rien de fait avec La Gantoise »

Ce matin, le journal Het Laatste Nieuws annonçait que Tim Smolders allait quitter le Sporting de Charleroi lors du prochain mercato pour rejoindre La Gantoise. La rédaction de FootGoal.net a contacté le milieu de terrain pour lui demandé s'il était proche de signer un contrat de 3,5 saisons dans le club gantois. Le médian nous a confié qu'il n'était au courant de rien. Cependant, il a déclaré qu'il ne serait pas contre le fait d'aller à Gand.

« C'est vrai que La Gantoise s'intéresse à moi », nous expliquait le joueur. « Je ne peux que confirmer cela. D'autres équipes sont intéressées d'ailleurs. Cependant, je n'ai encore rien signé à Gand et je n'ai jamais eu de conversation avec Michel Preud'homme. Je ne sais pas d'où vient cela mais ce n'est pas vrai. Mais bon, je ne dis pas que cette équipe ne m'intéresse pas. Justement, il s'agit d'une équipe intéressante pour moi. Mais ils vont devoir passer par la direction du Sporting de Charleroi avant de pouvoir parler avec moi. » « J'ai lu que Mogi Bayat ne voulait pas réaliser de transfert avant le début du mercato donc on va devoir un peu attendre. Je sais également que des équipes étrangères me veulent. En tout cas, je ne prolongerai pas mon aventure au Mambourg. Tout le monde sait pourquoi. Disons qu'il s'est passé des choses que je ne trouve pas correctes en début de saison. Que ce soit dans le monde du football ou dans la vie quotidienne et cela ne peut pas arriver. En tout cas, je garderai toujours les supporters Carolos dans mon cœur. Je n'oublierai jamais comment ils m'ont accueilli. Je pense que c'est pareil aussi pour eux. On ira encore boire des verres ensemble quoi qu'il arrive. »

(source : footgoalnet)

"Nous sommes toujours en danger !"


Le Sporting sera soumis à des tests face à des adversaires... à sa portée


Thierry Siquet prépare la fin de l'année civile en toute quiétude.

Au fait, nous avons demandé à l'entraîneur des Zèbres si la perspective de rencontrer encore les Flandriens de Zulte-Waregem, les Anversois de Malines et les autres Flandriens de Dender (donc des adversaires a priori peu redoutables) ne relevait pas d'un grand danger pour des Carolos peu enclins à se distinguer en pareille circonstance.

"Dans un parcours footballistique, il n'y a rien de facile. Précisément, nous sommes, et nous serons, chaque semaine en danger !"

En fait, Charleroi est, quelque part, au pied du mur avec un programme qui ne semble pas lui convenir. C'est donc le moment ou jamais pour l'équipe de Thierry Siquet de démentir une légende tenace : "Justement, on ne nous pardonnera pas l'erreur. C'est bien dans ce genre de contexte exigeant que nous risquons gros."

Les pensionnaires du Mambourg devront, en outre, composer avec des défections de marque.

Ainsi, Majid Oulmers, qui reviendra juste de son stage de réhabilitation à Capbreton, reste indisponible, mais deux éléments qui sont susceptibles de pallier la défection du médian franco-marocain sont également hors course. Geoffrey Mujangi Bia n'est pas débarrassé d'une lésion au mollet alors que Remi Sergio est contrarié par ses adducteurs.

Tout comme il faut tenir compte des incertitudes concernant Tim Smolders (genou) et de Mohamed Chakouri (mollet) qui devraient cependant être en mesure de tenir leur place ce week-end.

Le stratège campinois s'éloignant indéniablement du club carolo.


(source : dhnet.be)

jeudi 27 novembre 2008

"Pas de souci, on connaît la règle du jeu"



Thierry Siquet n'est pas préoccupé par le départ annoncé de Tim Smolders

Au lendemain d'une victoire rafraîchissante et à la veille d'un déplacement qui n'excite pas les médias, il se passe néanmoins toujours quelque chose au Mambourg. Dans les sphères duquel il est beaucoup (et surtout) question de Tim Smolders. L'excellent - et attachant - médian campinois, qui sera en fin de contrat (donc libre) en juin prochain, est inévitablement en partance. Avec la forte probabilité de rallier son prochain club dès le mercato d'hiver.

On a appris que Lokeren et La Gantoise étaient en pointe quant à son acquisition, mais l'homme se veut discret. Une attitude qui confirme sa bonne éducation. Lui aussi, fidèle à sa personnalité, Thierry Siquet ne s'étend pas non plus sur le sujet : "Je n'y pense pas. On connaît la règle du jeu mise en place depuis quelques années. À savoir que tous les joueurs sont susceptibles de partir en cours de saison. Il faut composer avec ce facteur."

D'autant que Tim Smolders n'a jamais posé et ne pose pas le moindre problème : "Non. Tout se passe normalement avec lui."

(source : dh.be)

mercredi 26 novembre 2008

Émulation en cocon...



Thierry Siquet n'avait pas à justifier ses choix de sélection

Thierry Siquet n'a pas enregistré les commentaires de Mogi Bayat selon lesquels sa sélection de samedi dernier était assez contestable. Des propos que le manager du Mambourg a dicté via la presse et qui démontrent qu'il ne veut pas laisser les mains libres à son entraîneur : "Je n'ai rien lu, je n'ai eu aucun écho et je continue mon travail."

Selon l'expression consacrée, y a donc pas de lézard . D'autant qu'au bout du compte, les choses se sont bien terminées pour Charleroi.

La reprise des entraînements de mardi s'est bien passée, avec la présence de Mouhssine Iajour qui est donc redevenu en grâce (c'était prévu et d'ailleurs précisé avec pertinence par Mogi Bayat en personne) après l'incident que l'on a répertorié.

Revenons-en aux événements du match Charleroi - Tubize qui ont renforcé Thierry Siquet quant à son potentiel offensif : "Il existe car nous pouvons employer un bel éventail en la matière. Cela étant, aucun de nos attaquants ne s'est encore vraiment imposé. Que ce soit en raison d'une quelconque blessure ou bien d'au-tres paramètres."

Pour ce qui est des nouvelles, Frank Defays et Cyril Théréau, qui sont en bonne voie de guérison, se sont appliqués à des entraînements individuels poussés qu'ils ont bien supportés alors que Geoffrey Mujangi Bia (toujours inemployable ) a poursuivi son programme spécifique. Enfin, Salah Sbaï a soigné sa cheville.

Les jours à venir nous éclaireront sur l'évolution de ces joueurs contrariés.


(source : dh.be)

Les brèves.



* Deux entraînements au menu d’hier. Les terrains en herbe étant gelés, les zèbres ont travaillé sur le synthétique.

* Yajour, écarté pour raison disciplinaire, à repris l’entraînement avec le noyau A et avec le sourire paraît-il !

* Defays souffrant d’une élongation à la cuisse, est optimiste pour le déplacement de Zulte-Waregem. Tout comme Théréau (ligament du genou enflammé) devrait être apte pour ce samedi.

* Mujangi Bia est toujours soigné par caisson hyperbare ( en panne hier), est out pour ce week-end.

* Sbai souffre toujours de la cheville et est resté aux soins hier. Quant à Fabien Camus, il s’est entraîné tout à fait normalement.

* Benjelloun qui à reçu l’autorisation pour partir deux jours en Ecosse pour régler quelques formalités et reprendre des effets personnels, est attendu à l’entraînement de ce jour.

* Tim Smolders devrait plus que probablement nous quitter au mercato. Le flandrien avoue avoir des contacts avec deux clubs, Lokeren et La Gantoise…


(source : mambourg-charleroi.be)


Bruits de vestiaires à Charleroi

Namur et Charleroi poursuivent leur collaboration et Smolders est courtisé

Tim Smolders partita-t-il à Gentbrugge? Ou rejoindra-t-il Georges Leekens à Lokeren?


Charleroi : Namur de plus en plus proche

Après avoir prêté plusieurs jeunes à Namur en début de saison, le Sporting suit avec intérêt les évolutions sportive et financière des Merles. Mogi Bayat et Jean-Claude Baudart se voient d’ailleurs régulièrement et les liens entre les deux clubs wallons sont appelés à se renforcer. Est-ce à ce titre que Dante Brogno est cité comme possible futur T1 namurois ?

Smolders : poker entamé

La partie de poker a commencé autour de Smolders. “Je suis certain qu’il va signer à Gand ! Nous sommes arrivés trop tard...” affirme à présent le président de Lokeren. Ce à quoi le manager des Buffalos répond : “Il nous intéresse... mais pour le mois de juin !” Tim reconnaît l’intérêt des deux clubs : “C’est du concret et ce sera sans doute un de ces deux-là, mais j’aimerais être fixé au plus vite.”


(source : dh.be)

mardi 25 novembre 2008

« Je ne me vends pas bien!»


Entraîner le Sporting de Charleroi n'a jamais été une mince affaire. Il est vrai qu'avec la famille Bayat aux commandes, les résultats doivent suivre et le caractère doit être vraiment bien trempé. Découvrez la face cachée d'un homme simple avec les pieds sur terre.


Est-ce vous avez le temps d'avoir une autre passion à côté du football?
Non pas vraiment! A côté du football, j'essaie de consacrer la majeure partie de mon temps à ma famille. C'est très diffcile de se retrouver à quatre, avec ma femme et mes deux filles, au même moment en même temps! Et quand on y arrive, cela ne dépasse pas une heure... La vie d'entraîneur est bien plus contraignante que celle de footballeur. Je dois à présent préparer les entraînements, les matches, visonner d'autres équipes,... On doit penser à tout, je me réveille même parfois pendant la nuit!

Pas trop déçu de n'avoir que des filles et pas de futur footballeur?
Non, pas du tout. Je voulais absolument au moins une fille. Le plus important c'est que les enfants soient en bonne santé. Le reste ce n'est pas important.

Quelle genre d'éducation avez-vous eu?
J'ai eu beaucoup de chance. Mes parents m'ont laissé faire ce que ce que je voulais. A l'âge de 17 ans, Monsieur Pavic m'a demandé d'intégrer le noyau des pros du Standard et du jour au lendemain j'ai décidé de laisser tomber l'école! C'était tout de même assez risqué. Aujourd'hui, ce serait une folie! Même si, de nos jours, certains jeunes disposent d'un diplôme et ne savent pas quoi faire avec. J'ai une éducation basée sur le respect et l'honnêteté. Je suis quelqu'un d'assez calme, on forme un beau couple avec ma femme qui, elle, est vraiment impétueuse.

On a l'impression que vous vous vendez mal parce que vous êtes trop calme, discret?
Je n'ai pas besoin de faire de déclarations tapageuses et d'être au centre d'une conversation. C'est vrai que je ne fais pas beaucoup parler de moi. Peu de gens se rappellent que j'ai joué au Standard, au Cercle, au GBA, à La Louvière et à Charleroi!D'un autre côté, cela peut avoir certains avantages...

Finalement, commencer à Charleroi une carrière d'entraîneur cela forge le caractère!
C'est vrai que c'est un club médiatique, assez chaud,...si l'on réussit à Charleroi, c'est pas mal! C'est une bonne base pour la suite d'une carrière. Mais vous savez, j'avais déjà les reins solides avant d'entraîner le sporting!

Le milieu du foot est aussi terrible qu'on le dit?
Je n'ai connu que cela et c'est vrai que ce n'est pas tous les jours facile. J'ai eu la chance de trouver, après seulement quelques semaines, un emploi d'entraîneur après ma carrière de footballeur. Mais je peux comprendre la difficulté que l'on peut avoir à se reconvertir dans un autre domaine. Le football est un sport collectif peuplé d'individualités. De plus en plus, j'ai l'impression que les joueurs ne pensent plus qu'à eux et pas à l'équipe. Je pense que c'était moins le cas il y a quelques années. Il y a un changement de mentalité aussi bien dans le sport que dans la vie quotidienne. J'ai tout de même quelques amis dans le milileu comme Didier Frenay (qui est d'ailleurs parrain de ma fille) ou Benoît Thans.

Y-a-t-il quelque chose qui vous choque aujourd'hui dans la vie de tous les jours?
Je suis horrifié en voyant le coût de la vie. Je me rends compte que je suis un privilégié mais je me demande parfois comment les gens font pour s'en sortir. Aujourd'hui, tout coûte de plus en plus cher... Une famille « normale » avec des enfants doit éprouver les pires difficultés à boucler la fin de mois. Malheureusement, je ne pense que l'avenir s'annonce meilleur...

(source : dh.be)

Habibou évite une crise


Les Zèbres jouent avec les nerfs de leur président


"Pour le cœur des gens, ce serait bien qu'on s'y mette tout de suite..."

Pour le deuxième samedi de rang, Siquet a déploré une première mi-temps salopée par ses hommes avant une seconde nettement plus avenante. Apparemment, disséquer sur vidéo les quarante-cinq minutes initiales fournies au Canonnier et revenir au 4-4-2 n'auront pas servi à grand-chose dans un premier temps... Merci qui, en définitive ? Merci, Habibou, dont le troisième but a été qualifié "de Ligue des Champions" dans le vestiaire carolo ! "En tant que pro de la Playstation, il sait ce que c'est..." , commenta un entraîneur qui reste sous pression.

Après coup , Abbas Bayat insista sur le premier acte "exécrable" de ses hommes ainsi que sur un bilan intermédiaire "largement insuffisant" . Le Mambourg demeure donc sous tension et on a le sentiment que la moindre étincelle pourrait le faire basculer du côté d'une crise qu'Habibou aura, cette fois, évitée (reportée ?).

Car samedi, à la mi-temps, donc à 0-2, la vive explication publique entre Abbas et Mogi Bayat n'est pas passée inaperçue. Mais de quoi parlaient-ils ? Des transferts ? Jusqu'ici, hormis Vandenbroeck, on ne peut en effet pas dire que ce soit Byzance, surtout dans le chef de Marocains présentés comme allant casser la baraque !

L'épisode Bendamou est déjà loin et Benjelloun, critiqué en chœur par ses coéquipiers après le match à l'Excel (ce qui déplut apparemment plus à Mogi Bayat que ses prestations nonchalantes à répétition), s'est logiquement contenté du banc face à Tubize, le méritant Digiuno lui étant préféré dans les derniers instants. Quant à Iajour, qui a montré des choses plus qu'intéressantes ces dernières semaines, fera-t-il amende honorable auprès du staff et du groupe après ses récentes incartades ? Il est en tout cas attendu à l'entraînement aujourd'hui...


(source : dh.be)

« Je voudrais très bientôt prendre une décision »




Les jours de Tim Smolders au Sporting de Charleroi sont comptés. En fin de contrat en juin prochain chez les Carolos, le médian belge suscite les intérêts de La Gantoise et du Sporting de Lokeren. Alors qu’un accord était proche avec Lokeren, le président Lambrecht explique que le médian devrait signer à Gand.

AA Gand et Lokeren sont donc en lice pour acquérir le milieu de terrain mais le Sporting de Lokeren craint qu’il soit déjà trop tard. « Smolders ira à Gand, j’en suis sûr. Nous sommes arrivés trop tard » explique le président Lambrecht dans la Gazet van Antwerpen.

Du côté de Michel Louwagie, le manager de Gand, on ne nie pas: « Smolders nous intéresse mais seulement pour juin ».

Smolders affirme dans Het Nieuwsblad qu'il ne veut pas attendre trop longtemps. « Cela serai peut-être l'une de ces deux clubs. Gand et Lokeren ont été les plus concrets. Je voudrais très bientôt prendre une décision ».

(source : footgoal.net)

Habib Habibou, le chouchou



C'est un fameux gabarit. Costaud, tout en muscles, imposant, sec comme un hat trick. Mais derrière la grande carcasse de footballeur se cache un coeur sensible. Il est comme ça, Habib Habibou. Loin de l'image du buteur égocentrique, il parle plus des autres que de lui. Et ses coéquipiers le lui rendent bien. Samedi, ces derniers étaient heureux pour la victoire, pour la prime, mais aussi, avec sincérité, pour le jeune (21 ans) Français qui l'avoue sans détour : «Je suis un peu le chouchou».

Hier, deux jours après son triplé face à Tubize, Habibou a passé la journée à se plier aux obligations médiatiques. Sans rechigner. Mais avec déjà l'envie de tirer un trait sur son exploit du week-end. «J'ai marqué trois buts, j'ai dormi, puis je me suis réveillé, annonce-t-il d'emblée. C'est très bien, mais ce n'est pas une fin en soi. Ça aurait pu être un autre, on aurait pu partager ces trois buts. D'ailleurs, si j'ai marqué, c'est parce que j'ai reçu d'excellentes passes. En fait, ce qui m'a fait le plus plaisir, c'est l'attitude des autres joueurs à la fin du match. Notre capitaine, Frank Defays, ne voulait pas que je rentre aux vestiaires. Pour que je profite encore. Badou Kere continuait de m'encourager et me disait que ça y était, que mon heure était venue.Que c'était le bon moment pour moi. Fabien Camus aussi. Je les remercie tous. Et demain matin (NDLR : aujourd'hui) j'apporte les croissants avant l'entraînement!»

On imagine dès lors comme l'expérience roumaine d'Habibou, prêté six mois, la saison passée au Steaua Bucarest, a pu être difficile. «Surtout au début! C'est un gros club. Très pro. Au début, barrage de la langue ou pas, personne ne te parle. Et à l'entraînement, il n'y en a pas un seul qui te fait une passe. Tout le monde se moque de ton nom, de qui tu es, d'où tu viens. Il faut se battre pour exister et c'est ce que j'ai fait. Ce fut une bonne expérience. Tout comme l'autre prêt dont j'avais fait l'objet, à Tubize. Maintenant, je veux devenir plus régulier. Vraiment m'imposer à Charleroi. Les locations, c'est fini. Quand je partirai, plus tard, ce sera un vrai transfert.»

Issu de l'INF Clairefontaine, le centre de formation national en France et du PSG, Habibou, promis à l'époque à un grand avenir, ne veut rien lâcher. «À un moment, après 16 ans, j'ai fait quelques bêtises. Je ne vivais plus à fond pour le foot. J'avais été meilleur buteur des 15 ans. Je me croyais intouchable à Paris. Heureusement que j'ai pu rebondir, plus tard, avec Charleroi. J'ai été meilleur buteur des Espoirs, ici. Mes cousins, qui viennent souvent me voir sont supporters du PSG et aimeraient sans doute que j'y rejoue un jour. C'est le club de mon coeur. Mais mon rêve, c'est l'Angleterre. Il faut que je travaille. Encore et encore.» Et un jour, qui sait?

«Mon 3e but? J'ai pensé à Quaresma»

«Le troisième but que je marque contre Tubize, a été inspiré par celui qu'avait marqué Quaresma contre la Belgique.»

«J'avais déjà tenté ce geste à l'entraînement, mais souvent, ça passe au-dessus ! Il faut que j'en mette un comme ça à Bébert (Laquait). J'aime bien m'inspirer de ce que je vois à la télé. De C. Ronaldo, Robinho, Ronaldinho, etc. »


(source : actu24.be)

lundi 24 novembre 2008

"La concurence ne me fait pas peur !"



Ce weekend, Cyril Théréau n'a pas participé à la rencontre entre Charleroi et l'AFC Tubize. L'avant-centre français souffre d'une blessure au niveau du genou et il n'a donc pas pu aider son équipe à s'imposer face aux Brabançons. La rédaction de FootGoal.net a rencontré l'attaquant afin qu'il puisse nous livrer son point de vue sur sa situation actuelle. Ce dernier espère qu'il pourra bientôt revenir à son meilleur niveau.

« Si je n'ai pas joué contre Tubize, c'était à cause de ma blessure », nous expliquait le joueur. « Je me suis fait une entorse au niveau du genou lors de la venue du SK Renaix en coupe de Belgique et je devais reprendre les entraînements ce mardi. Cependant, la douleur est toujours présente et je pense que je vais devoir attendre une semaine supplémentaire pour que cette blessure soit totalement guérie. Je sais que l'entraîneur et la direction compte sur moi mais ce n'est pas évident en ce moment. En plus, je revenais d'une lourde blessure au niveau des adducteurs et je me réjouissais de revenir sur les terrains. » « Le problème avec mes adducteurs était sérieux et nous avons réussi à le soigner. C'était sans doute à cause de mon passage au Steaua Bucarest où j'ai enchaîné les matchs. Il nous arrivait de jouer tous les trois jours. Ce n'était pas habituel pour moi et il y a peut être eu une surcharge. Mais nous avons réussi à soigner cette blessure. Maintenant, il faudrait que celle au niveau de mon genou se soigne également. Ensuite, je vais tout faire pour revenir à 100 pour cent et j'essaierai de gagner ma place dans cette équipe. En tout cas, la concurrence à Charleroi ne me fait pas peur. Si un départ en fin de saison est envisageable ? Je pense qu'il ne faut pas encore penser à ça. Je dois d'abord me soigner et prouver que j'ai ma place. »

(source : footgoal.net)

Smolders vers Lokeren ou Gand ?


En fin de contrat au terme de cette saison au Sporting de Charleroi, Tim Smolders pourrait quitter les Carolos au cours de l'hiver pour le Daknam.
Selon Het Laatste Nieuws, un accord existe enter les parties mais le président de Lokeren, Roger Lambrecht demeure prudent : « Nous allons voir, La Gantoise veut aussi attirer Smolders ».

(source : footgoal.net)

Réactions d'après-match


Habibou: "Parce que je suis ambitieux"


Habib Habibou persiste dans ses revendications et signe

Au repos du match, les Zèbres étaient incontestablement au bord du gouffre, mais Habib Habibou leur a évité de tomber dedans.

Il aura fallu à l'attaquant français moins de dix minutes pour confectionner le premier triplé de sa jeune carrière (il n'a que vingt-et-un ans) qui, en plus, correspondit à un vrai hat-trick puisqu'il inscrivit ses trois buts (le troisième s'avéra somptueux dans sa confection) au cours de la même mi-temps sans qu'un autre joueur, de quel camp qu'il soit, interrompe la série.

Voilà ce qui s'appelle joindre le geste à la parole de la part de quelqu'un qui revendique une place de titulaire et qui refuse dès lors le label de joker. Parce qu'il avait chaque fois convaincu (il avait déjà marqué deux fois et provoqué directement un auto but du défenseur du Cercle, Anthony Portier) lors de ses entrées au jeu précédente, Habib Habibou a de nouveau obtenu sa chance... et il l'a pleinement saisie !

"J'avais entamé le championnat à la pointe de l'équipe avant de me retrouver en retrait. Dans ma tête, je voulais plus et voilà que j'ai eu l'occasion de m'exprimer dans de bonnes conditions. Car tous mes équipiers ont également réagi au discours pertinent que nous a tenu l'entraîneur au repos. Eux aussi ont fait preuve de caractère et je les en remercie, ce match tombe à pic pour moi dans la mesure où il me fait mentalement un bien fou !"

Le jeune homme va continuer à s'investir dans sa mission carolorégienne mais il voit néanmoins plus loin : "Précisément, si je réclame du temps de jeu supplémentaire comme ce fut le cas aujourd'hui, c'est parce que je suis ambitieux. Mon rêve, c'est d'un jour évoluer en Angleterre. Le football tel qu'on le pratique aux Îles me convient. En attendant, je dois confirmer avec le Sporting."

En soignant ainsi l'immédiat, toutes les parties y trouveront leur compte. Que demander de plus ?


Vandenbroeck : "Ils ne me charrieront pas"

L'orgueil de l'ex-capitaine de Tubize est sain et sauf même s'il affichait un profil bas à la mi-temps

David Vandenbroeck, à l'image de tous les Zèbres , avait la mine basse à la mi-temps de la rencontre après que Villano eut enfoncé le clou en reprenant un coup franc d'Haydock (0-2). Face à ses anciennes couleurs, il n'en menait pas large et se dirigeait vers une défaite sans gloire. Une humiliation pour celui qui portait encore le brassard de capitaine des Sang et Or voici quelques mois et qui avait à cœur de se mettre en valeur pour ce match des retrouvailles.

Habibou et un quatrième quart d'heure de folie pour Charleroi lui permirent cependant de s'en retourner victorieux à son domicile de Braine-le-Comte, à quelques minutes seulement en voiture du stade Leburton.

"Mon orgueil en aurait pris un coup en cas de revers face à Tubize", avance celui qui s'est rapidement imposé au Mambourg comme une pièce maîtresse de la défense.

"Je connais bien mes anciens équipiers. Je sais pertinemment que, s'ils avaient gagné, ils n'auraient pas hésité à me charrier au téléphone durant toute la semaine. Heureusement, ce ne sera pas le cas. Vais-je le faire ? Non, ce n'est pas mon genre..." ajoute-t-il en souriant.

Ce succès conforte également David Vandenbroeck dans son choix d'avoir rejoint le Sporting carolo durant l'été.

"J'avais vraiment à cœur de gagner pour prouver à tout le monde que j'avais pris la bonne décision en quittant Tubize. C'est pourquoi, à la pause, j'ai arraché de rage une motte de terre de la pelouse car nous n'y étions vraiment pas."

Si la situation est loin d'être rose à Charleroi, comme le confirmait le président Bayat à la sortie des vestiaires en clamant que le bilan actuel était loin de le satisfaire, ce succès permet, au moins, aux Zèbres de faire le trou par rapport aux équipes menacées.

Quant à Tubize , il se devra de l'emporter samedi soir face à Courtrai pour continuer son redressement. Car les Brabançons, sur ce qu'ils montrent depuis plusieurs semaines, sont loin d'être l'oiseau pour le chat annoncé.

Hip, hip, hip, Habibourrah!



Charleroi - Tubize : 3-2


Arbitre : M. Flament.

Cartes jaunes : Vandelannoite, Sergio, Chakouri, Santiago, Digiugno.

Carte rouge :

Buts : Dufer (0-1, 22e), Villano (0-2, 42e), Habibou (1-2, 49e), Habibou (2-2, 52e), Habibou (3-2, 58e).

CHARLEROI : Laquait, Chakouri, Vandenbroeck, Kere, Sbai (46e Diallo), Sergio (46e Orlando), Smolders, Chabaud, Camus, Makiese (90e Digiugno), Habibou.

TUBIZE : Ardouin, Vandelannoite (53e Santiago), Barisic, Neels, Mvuezolo, Haydock, Beyne, Brouckaert, Villano (71e Diafutua), Dufer, Perbet (77e Gorez).

Charleroi mené 2-0 à la mi-temps. On se serait cru revenu une semaine plus tôt. À quelques différences près. Au Canonnier, les Zèbres avaient complètement laissé filer la première période et ce n'est qu'une fois dans les cordes, qu'ils avaient cravaché. Pour ne jamais revenir. Samedi par contre, leur première mi-temps n'était pas catastrophique, elle manquait juste de mordant. Mais quand Habib Habibou a sorti ses crocs dès la reprise, ça a fait mal. Et Tubize a alors compris sa douleur. Le grand attaquant français a empilé trois buts en huit minutes. Du grand art! Et un fameux soulagement pour Thierry Siquet qui commençait à désespérer. Car depuis le début de saison, l'entraîneur carolo s'échine à chercher la bonne formule devant. Pas évident, quand aucun des avants n'est en confiance... et que le plus convaincant jusque-là, Iajour, est écarté par mesures disciplinaires.

Ceci étant, le triplé d'Habib Habibou, souvent considéré comme un joker de luxe, pourrait bien lancer sa saison. « Mogi Bayat me dit toujours que je suis meilleur quand je monte au jeu, raconte le joueur anciennement prêté à Tubize et à Bucarest. Je faisais de mon mieux lors de mes montées, mais je voulais plus. Je revendiquais une place de titulaire puisque je l'étais en début de saison. Alors, il fallait que j'assume le jour où je commence un match. Et c'est ce que j'ai fait. Maintenant, je ne m'emballe pas. Je sais qu'un jour on est une star, et le lendemain une merde (sic!). Excusez-moi du terme, mais c'est comme ça (NDLR: à la mi-temps, à 0-2, donc, il est rentré aux vestiaires sous les sifflets). Là, je suis content. Il s'agit de mon premier (et véritable) hat trick. Mais je sais que je dois continuer à bosser».

Et il n'est pas le seul. Car avant le feu d'artifice offensif, le Sporting s'est donc fait surprendre deux fois. Sur le premier but tubizien, Chabaud s'est fait rouler dans la farine par Perbet, et Dufer s'est défait sans mal du marquage de Kere. Sur le second, Villano s'est retrouvé seul dans le petit rectangle, devant deux défenseurs passifs et face à un Bertrand Laquait, trop hésitant pour le coup. Globalement, d'ailleurs, la ligne arrière de Charleroi a donné peu de signes d'assurance. Et comme Habibou n'en marquera pas trois comme ça chaque semaine...


(source : actu.be)

La soirée des anciens



Villano et Dufer ont bien cru qu'ils allaient être les héros du match pour leur retour au stade du Pays de Charleroi, mais les Tubiziens furent incapables de reproduire en seconde mi-temps la belle prestation qui fut la leur en première période.

La faute à Habibou qui se montrait plus précis que Makiese devant le but et qui, en huit minutes, crucifiait ses anciens équipiers avec, en prime, un magnifique troisième but (crochet dévastateur et extérieur du pied brossé qui trouve la lucarne d'Ardouin). Le Français exploitait la plus grande envie de ses coéquipiers qui parvenaient enfin à accélérer.

Les hommes d'Albert Cartier n'étaient pas pour autant inertes devant ce retournement de situation subi et tant Perbet que Villano eurent deux superbes occasions d'égaliser. Le Français croisait trop son envoi et le format de poche tirait sur Laquait. Pour la première fois de la saison, Tubize ne l'emporte pas alors qu'il a mené...


Deux carolos presque héros

Vittorio Villano et Grégory Dufer ont planté une rose bien trop éphémère dans leur jardin

"Avec Grégory Dufer, nous étions les deux seuls Carolos sur la pelouse. Et, en première mi-temps, nous marquons tous deux. Le scénario était-il idéal ? Comment aurions-nous pu rêver d'un meilleur ?"

Vittorio Villano , qui comptait de nombreux supporters venus le soutenir dans les tribunes, n'avait jamais joué un match de D1 à Charleroi, son club, lui qui est domicilié à une portée de fusil du Mambourg.

"Nous étions tout sauf euphoriques quand nous sommes rentrés au vestiaire à la mi-temps, indique-t-il. Je ne comprends vraiment pas ce qui s'est passé. Nous étions tous conscients que si nous parvenions à conserver notre avance de deux buts au marquoir pendant le premier quart d'heure de la seconde mi-temps, la victoire ne pourrait pas nous échapper. Nous sommes remontés sur la pelouse avec la même rage, la même envie. Je n'ai senti aucun relâchement. Bien sûr, Diallo et Orlando nous ont fait du mal sur le flanc gauche, mais cela n'explique pas tout."

Le flanc gauche fut bien prêt de marquer son second but de la soirée : "Je ne peux jamais galvauder cette occasion. Je fais le crochet qu'il faut et puis... Je suis d'autant plus déçu que nous aurions pu réaliser la bonne opération de la soirée en revenant à deux points de nos hôtes juste avant de recevoir Courtrai."

Grégory Dufer trouve une petite consolation au classement : "Aucun club ne nous dépasse, c'est déjà ça."

Déjà buteur la semaine passée, le milieu de terrain n'en tire aucune gloriole : "Si je marque plusieurs semaines de suite, alors on pourra parler de série. Maintenant, certainement pas. D'autant que j'aurais dû, avec un peu plus d'application ou de réussite, marquer deux ou trois buts au total à Bertrand Laquait."

En première période, Tubize était supérieur à son hôte : "Physiquement, techniquement et dans les duels, nous avons imposé notre loi."

"Nous trouvons au fil des matchs de nouveaux automatismes, soulignait Vito. Nous devenons une très bonne équipe de division un."

Qui devra âprement se battre pour conserver son rang d'ici la saison prochaine...


(source : dhnet.be)

dimanche 23 novembre 2008

Réactions des entraineurs.



Albert Cartier, Tubize restait sur deux bons résultats, j’imagine qu’à la mi-temps, on continuait à penser que le troisième bon résultat consécutif se profilait…

Je pense que nous avons assisté à une bonne rencontre. On est relativement satisfait de ce qu’on a montré ce soir. En tout cas, moi, je suis satisfait de mes garçons. Venir marquer deux buts ici et se créer deux fois plus d’occasions, cela signifie qu’on a disputé un bon match. On était très présent et je crois qu’il n’y a pas grand chose à reprocher à cette équipe. Les joueurs ont fait un bon match et globalement c’était un peu inespéré vu le niveau et d’où on vient. Faire un match comme celui-ci, dans un contexte difficile, c’est bien. Je pense que les spectateurs ont pris du plaisir à assister à cette bonne rencontre de Division 1 belge.

On a l’impression que la force de Tubize, c’est sa sérénité. Pour preuve, la sérénité des propos que vous venez de tenir maintenant. C’est une équipe qui connaît ses limites et qui, en même temps, fait preuve d’une énorme solidarité depuis quelques matches. Est-ce que ce sont par ces vertus-là que Tubize peut se sauver ?

Certainement, cela fait partie des valeurs qui pourront nous sauver. Ce sont des valeurs que le club connaît et cherche à faire grandir depuis de nombreuses années. Il faudra aussi que l’on sache reproduire des prestations de qualité comme on le fait depuis quelques temps. Il faut continuer à travailler comme les garçons le font, avec beaucoup d’application et de sérieux. Cela apportera ses fruits. L’équipe est en progrès, de toute façon. On le montre indéniablement. Il faut que les joueurs continuent, ils sont dans une bonne spirale. Il nous reste quatre matches avant la trêve. Ils seront très importants. On a deux matches à domicile contre des équipes qui sont dans notre zone. Soyons donc bien rigoureux. Abordons bien ces matches-là. Les succès, ça ne se programme pas en football mais ça se prépare. Et cela va se préparer dès ce soir.

Dufer, en première mi-temps, semblait de l’avis unanime au-dessus du lot. Il marque un très beau but aussi. On dit qu’il pourrait partir au mois de janvier, éventuellement. On n’en sait encore rien, évidemment… mais, est-ce que cela serait de nature à déstabiliser votre groupe et votre travail ?
Je crois que tout le monde pourrait partir. Les départs font partie des accidents qui peuvent survenir dans la vie. Moi, je n’ai aucune information sur un départ de Greg. Il est prêté pour une saison à Tubize. Il se sent bien. Je n’imagine pas qu’un garçon comme lui retourne dans un club pour y jouer un match sur quatre ou sur cinq. De plus, il jouerait dans une position qu’il n’affectionnerait pas. Chez nous, il est dans un bon contexte. Il est en évidence. C’est un leader pour nous et il a tout à fait le contexte pour réaliser une bonne saison et rebondir ensuite dans le club que, lui, il choisira.

Thierry Siquet, ne devrait-on pas changer le règlement pour Charleroi ? C’est-à-dire ne plus jouer que des matches de 45 minutes seulement. En effet, contre Mouscron et ce soir, le Sporting se ressaisit et dispute une deuxième mi-temps excellente. Ce soir, on voit un jeu beaucoup plus rapide et incisif après la pause. Est-ce parce qu’il y a eu «la gueulante» dans les vestiaires à la mi-temps ?

Pour une équipe que l’on disait condamnée à l’avance, je constate que l’équipe de Tubize est venue ici pour jouer au football. Elle nous a posé pas mal de problèmes en première mi-temps. Il est vrai que l’on aurait aussi pu marquer quelques buts en début de match. On a hérité des occasions pour le faire. On n’y est pas arrivé. Sur une erreur de communication, on prend le deuxième but. On encaisse le premier suite à une erreur de placement dans l’axe. Tubize prend l’avance et, comme la semaine passée, Charleroi arrive à réagir en deuxième mi-temps. Les changements à la pause ont apporté un gros plus à notre équipe. Cela prouve que le groupe a faim, a envie. C’est vrai que, pour le cœur des gens, ce serait bien qu’ils s’y mettent dès la première minute. Comme cela, ce serait un petit peu plus facile.

A Charleroi aussi, on ne peut pas ne pas évoquer une individualité, ce soir : Habibou. Il inscrit notamment un troisième but qu’il a créé tout seul. Un goal de «Champion’s League» ai-je entendu dire dans les vestiaires du Sporting…

Son troisième but est vraiment très très beau. Mais il ne faut pas oublier que les deux premiers sont l’apport du collectif des joueurs qui ont été là pour le servir. Tant mieux pour Habib s’il a marqué trois buts. On ne vit pas cela chaque week-end. Même sur une saison, c’est assez rare. Tant mieux pour l’équipe. C’est à nous de continuer à travailler et à avoir l’enthousiasme et la volonté de jouer vers l’avant comme en deuxième mi-temps… même si nous sommes un peu retombés dans nos travers après avoir marqué les trois buts. On laisse, en effet, un peu Tubize revenir dans le match avec l’une ou l’autre occasion. Également en faisant des mauvais choix offensivement, car nous avons eu des situations de contre-attaque en supériorité numérique qui auraient dû nous permettre de nous mettre rapidement à l’abri. Finalement, la victoire est au bout : tant mieux pour l’équipe et le club.


Fabien Camus fait un retour tonitruant. Il a été l’accélérateur en deuxième mi-temps. Il distille de bonnes passes à la base des deux premiers buts. Le club est content de retrouver la qualité de ce joueur après une opération si importante…

Fabien revient de très loin. Si je me souviens bien, il a été blessé le 23 février. C’est son premier match officiel complet depuis cette blessure. Contre Mouscron, il n’a joué qu’une mi-temps. Tant mieux. Il faut maintenant le garantir par rapport aux efforts qu’il a dû consentir pour revenir à son niveau. Il y a un mois et demi, il était déjà tout près de revenir… mais en voulant forcer un peu trop les choses, il a replongé pour quelques semaines. A nous de le gérer et de le calmer dans son ardeur, puisqu’il a vraiment très envie de participer à tout. Quand on reste huit mois inactifs, il y a quand même quelques petites précautions à respecter. Sa deuxième mi-temps est très bonne. On a revu un Fabien Camus qui mettait de la vitesse dans son jeu et qui accélérait la vitesse de l’équipe. C’est très positif qu’il soit de retour.

Le Sporting peut-il se payer le luxe de se priver d’un joueur comme Moushine Iajour - qui est l’auteur de bonnes prestations dernièrement -, mais qui n’était même pas sur la feuille de match, ce soir ?

Moushine n’était pas là aujourd’hui pour plusieurs raisons. La première, c’est que je dispose de sept attaquants et que je ne peux pas les mettre tous les sept sur le terrain. Du moins, pas en début de match… La deuxième raison, c’est surtout une sanction disciplinaire. D’abord, une sanction de ma part, car il a eu certains gestes que je n’accepte pas sur un terrain de football, pendant un entraînement. Une autre raison qui fait qu’il n’était pas là aujourd’hui: c’est lui-même! En effet, il ne s’est pas présenté à l’entraînement. Il devait jouer avec l’équipe réserve, vendredi soir, à Tubize. La rencontre étant remise, une séance d’entraînement a été programmée. Et il n’a pas voulu y participer. Voilà. On lui a dit. Son ami, Benji, lui a dit. Il le savait et il a dit qu’il n’irait pas. Alors que les 18 autres sélectionnés étaient, quant à eux, bel et bien présents. De toute façon, il n’aurait pas été dans l’équipe – ni même sur le banc – après ce qu’il a fait cette semaine. Va-t-il y avoir des sanctions supplémentaires? On verra. J’ai mon avis sur la question. Je l’ai sanctionné à ma manière. Il a réagi différemment par la suite. On avisera dans le courant de la semaine prochaine. Comme je ne l’ai pas vu aujourd’hui, je ne sais pas encore vous en dire plus.

(source : rcsc.be)

Hat-trick de Habibou



Sporting de Charleroi - FC Tubize : 3-2

Comme en maints endroits, le ballon orange et les gants étaient de rigueur. Dufer mit rapidement Laquait à contribution avant de se substituer à Ardouin sur une tête de Makiese. Habibou insista mais Laquait dut à nouveau se déployer suite à une action du trio Villano-Perbet-Dufer. Après une tentative d'Habibou, Dufer porta Tubize au commandement à la réception d'un service de Perbet. Makiese et Habibou galvaudèrent ensuite quelques possibilités, seuls Camus et Smolders paraissant en mesure de véritablement inquiéter Ardouin.

C'est aux cris de "Bougez vos c..." que les Zèbres rentrèrent piteusement aux vestiaires après avoir apprécié un coup-franc d'Haydock victorieusement dévié par Villano. Encore brocardés à leur retour sur le terrain, ils réagirent d'abord via un coup-franc de Chabaud requérant une claquette d'Ardouin. Smolders lança ensuite Camus, dont le centre précis permit à Habibou de relancer la rencontre.

Le Sporting insista par Smolders, puis Makiese, auteur d'un joli geste annihilé par le portier tubizien. L'égalisation tomba à la faveur d'un coup-franc distillé par Camus pour, à nouveau, la tête d'Habibou.

Si les ex-Zèbres avaient lancé Tubize, Habibou se rappela donc aussi au souvenir d'un club où il fut prêté par Charleroi et y alla avant l'heure de jeu d'une action personnelle prodigieuse pour le 3-2.

Un envoi trop croisé de Perbet plus tard, Smolders fit vibrer le stade d'un tir... dans le filet latéral. Fidèle à sa fiabilité, Laquait empêcha Villano d'égaliser et Charleroi évita ainsi une nouvelle crise. Comme il l'avait fait après la défaite à Mouscron, Siquet pourra faire méditer à ses hommes sur leur amorphie initiale.


Habibou : " Les mots justes"

Le triple buteur rendait hommage à son coach

Il était forcément le plus attendu par les médias après le match. Habib Habibou avait le triomphe modeste : "J'ai commencé le championnat en qualité de titulaire et j'ai ensuite été employé comme joker. C'était le choix de l'entraîneur mais je dois admettre que, désormais, je bénéficie d'un temps de jeu suffisant. J'ai obtenu ma chance dans de bonnes conditions et je l'ai simplement saisie. Je ne crois pas pour autant que je suis arrivé à une sorte d'aboutissement. Vous savez, le football est fait de haut et de bas. À moi de confirmer !"

Quoique l'attaquant français ait signé à la fois son premier triplé et le premier véritable hat trick de sa jeune carrière : "Oui mais aujourd'hui, je retiens surtout que notre entraîneur (NdlR : donc Thierry Siquet) a eu les mots justes au repos de ce match qui nous échappait. Nous avons tous réagi. Mes trois buts ne résultent d'ailleurs que d'une réaction collective et je n'aurais pas pu les inscrire sans la complicité de mes équipiers."


Perbet : "Il ne faut pas se croire trop beau."

Abbas Bayat, avec 18 points, reste mécontent du bilan de ses Zèbres

Tubize pensait filer vers un surprenant neuf sur neuf à la pause. Mais un hat-trick plus que parfait de Habibou changea le cours d'un duel francophone qui n'a jamais atteint des sommets. De quoi miner le moral de Jérémy Perbet, resté muet pour son retour au Mambourg. "Je suis dégoûté. Après une excellente première période, on n'a pas su enchaîner par la suite."

Comment expliquer un tel retournement en faveur de Charleroi en l'espace d'un quart d'heure ? Tubize se voyait-il déjà vainqueur ?

"Non ! Nous n'étions pas trop confiants" , ajoute l'attaquant sang et or . "Qui plus est, on avait justement insisté sur le fait qu'il ne fallait pas encaisser au retour des vestiaires. Et deux minutes plus tard, Habibou marquait un but, puis deux, puis trois..."

Comme en début de championnat, la défense brabançonne fut, l'espace d'un quart d'heure, une proie facile pour les Carolos . Si les deux derniers résultats en date des Brabançons leur ont permis d'engranger de gros points, celui récolté hier soir au Mambourg leur rappellera que la course au maintien est encore très longue. "C'est un rappel pour nous ! Certaines erreurs du début de compétition ont été répetées. Cela nous montre qu'il ne faut absolument pas se croire trop beau."

Abbas Bayat, de son côté, ne pouvait se contenter du bilan actuel de ses Zèbres malgré la victoire.

"Dix-huit points après 12 rencontres de championnat, cela n'est évidemment pas suffisant", juge le président carolo. "Le constat tiré à l'issue de la défaite à Mouscron reste donc le même. La victoire décrochée face à Tubize n'y change rien. Qui plus est, la manière n'était pas au rendez-vous en première période, même si ce fut mieux par la suite."


(source : dh.be)

samedi 22 novembre 2008

Charleroi - Tubize : avant-match



Ce samedi 21 novembre, les Zèbres reçoivent l’AFC Tubize au Stade du Pays de Charleroi, dans le cadre de la 13e journée de la Jupiler Pro League.

Les Sang et Or – néo-promus en Division 1 – comptent seulement 10 points, mais sont actuellement dans une spirale positive puisqu’ils viennent de signer 2 victoires en autant de rencontre.

C’est donc une équipe en regain de confiance que vont affronter les hommes de Thierry Siquet. Le mentor des Zèbres a opéré la sélection suivante pour le Sporting de Charleroi :

Laquait, Baguette, Kere, Vandenbroeck, Chakouri, Sbai, Jehan, Diallo, Chabaud, Miceli, Chiarelli, Camus, Sergio, Smolders, Orlando, Makiese, Habibou, Di Giugno, Benjelloun.

Albert Cartier a sélectionné les joueurs suivants pour l’AFC Tubize :

Perbet, Santiago, Villano, Dufer, Beynié, Haydock, Neels, Vandelanoitte, Paternotte, Barisisc, Ardouin, De Matos, Brouckaert, Karaca, Diafutua, Ramaël, Ambot.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Philippe Flament assisté par Messieurs Tom Dens et Jozef Carmeliet.

Le 4e arbitre sera Monsieur Eric Noirhomme.

Le coup d’envoi sera donné à 20h00.


(source : rcsc.be)

"La pression est normale"



Thierry Siquet est parfaitement conscient de l'importance de l'enjeu


On y revient toujours... parce que les instances du Mambourg se la sont régulièrement mise sur leurs propres épaules. Les Zèbres sont sensiblement sous pression après chaque défaite.

C'est d'autant plus le cas aujourd'hui que leurs adversaires suivent à présent une courbe ascendante. En cas de succès, les Brabançons reviendraient carrément dans leur foulée.

Thierry Siquet est personnellement impliqué dans la mesure où Abbas, son exigeant président, ne le laissera jamais tranquille : "Il est normal que nous soyons sous pression dans la mesure où tout va très vite dans un sens comme dans l'autre. Il y a une semaine, nous cultivions la perspective de nous placer en excellente position d'attente en nous situant en point de mire de ceux qui font la course en tête. Nous devons gagner ce match et repartir de l'avant !"

L'entraîneur du Sporting hennuyer sait aussi que le contexte sera un peu spécial car le rendez-vous de ce samedi soir est porteur de multiples retrouvailles : "J'ai croisé Albert Cartier et joué avec Alan Haydock à La Louvière (NdlR : et remporté la coupe de Belgique). J'ai connu un peu Vittorio Villano qui avait accompli ses premiers pas à Charleroi et j'ai cotoyé Jérémy Perbet. Forcément, ces garçons seront motivés naturellement."

On connaît l'enjeu : ou bien les Carolos récoltent les trois points et regardent de nouveau devant eux ou bien ils restent bloqués là où les Mouscronnois les ont envoyés. Les Zèbres pourraient bien dès lors, en cas de mésaventure, se préparer à une semaine douloureuse : "Nous avons digéré notre échec précédent et bien préparé cette rencontre-ci. Nous devons négocier le sujet dans les meilleures conditions."

Les Zèbres sont, en quelque sorte, assis entre deux chaises. Ils sauront, sur le coup de 22 h, quelle orientation prendre. En attendant, ils ont appris en grimaçant que le tirage au sort de la Coupe de Belgique ne leur avait pas fait de cadeau...


(source : dh.be)

Perbet, bourreau du Mambour ?




Six buts en seulement six titularisations. Difficile de faire mieux. Jérémy Perbet est actuellement l'un des buteurs les plus prolifiques de la compétition. Et quand on sait qu'il a inscrit 50 % des goals brabançons, cela ajoute encore une dimension au tableau de chasse du Français (23 ans).
Mais un tel rendement n'a finalement rien de surprenant quand on connaît le joueur. Lors de son passage au Sporting Charleroi, de janvier à juin 2007, il avait déjà étalé ses qualités en plantant six buts en treize rencontres. Pas suffisant que pour prolonger l'aventure au Mambour ? " J'avais envie d'y rester, signale l'intéressé (NDLR : il était prêté par Strasbourg). Au final, cela ne s'était pourtant pas fait mais je n'ai pas trop envie d'épiloguer là-dessus. Je n'ai d'ailleurs aucun esprit de revanche à l'égard de Charleroi, où j'ai vécu une belle expérience, tant au sein de l'équipe qu'avec le public. "
Un public qu'il retrouvera ce soir, tout comme certains ex-équipiers, tels que Kere ou Laquait. " L'espace de nonante minutes, il faut faire abstraction du contexte et des joueurs que tu as fréquentés au quotidien à l'époque. J'ai la chance de ne pas me mettre trop de pression, je ne ferai pas une exception dans ce cas-ci, même si ça fait quelque chose de retrouver son ancien club. De toute façon, m'imposer trop de pression serait le meilleur moyen de passer à côté du match. "
Si cela arrivait, il s'agirait d'une sacrée tuile pour Tubize. C'est, entre autre, un doublé de Perbet, qui permit aux " Sang et Or " de signer leur premier succès en D1, face à Dender. C'est encore lui qui ouvrit le score à Roulers, pour la seconde victoire. Face au Cercle, samedi dernier, il y alla d'un coup de boule, fixant les chiffres de la punition brugeoise. Et dire que " je ne suis pas encore à 100 %, prévient-il. Je n'ai que cinq ou six matchs comme titulaire dans les jambes, ce n'est pas encore assez pour être au top. "
Voilà les Zèbres prévenus : si le garçon, endurci mentalement (suite à une grave blessure au genou la saison passée), passe un nouveau palier physique ce samedi soir, l'AFC pourrait revenir à seulement deux points de son hôte.


(Source : Vers l'Avenir)

vendredi 21 novembre 2008

Coupe : tirage au sort.




Voici la composition des huitièmes (match unique) et quarts de finale (aller-retour) de la Cofidis Cup, la Coupe de Belgique de football, à l'issue du tirage au sort effectué vendredi au siège de l'Union belge de football.

Les rencontres de huitièmes de finale doivent se disputer le 14 janvier, les quarts de finale les 28 janvier (aller) et 4 février (retour).

Huitièmes de finale:


1. Genk (D1) - Lokeren (D1)
2. RC Malines (D3) - Zulte Waregem (D1)
3. Dender (D1) - Lierse (D2)
4. FC Bruges (D1) - Roulers (D1)
5. CS Bruges (D1) - Charleroi (D1)
6. La Gantoise (D1) - Mouscron (D1)
7. Courtrai (D1) - Westerlo (D1)
8. FC Malines (D1) - Anderlecht (D1)

Programme des quarts de finale:


1. FC Malines ou Anderlecht - Courtrai ou Westerlo
2. RC Malines ou Zulte Waregem - Dender ou Lierse
3. CS Bruges ou Charleroi - FC Bruges ou Roulers
4. La Gantoise ou Mouscron - Genk ou Lokeren


(source : dh.be)

les brèves.



* Souffrant toujours du genou, Tim Smolders est ménagé, mais il est optimiste pour ce week-end.

* Frank Defays qui souffre d’une élongation à la cuisse,espère jouer contre Tubize mais ne prendra aucun risque si il ne se sent pas à 100%.

* Mujangi Bia est “out” pour ce samedi. Pour rappel,Bia a une déchirure à la cuisse et est traité en caisson hyperbare pour accélérer sa guérison.

* Théréau a également très peu de chance de prendre part à la rencontre de ce samedi. Cyril à le ligament du genou enflammé.


(source : mambourg-charleroi.be)

jeudi 20 novembre 2008

"Cette fois, je suis au bout du tunnel"



Fabien Camus n'avait jamais été aussi présent qu'en son absence

Alors que l'entrejeu du Sporting a plutôt fière allure avec les Remi Sergio, Tim Smolders, Sébastien Chabaud, Geoffrey Mujangi Bia ou autre Majid Oulmers lorsque celui-ci était employable , il a beaucoup été question d'un absent au cours de la première partie d'un championnat qui n'a pas permis aux Zèbres de récolter les points souhaités. On connaît l'adage : un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Il est parfaitement d'application avec la défection d'un Fabien Camus qui n'a jamais été aussi présent... qu'en son absence. Tellement il a manqué. C'est un label de qualité indéniable. Il aura suffi à l'intéressé de revenir sur le terrain, l'espace d'une mi-temps, au Canonnier pour se rappeler aux bons souvenirs de tous. Et surtout de ses supérieurs.

"J'avais cru que j'étais sorti du tunnel après le bon match que j'avais fourni, il y a cinq semaines, à Gentbrugge (NdlR : un bien beau but à l'appui) quand nous avions rencontré les Gantois à l'occasion d'une joute amicale. Je me sentais tellement bien que j'ai sans doute forcé (NdlR : avec à la clé, une prestation extrêmement convaincante... et vainement rassurante) avec pour conséquence des ennuis musculaires. Cette fois, je crois sérieusement que c'est la bonne. Plus fermement que jamais, j'en suis convaincu !"

Le retour en force du médian arlésien survient précisément au moment où Charleroi a besoin de se relancer dans le championnat. Car le coup d'arrêt de samedi dernier dans sa nouvelle progression le replace à nouveau dans une position de poursuivant... aux perspectives presque désespérées. Reste à espérer les effets d'une réhabilitation parallèle.

"J'ai pu constater que notre équipe n'avait pas fourni un seul mauvais match", relève enfin Fabien Camus. "Nous avons juste payé, au prix fort, des périodes de creux. Nous devons surtout acquérir plus de constance sur nonante minutes de jeu."

Mais face aux Tubiziens, il faudra tenir compte de la pression insistante !


(source : dhnet.be)