samedi 28 février 2009

Charleroi enfonce Mons




Sporting de Charleroi - RAEC Mons : 3-0

Charleroi - Mons représentait un véritable match à six points dans la lutte pour la relégation. Les Zèbres prenaient rapidement le match en mains. Mais la première occasion fut pour les visiteurs. En un quart d'heure, Charleroi faisait la différence via M'Boyo et Oulmers.

Pas grand-chose à voir en seconde période à Charleroi. La messe était dite lorsque M'Boyo fixait le score à 3-0 au marquoir.

Charleroi se détache de la zone de relégation grâce à ce succès. Pour Mons, l'heure e"st à la mauvaise spirale.

(source : sport.be)

Le derby hennuyer : survivre ou mourir



Où se dispute le match de la peur ? Au stade du pays de Charleroi ! Les Carolos reçoivent les Dragons dans un derby hennuyer qui n'a malheureusement de passionnant que la lutte pour la relégation. La situation délicate dans laquelle les deux clubs sont plongés n'autorise pas le moindre faux pas.


A bien des égards, Charleroi et Mons évoluent sur la même planète depuis la reprise. Les deux clubs ont marqué le même nombre de points, soit 2 sur 18 possibles. Ensuite ils ont trouvé le même nombre de fois le chemin des filets : 7 fois. Au niveau des buts encaissés, les Zèbres font un peu moins bien que leurs voisins 14 buts contre 12 pour les Dragons. Bref tout ça ce sont des chiffres mais demain il s'agira de ne pas se louper.

D'un côté les Carolos qui en cas de défaite pourrait basculer dans la zone de la peur. De l'autre les Montois qui n'ont plus le choix et qui ont une belle carte à jouer pour quitter la lanterne rouge puisque Roulers se déplace au Club de Bruges.

En ce qui concerne les noyaux, John Collins est offensivement paré : Habibou, Pelé, Bia, Orlando, Théréau et Iajour sont tous désireux de débuter la rencontre. Plus bas sur le terrain Sbaï et Camus sont débarrassés de leur blessure respective. Seul Chakouri, et ses quadriceps, reste incertain. Faut-il le rappeler Moia est d'ores et déjà out pour le restant de la saison.

En face Christophe Dessy ne pourra pas compter sur l'expérience d'Oris, déchiré à la cuisse. Buysens (élongation) et Okkonen (travaille individuel) sont quasiment déjà certains de ne pas faire le voyage en bus.

Dans les deux cas, ces problèmes d'effectifs n'ont plus leur place : C'est presque survivre ou mourir pour l'un comme pour l'autre !


(source : extrafoot.com)

Derby Hennuyer : les Espoirs partagent



Ce vendredi 27 février, nos Espoirs affrontaient leurs homologues montois sur leurs terres, dans le cadre du «petit derby».

Les Zébrions prirent l’avantage les premiers grâce à un but de Nicolas Di Giugno.

A maintes reprises, les Carolos auraient dû tuer le match.

Les occasions galvaudées vaudront bien des regrets aux hommes de Dante Brogno car, dans les ultimes minutes de la rencontre, Luca Arcadipane permit aux visités de recoller à la marque.

Score final : 1-1.


(source : rcsc.be)

Sporting de Charleroi - RAEC Mons : l'avant match.



Ce samedi 28 février 2009, à l'occasion de la 7e journée du deuxième tour de la Jupiler Pro League, les Zèbres reçoivent le RAEC Mons, au Stade du Pays de Charleroi.

John Collins composera au départ de la sélection ci-après pour le Sporting de Charleroi :

Laquait, Baguette, Vandenbroeck, Kere, Joneleit, Defays, Miceli, Chabaud, Fabris, Sergio, Oulmers, Camus, Mujangi, Grégoire, Habibou, Théréau, Mboyo, Orlando, Iajour.

Monsieur Christophe Dessy a effectué la sélection suivante pour le RAEC Mons :
Herpoel, Gueye, Jarju, Collet, Cordaro, Ragued, Fleurival, Migliore, Jay, Mirri, Dzidic, Nkela, Slaiki, Garcia Rendon, Brahami, De Pauw, Diane, Hiernaux.
La rencontre sera dirigée par Monsieur Claude Bourdouxhe, assisté par Messieurs Alex Verstraeten et Gregory Crotteux.

Le 4e arbitre sera Monsieur Olivier Hampert.

Le coup d'envoi sera donné à 20h00.


(source : rcsc.be)

Cette fois, Charleroi ne peut plus la rater !



Charleroi Mons Samedi 20 h


Arbitre : M. Bourdouxhe


CHARLEROI : Laquait, Defays, Kere, Joneleit, Miceli, Camus, Chabaud, Sergio, Grégoire, Mujangi Bia, Théréau ; Baguette, Vandenbroeck, Oulmers, Iajour, Habibou, Mboyo, Orlando, Fabris.

Absents : Guédioura (suspendu), Chakouri (élongation, reprend aujourd'hui), Moia (opération genou), De Wolf (non repris).

Menacés de suspension : Diallo, Digiugno, Habibou, Kere, Laquait, Mboyo.

MONS : Herpoel, Jay, Dzidic, Mirri, Migliore, Cordaro, Ragued, Fleurival, Jarju, Collet, Gueye ; Delwarte, Nkela, De Pauw, Vanderzijl, Brahami, Diane ( ?), Garcia-Rendon, Hiernaux.

Absents : Buysens (élongation), Okkonen (cuisse), Oris (mollet), Cavallo.

Menacés de suspension : Buysens, Okkonen.



C'est devenu une rengaine depuis près de deux mois : la première victoire de Charleroi en 2009 viendra-t-elle ce week-end ? Cinq défaites et deux nuls plus tard (Coupe de Belgique comprise), le constat est toujours là. Plus que jamais, il est temps d'engranger. D'autant que le Sporting a la chance de jouer deux rencontres à la maison coup sur coup. Et pour Sébastien Chabaud, proposé à Mons cet hiver par Charleroi (ce qui lui inspire un " no comment "), un nouvel échec est interdit. " C'est sûr que ce match-ci est super important, reconnaît celui qui devrait faire son retour ce soir pour remplacer Guédioura. Inamovible pendant six mois, il vient de passer deux semaines de banc mais " peu importe qui joue ", assure-t-il. " Dans une saison, il y a des matchs charnières, et celui-ci en est un. Il nous permettrait de prendre le large sur les équipes placées derrière nous. C'est l'aspect comptable, plus que la manière, qui prime. " D'autant qu'en parallèle de ce derby hennuyer, se tient un Dender-Tubize qui fera forcément avancer un des deux poursuivants. " La différence dans la lutte pour le maintien se fera sur le mental : il faut onze gars - plus les remplaçants - qui ont envie d'aller au charbon. "

" La réussite, ça se force " Il y a une semaine, avant de se déplacer à Courtrai, c'était Frank Defays qui appelait à la solidarité. Avec d'autres mots que ceux de son capitaine, c'est finalement la même chose que Sébastien Chabaud demande : " Tout le monde doit tirer dans le même sens. Le doute s'est installé à un moment, on s'est un peu dispersé, ce qui est humain quand ça tourne moins bien. Il nous manque peut-être un brin de réussite, de confiance (NDLR : et de réalisme) ; mais ce sont des choses qui se forcent. "

Et qui devront arriver ce week-end, sous peine de perdre pied : " Il nous faut les trois points, d'autant que pour Mons, qui est un concurrent, il s'agit un peu de la dernière chance. " Concurrente, la lanterne rouge ? Le Marseillais ne se voile pas la face, et a raison : en un mois, l'avance des Zèbres sur le dernier de classe a fondu, passant de onze à six points. " On ne s'attendait pas à en être là à ce moment, mais on y est. Cinq points d'avance sur le premier barragiste, c'est rien du tout. Pendant tout un moment, on était à la traîne, mais on avait toujours le 5e ou le 6e du championnat en vue. Maintenant, il y a cinq équipes qui se sont détachées par le bas. On est dedans et on doit commencer par être premier de ce groupe, mais on sait que ce sera difficile jusqu'au bout, car toutes les équipes concernées vont s'accrocher. " Ce soir, les Zèbres peuvent en décrocher une.

(source : Vers l'Avenir)

Un derby hennuyer de la peur lourd de conséquences…




Le dernier vrai choc de la saison a accentué la nouvelle tendance en tête du classement : Anderlecht a réellement repris les rênes du championnat. Sa victoire de dimanche dernier a même affermi sa prise en lui ménageant la latitude de commettre l'un ou l'autre léger faux pas. Le duel en sommet reste toutefois d'actualité mais il va désormais se poursuivre à distance. Générera-t-il encore des rebondissements ? Équipe la plus productive tant à domicile qu'en déplacement, Anderlecht a démontré à Charleroi mais surtout à Gentbrugge qu'il gérait avec maturité ses rencontres loin du stade Vanden Stock. Il devra sûrement afficher les mêmes heureuses dispositions à Mouscron pour triompher d'un Excelsior toujours inquiet pour sa survie.

Le Standard s'est réveillé sans traumatisme de son grisant rêve européen. La reconduction de son titre demeure son objectif, l'affermissement de sa deuxième place, synonyme de nouvelle aventure en Ligue des Champions, une obligation morale. Devenu une de ses bêtes noires, le Cercle Bruges ne devrait pas accepter de bonne grâce d'hypothéquer, à Sclessin, la majeure partie de ses espérances européennes. Le Club Bruges jouera gros, une fois encore, contre Roulers, son vainqueur en Coupe. Tout autre résultat qu'une victoire avivera la crise qui perdure au stade Breydel. Les projecteurs se braqueront aussi, pour la seconde fois d'affilée, sur la bataille, indécise, dans le bas du tableau. Le derby hennuyer de la peur, à Charleroi, déterminera, ce soir, s'ils seront quatre ou cinq à lutter pour leur maintien. Vainqueur de Mons, le Sporting se maintiendra au-dessus de la mêlée. Une défaite de l'Albert actionnera au Tondreau une stridente sonnette d'alarme. Le perdant de Dender – Tubize plongera, lui aussi, dans les affres.


C
habaud : "Peu importe qui joiera et où"

De retour, Sébastien Chabaud préconise l'unité des Zèbres

Étant donné qu'Adlène Guédioura doit s'effacer, on devine que John Collins (qui ne fait jamais part de ses intentions) va employer Sébastien Chabaud au poste de demi-défensif qui est le sien. Le médian marseillais avait d'ailleurs déjà repris fonction lors du dernier quart d'heure du match de Courtrai.

Ainsi, le fameux trio qu'il compose avec ses potes Fabien Camus et Majid Oulmers (auquel s'adjoindra Christophe Grégoire) sera reconstitué.

"Selon le principe qu'applique notre entraîneur, nous n'en savons rien. Mais peu importe qui jouera et à quelle place. Ceux qui seront appelés en équipe devront s'unir afin de récolter les trois points. Qui sont indispensables, car c'est le moment ou jamais de reprendre nos distances avec nos poursuivants au classement. Il faut refaire le trou !"

C'est la solidarité qui prévaudra lors de ce match qui se jouera plutôt dans les esprits qu'avec les jambes : "Nous nous sommes tous préparés afin d'être prêts pour ce qui s'apparente à un combat. Il s'agira d'être présents. Et tant pis si nous devons mettre de côté nos qualités purement footballistiques !"

Les Zèbres seront des adeptes de la formule selon laquelle le flacon importe peu. Pourvu qu'ils goûtent à l'ivresse : "Un tel match recèle tellement d'inconnues..."


"Il manque un ingrédient…”


Robert Waseige évoque la situation du Sporting hennuyer, mais avec recul

À la veille d'une confrontation entre clubs du Hainaut dont la santé sportive n'est pas brillante, il était intéressant de consulter quelqu'un qui connaît bien le contexte particulier de la région.

Évidemment, Robert Waseige se penche plutôt sur le Sporting carolo dont il écrivit l'une des plus belles pages de son histoire.

Il y a… quinze ans , l'entraîneur liégeois conduisit les Zèbres, successivement à la finale de la Coupe de Belgique et sur la scène européenne.


Pour s'être éloigné du Mambourg (où il est revenu à deux reprises), l'homme prend du recul : "Étant donné que je ne fréquente plus Charleroi, je m'en tiens à ce que m'informe la presse. Je n'arrête pas de lire que l'effectif dont auront disposé Thierry Siquet et John Collins recèle beaucoup de qualités et même du talent. Cependant, ces flatteuses considérations ne débouchent pas sur du concret. Elles ne sont pas rentables en matière de points.”

De notre côté, nous nous souvenons que les joueurs dirigés par Robert Waseige étaient animés d'une formidable exaltation.

Immanquablement, les visiteurs du Mambourg passaient notamment un terrible premier quart d'heure dont ils sortaient toujours éprouvés et ébranlés : "Il est regrettable qu'une place si vivante traverse des moments moins exaltants. Je suis sensibilisé par le phénomène, parce que je reste attaché au Sporting. Je ne m'autorise aucun droit de jugement, mais il manque un ingrédient. Je suis forcément incapable de mettre le doigt dessus.”

On a l'impression que la passion s'est estompée dans les rangs carolorégiens.

"En tout cas, c'est franchement dommage qu'un tel club doive participer à la lutte pour le maintien. Pourtant, je ne crois pas l'enthousiasme puisse se perdre et disparaître. J'ai le sentiment qu'il est toujours présent… mais il faut le stimuler par des joueurs intégrés et investis !”

Dessy : "On se déplace pour gagner ! "

Christophe Dessy sait qu'une défaite à Charleroi serait dramatique

Puisque cela date et que le contexte suggère une certaine rationalité, Christophe Dessy ne sera pas gagné par l'émotion au moment de retrouver ce qui fut le Mambourg ("Bien que cela reste un club fantastique", précise-t-il). L'émotion, ce sera la joie en cas de victoire; la déception en cas de défaite. Le tout, pour Mons, est de ne pas laisser échapper les Zèbres.

"Par la force des choses, on est obligé de se contenter de cela. Parce qu'on a besoin de points et qu'on ne peut se permettre de jouer petits bras, on se déplacera pour gagner."

Plus que Roulers de par son caractère moins physique (surtout en l'absence de Guédioura), Charleroi peut, comme Anderlecht, être un adversaire qui convient à Mons : "Avec le staff, on a abattu un travail relationnel avec les joueurs cette semaine. Sur le terrain, on a axé la semaine sur le jeu suite à la cruauté de l'issue roularienne. Sur base d'images, qui ne se discutent pas, il a été prouvé qu'on ne doit s'en prendre qu'à nous-mêmes."

Il y a quelques semaines, le mentor des Montois avait lancé qu'en mars, Mons se situerait devant Charleroi au classement. Cela passe par un succès ce soir, que l'absence de Guédioura pourrait faciliter.

"Dernièrement, on a vu comment réagissait Anderlecht sans Deschacht... Cela dit, ce n'est pas l'absence de Guédioura qui peut nous faire gagner, mais bien le fait de gommer les petites erreurs aux conséquences énormes. Maintenant qu'on a touché le fond, espérons qu'on rebondisse. Je ne cesse, dans cet ordre d'idées, de réclamer plus d'investissement..."


(source : DH.net)

vendredi 27 février 2009

Charleroi-Mons: le match de la peur




Inutile de vous dire que la rencontre de ce week-end entre ces deux clubs hennuyers risque de faire couler beaucoup d'encre. Si Charleroi peut faire un fameux pas vers le maintien, Mons lui n'a plus le droit à l'erreur. La rencontre risque d'être fermée mais qui jouera à Passe Partout?


L'Albert n'a plus vraiment de buteur. Mustapha Jarju reste une valeur plus ou moins sure dans les cas extrêmes. L'attaquant aux six roses cette saison sait très bien que la tâche proposée aux Dragons sera ardue."Il n'y a pas tellement de points qui nous séparent des Carolos. Deux victoires et on les rejoints. Ce n'est jamais facile là-bas, mais on doit s'y imposer pour forcer le maintien. Je n'ose pas penser aux barrages, qui se disputent à une période où les joueurs ont la tête en vacances..." explique-t-il dans la 'DH'.

En face, la confiance revient petit à petit. On ne rêve pas d'Europe mais on se dit que le maintien n'est plus très loin. Et s'il y a un joueur à qui Mons réussi bien c'est Majid Oulmers. Trois buts et un assist dans les quatre dernières années: un résultat pour le moins positif. Mais l'important comme toujours c'est le groupe. "Peu importe que je redevienne ou non un bourreau à cette occasion. Nous devons tuer nos poursuivants au classement en récoltant les trois points. Nous n'avons plus d'alternative et avons tout intérêt à assurer pratiquement le maintien définitif du Sporting sur les deux matches qu'il va disputer consécutivement à domicile."


(source : extrafoot.com)

jeudi 26 février 2009

Les brèves.



* Hormis Chakouri qui souffre toujours du quadriceps, les nouvelles des autres éclopés sont plutôt rassurante. Fabian Camus se plaint encore de ses adducteurs mais s’est tout de même octroyé un petit footing hier. Sbai et Habibou devraient reprendre l’entrainement normalement dès aujourd’hui. Quant à Guédioura et Orlando, ils sont apte a reprendre du service.

* A noter lors de l’achat de votre place pour le match de ce samedi 28 février contre Mons, il vous est possible d’acquérir votre place pour la rencontre de la semaine suivante (RCSC - GBA) pour seulement 5 € de plus !


(source : mambourg-charleroi.be)

Mouhssine Iajour attend son tour...



L'attaquant carolo a toujours répondu présent, mais le Marocain est quelq'un de patient


Habib Habibou a raison quand il défend sa corporation. On a coutume de prétendre que les attaquants carolorégiens ne sont pas suffisamment efficaces mais celui qui se révèle le meilleur buteur (8) de son équipe souligne que ce sont ceux qui évoluent en pointe qui marquent généralement.

Les statistiques lui donnent raison... et plus particulièrement à lui-même ! Et on relèvera que John Collins ne manque pas de formule offensive. À son artilleur de service, il peut associer alternativement Geoffrey Mujangi Bia, Cyril Théréau, Pele Mboyo Ilombe ou Orlando, qui revient dans le parcours. Et puis, il y a le toujours souriant Mouhssine Iajour !

Notamment par sa vivacité déroutante (il est du style imprévisible), l'attaquant marocain s'est fait remarquer en bien à chacune de ses apparitions.

Or il est peu employé : "C'est le choix de notre entraîneur et je le respecte. Mon rôle de joker ne me pose aucun problème."

Le garçon a compris qu'il devait s'adapter au style imposé par le mentor écossais : "Je travaille bien lors des entraînements qui recèlent des indices déterminants mais je sais que notre sélectionneur tient toujours compte de la nature de nos adversaires. Alors, je serai employé en conséquence."

Sera-ce ce prochain samedi à l'occasion du match capital face aux Montois ?

"Je suis prêt physiquement et mentalement mais ce qui prime, ce sont les trois points qui doivent nous permettre de rebondir !"

Un mot enfin sur Abdessalam Benjelloun qui contribue au redressement de Roulers : "C'est mon pote. Nous nous voyons chaque semaine."

(source : dhnet.be)

mercredi 25 février 2009

Il terrasse les dragons !



Majid Oulmers s'est plusieurs fois transformé en bourreau de l'Albert

Depuis qu'il a repris place au sein de l'entrejeu carolorégien, celui-ci a recouvré de la clairvoyance.

Majid Oulmers, qui accomplit sa... sixième saison au Mambourg, s'est souvent transformé en véritable pourvoyeur de son équipe. Mais il trouve tout particulièrement son inspiration lors d'un match entre Charleroi et Mons pour prendre un malin plaisir à terrasser les Dragons : "Ces adversaires m'ont réussi plusieurs fois. J'ai ainsi inscrit plusieurs buts lors des derbies hennuyers."

Il est intéressant de rafraîchir les mémoires :

En février 2005 à Charleroi, le Sporting bat l'Albert grâce au seul but d'Oulmers.

En septembre 2007 au stade Charles Tondreau, les Dragons mènent à la marque face aux Zèbres jusqu'à l'ultime minute de jeu mais c'est le moment que choisit Oulmers pour distiller un assist victorieux à Camus avant, dans les arrêts de jeu, de donner la victoire aux siens.

En août 2008, au Mambourg, Oulmers tente un centre-tir qui se transforme en but d'ouverture, celui-ci annonçant le succès carolo (3-1) !

L'histoire repassera-t-elle les plats ce prochain samedi à l'occasion d'une confrontation dont le résultat final risque de se révéler implacable pour le vaincu ?

"Peu importe que je redevienne ou non un bourreau à cette occasion. Nous devons tuer nos poursuivants au classement en récoltant les trois points. Nous n'avons plus d'alternative et avons tout intérêt à assurer pratiquement le maintien définitif du Sporting sur les deux matches qu'il va disputer consécutivement à domicile. Il faudra, ensuite vaincre le GB."

Le médian franco-marocain ne veut pas d'une fin de saison angoissante : "Nous connaissons l'extrême importance de l'enjeu. Je ne veux pas insuffler une quelconque pression sur le groupe mais stimuler les motivations. Je ne tiens pas nécessairement à assommer les Montois, mais à servir nos propres intérêts. Si nous nous mettons rapidement à l'abri, nous pourrons nous faire plaisir au cours de la dernière tranche du championnat."

Et celui qui fut l'équipier de Diane à Lens de conclure :

"J'aimerais que, par la même occasion, nous offrions un beau cadeau d'anniversaire à notre capitaine qui vient de fêter ses trente-cinq ans !"

(source : dhnet.be)

mardi 24 février 2009

L'écueil du Mambourg



Pour se sauver, les Zèbres devront peut-être évoluer contre nature...


Dans l'absolu, Charleroi a plutôt réalisé la bonne opération de la vingt-troisième journée du championnat au niveau de la course au maintien... qu'il continue d'ailleurs à faire en tête. Même si désormais, il faut composer avec le retour pressant du SK Roulers qui n'a plus rien du moribond qu'il était à l'issue du premier tour.

Mais on a souligné que les Zèbres avaient perdu deux points au stade des Éperons d'Or où ils ont raté l'occasion de prendre leurs distances avec leurs poursuivants dans des proportions plus rassurantes. Et il serait trop facile de montrer du doigt le seul Cyril Théréau, qui n'en peut rien si ses équipiers n'ont pas forcé le break qui était à leur portée, bien avant sa montée au jeu.

Tous en convenaient, ce qui incite Bertrand Laquait à une réflexion en guise de mise en garde : "Nous sommes passés tout près d'un gros coup. Ce constat nous met en demeure de vaincre les Montois ce prochain samedi. Or j'ai le sentiment que notre tâche sera plus compliquée."

Pour une raison bien précise : "Parce que désormais, nous devrons récolter à domicile les points qui nous sont nécessaires. Ce qui revient à dire que nous devrons faire le jeu sur une pelouse du Mambourg qui ne s'y prête absolument pas, eu égard à son état !"

Le gardien vichyssois insiste en précisant : "Notre équipe joue mieux en déplacement, sur des surfaces qui l'autorisent à développer un jeu plus précis quant à la circulation du ballon. Et cette façon de procéder correspond à nos valeurs propres."

Implicitement, cette analyse signifie que les Carolos vont devoir parfois évoluer contre nature.


(source : dhnet.be)

lundi 23 février 2009

Un sentiment de frustration...



Tous les Carolos avaient conscience d'être passés à côté de la montre en or

On avait rarement vu Frank Defays pester à ce point. Le capitaine des Zèbres marqua sa désapprobation à grands renforts de gestes après le but égalisateur : "Oui, je suis frustré. Lorsque l'on se retrouve dans une situation comme la nôtre, on ne peut pas manquer l'occasion de faire le break avec les autres. Tout était réuni pour que nous récoltions les trois points alors que nos poursuivants ne progressaient pas. Aujourd'hui, nous devrions pratiquement être à l'aise !"

En effet , Charleroi aurait compté sept points d'avance sur les barragistes potentiels et huit sur ceux qui sont actuellement en position relégable. Tout aussi déçu, Torben Toneleit se renferma : "Je suis abattu. D'une part nous aurions dû plier ce match avant le repos, d'autre part je me sens responsable du but de Cheikhou Kouyate. J'ai vu Bertrand Laquait sortir et j'ai voulu tacler Elimane Coulibaly, mais la manœuvre n'a pas fonctionné comme je l'escomptais."

Habib Habibou emboîtait le pas : "Nous avons longtemps cru que nous allions émerger. D'autant que les possibilités d'inscrire un deuxième but n'ont pas fait défaut. En fonction des autres résultats, c'était le moment ou jamais d'accomplir un grand pas en avant. Ensuite, nous nous sommes exposés exagérément. Dès que nous approchions les dix dernières minutes de jeu, il fallait absolument tout fermer !"

Comme on l'avait pressenti, Miceli avait hérité du poste de défenseur latéral gauche pour la 2e fois de sa carrière : "Je ne l'avais jamais occupé avant le match de décembre dernier face à Dender mais je préfère me retrouver au back gauche que sur le banc. Nous aurions dû gagner, mais il y a plus de positif que de négatif à retenir."


(source : dhnet.be)

" Il n'est pas possible de rater celà !"



Vanhaezebrouck et Collins ne comprenaient pas comment Théréau avait loupé le 1-2

John Collins ne pourra jamais dire qu'il n'est pas soutenu à Charleroi. On connaît la dévotion que lui voue le président Bayat tandis que son "très grand professionnalisme" est loué, voire seriné, à longueurs de semaines par ses ouailles...

Hier, le kop carolo , qui avait déployé un drapeau écossais dans son dos, sembla se satisfaire du point pris et de la combativité carolo d'ensemble.

L'intéressé restait quant à lui toujours aussi mesuré à l'heure de l'analyse.

"Contre un adversaire très bien organisé, on a livré une très bonne première mi-temps en héritant de plusieurs occasions , avançait-il. J'étais donc content au repos. Courtrai nous a ensuite dominés : on ne parvenait plus à sortir alors que nos défenseurs étaient constamment mis en difficulté. L'égalisation était donc méritée."

Et de poursuivre : "Dans les derniers instants, on a encore une occasion qu'on ne peut pas manquer... J'aurais préféré l'emporter, bien sûr, mais je ne ferai pas la fine bouche avec ce partage car j'ai vu autant de choses positives que de négatives."

Fidèle à sa réputation , Hein Vanhaezebrouck tint à s'exprimer en français pour être compris de son confrère.

"Nous avons bien débuté, particulièrement en exploitant notre flanc droit sur base de ce que j'avais vu de Charleroi dans cette zone ces derniers temps , racontant l'entraîneur de Courtrai. Mais la dernière passe faisait défaut... La phase amenant le 0-1 était indigne de la D1 avec un manque de communication incroyable chez nous. Habibou n'avait plus qu'à la pousser dans le but vide. On a remis ça deux minutes plus tard, heureusement sans conséquence."

Vanhaezebrouck préféra la seconde période des siens : "Après la pause, nous avons bien réagi pour prendre un point qui a toutefois bien failli nous échapper à la fin. Mais comment Théréau a-t-il raté ça ? Ce n'était pas notre meilleur match mais le mérite en revient aussi à l'adversaire, dont l'organisation nous a posé plus de problèmes que celles du Standard et d'Anderlecht."


A côté de le grande occasion

Les Zèbres n'exploitent pas leurs possibilités de contre et Théréau loupe l'immanquable

On en revient souvent à la formule selon laquelle le verre est à moitié plein ou bien à moitié vide. C'est la deuxième solution de l'alternative qui doit s'appliquer aux Zèbres. Car ceux-ci auraient dû prendre leurs distances avec leurs poursuivants au classement et réaliser la grande opération du week-end pour ce qui est de la course au maintien.

Les joueurs de Collins n'ont pas nécessairement fourni un match de la plus haute tenue mais tout à fait correct. S'ils sont de nouveau apparu bien organisés, ils n'ont pas exploité leurs évidentes possibilités de contre. Leurs adversaires qui ont donné l'impression d'être sensiblement émoussés (même s'ils ont réagi en deuxième mi-temps) leur ayant ouvert des boulevards. Voilà assurément une belle occasion de manquée...

Mais que penser, en plus, de L'occasion (avec le plus grand L !) que loupa Théréau dans les arrêts de jeu ?

L'attaquant français se retrouva à environ un mètre du but vide. Il lui aurait suffi de simplement tendre la jambe gauche et présenter l'intérieur du pied pour pousser le ballon. D'une insigne maladresse, il employa l'intérieur du pied droit.

Cyril Théréau, que ses équipiers n'accablèrent pas, assume ses responsabilités : "Voilà qui reflète tout une saison maudite. C'était une situation facile à négocier mais quand on n'est pas en confiance, tous les ballons deviennent difficiles. J'espère que ces deux points que je n'ai pas saisi ne pèseront pas lors des comptes."

Comme ce fut le cas face à Renaix, dans le cadre des seizièmes de finale de la coupe.

En veine de confidences , notre homme avoue ne pas comprendre ce qui lui arrive : "J'avais effectivement déjà raté un but tout fait... comme cela peut juste se produire une seule fois au cours d'une carrière. Or cette mésaventure vient de m'arriver deux fois sur seulement trois mois de temps. Je traverse une trop longue période de disette, d'autant qu'elle nourrit un paradoxe. Je travaille énormément et je ne me suis jamais senti si bien lors des entraînements. Or c'est le blocage lors des matches !"

Et si les Carolos restent en ballottage favorables vis-à-vis de leurs concurrents, ils ont fait le plein en matière de gaspillage...


(source : dhnet.be)


La Boulette sauce Théreau


Un manqué immanquable. Un raté magistral. Un loupé monstrueux. Une foirade complète. Une maladresse abyssale. Comment qualifier cette reprise croquée de Cyril Théréau, seul au second poteau, à 1m50 du but, à la 91e? L'attaquant français ne se défile pas, mais a lui-même du mal à s'expliquer cette boulette qui «coûte» finalement deux points à Charleroi : «Je n'avais plus qu'à la mettre au fond. C'était une balle facile. Un geste évident. Mais quand la confiance n'est pas là, même ça, ça devient difficile. Même si j'avais inscrit quinze buts dans ce match (sic!), j'aurais été dégoûté d'avoir raté celui-là. Mais là, évidemment, c'était la victoire que j'avais au bout du pied. Cela est d'autant plus décevant.

»

Effectivement, dans une rencontre partagée où les Carolos n'ont pas assez exploité les approximations courtraisiennes, ni affiché la vigilance nécessaire pour préserver leur but, la victoire aurait malgré tout dû leur revenir. Pas parce qu'ils étaient meilleurs ou plus entreprenants. Non, simplement parce que quand on a une opportunité comme celle-là d'enfin engranger un succès, a fortiori quand on est en manque de points, il ne faut pas la galvauder. Les Zèbres auraient pu se mettre à l'aise avant de recevoir Mons, ils sont loin du compte. Et Cyril Théréau, acquis à prix d'or à Anderlecht, lui, est loin, très loin des attentes alors placées en lui. « C'est paradoxal car à l'entraînement je me sens très bien. Peut-être mieux que jamais. Et je travaille beaucoup. En match, mon problème est d'ordre mental. Certains coéquipiers m'ont fait une tape sur l'épaule pour me réconforter, mais je n'ai besoin de personne. Je dois m'en sortir tout seul. Cette saison, rien ne tourne pour moi. J'ai joué avec des adducteurs en compote parce que le club comptait absolument sur moi. Je l'ai payé par la suite. J'ai aussi un peu de mal à gérer la pression qu'il y avait sur moi. Plusieurs fois, j'ai senti un mauvais climat au-dessus de moi. On m'a reproché ouvertement le prix du transfert et mon salaire (NDLR : le plus impostant de la masse salariale carolo). Moi, on est venu me (re)chercher et je n'ai forcé personne à me proposer un tel contrat (NDLR : jusqu'en 2010). Cela n'excuse en rien, évidemment, le niveau que j'affiche. J'espère que je n'ai pas grillé ma dernière chance aux yeux du coach».

John Collins, qui n'est pas né de la dernière pluie écossaise, doit plutôt regretter qu'au mercato, Charleroi n'ait pas réussi à attirer un attaquant capable d'amener plus de profondeur et d'efficacité. Car malgré Habibou et son huitième but, c'est toujours là que le bât blesse.


(source : actu24.be)

dimanche 22 février 2009

Diallo a un moral d'enfer !




Carl Willem, médecin du RCSC, nous donne des nouvelles de notre défenseur Ibrahima Diallo.

«Ibrahima sort d’une longue et lourde blessure. Pour rappel, notre arrière gauche s’était blessé en retombant dans un duel aérien, le 6 décembre 2008, à vingt minutes du terme du match à domicile contre Malines.

Il a subi une intervention chirurgicale, il y a un mois et demi. Celle-ci consistait en une réparation d’un ligament à l’intérieur du genou droit.

Pour l’instant, le joueur est «tip top» dans le timing programmé par le staff médical du Sporting et tout se passe très bien. Sa revalidation se fait à Monceau.

Il est vraiment hyper motivé et a un moral d’enfer. Dès lors, je pense qu’il va revenir plus vite que ce que nous avions prévu...»


(source : rcsc.be)

Les Zèbres décrochent un point à Courtrai




Habib Habibou a inscrit son neuvième but de la saison.Le Sporting a mené au score à Courtrai grâce à une volée d’Habibou. Mais en fin de partie, Charleroi a craqué et Kouyaté a permis aux Flandriens de décrocher un point. Les Zèbres n’ont toujours pas gagné en 2009 mais affichent des progrès constants.


John Collins était avare en émotions après la rencontre. Impassible, il admettait que Courtrai n’avait pas volé ce nul. Même si les Zèbres auraient pu et dû revendiquer plus: “ On ne rate pas une occasion comme celle qui échoue à Théréau en fin de match, lorsque l’on joue à l’extérieur. Il faut aussi avouer que Laquait a sorti quelques grands arrêts en seconde période. Après une première mi-temps où l’équipe a très bien manœuvré, on a un peu perdu la main. Mais en face, c’était aussi du costaud. ” Pour le reste, c’est toujours le même discours...: “ Le Sporting aborde chaque rencontre dans le but d’accrocher les trois points... ” Il est temps de passer de la parole au geste. Pourquoi samedi prochain dans le derby face à Mons?


(source : nouvelle gazette.be)

Un point et puis c'est tout !



S’il est une qualité qu’on peut reconnaître à John Collins, c’est de ne jamais coucher un onze sur papier en tenant compte de la réputation de ses joueurs. Vu la production indigeste de Mujangi Bia ces dernières semaines, c’est le tout jeune Pelé qui était aligné, de concert avec Habibou, en pointe.


Quant au back gauche, c’est fort logiquement Miceli qui y œuvrait à nouveau (comme face à Dender) en dépanneur de service.

Enfin la formule magique? Il fallait voir...

Une première tentative trop croisée de Pelé dès les premières minutes servait de tour de chauffe. Ensuite, la belle mécanique calait un peu.

C’est surtout les Courtraisiens qui monopolisaient le cuir et se montraient de plus en plus menaçants devant Laquait.

Si le spectacle n’était pas du côté des Zèbres, la chance allait servir leurs intérêts. Habibou profitait d’une tête catastrophique de Verbrugghe pour tromper Mollez à la 25e. Presque un conte de fée. Habib passait même à deux doigts de doubler la mise juste avant la pause.

Un certain stress mêlé d’excitation ne cessait de s’accroître alors que les minutes s’égrenaient. Le Sporting tenait le cap derrière et se permettait encore l’une ou l’autre incursions aux abords du rectangle adverse. Mollez était tout heureux de capter un tir surpuissant de Guédioura à l’heure de jeu. Les Carolos ne se mettaient cependant pas à l’abri et restaient à la merci d’une égalisation au finish. Et c’est ce que Kouyate finissait par décrocher sur un service quatre étoiles de Coulibaly. Et pour ne pas changer, Théréau loupait l’immanquable à l’ultime seconde.

Le coach peut déjà commencer à s’arracher les cheveux en pensant au match à mille points face à Mons dans une semaine...


(source : sudpresse.be)

"Je suis satisfait de la manière dont nous avons joué"

Malgré le nouveau match nul de son équipe, John Collins n'était pas totalement mécontent après le match contre le KV Courtrai. Le coach du Sporting de Charleroi a, de nouveau, vu de belles choses de la part de son équipe et il reste confiant pour la suite de la compétition. Il a d'ailleurs déclaré que ses joueurs seront récompensés lors des prochaines rencontres s'ils continuaient comme cela.

« Au cours de la première période, nous avons très bien joué », expliquait le coach au micro de Sporza. « Nous avons d'ailleurs eu cinq occasions. Après la pause, l'équipe de Courtrai était meilleure. » « Néanmoins, nous aurions tout de même pu prendre les trois points dans les dernières minutes. Je suis donc satisfait de la façon dont nous avons joué. Néanmoins, il est certain que cette occasion manquée en fin de match nous reste en travers de la gorge. Mais si nous continuons à jouer comme nous l'avons fait ce soir, les résultats suivront. »

(source : footgoal.net)

samedi 21 février 2009

Une période chacun, un but chacun



Courtrai - Sporting de Charleroi 1-1


Charleroi a très bien entamé la rencontre, se ménageant trois occasions en début de partie. Courtrai résistait avant d'équilibrer les échanges. Verbrugghe commettait toutefois une bourde en remettant mal pour son gardien. Habibou en profitait pour ouvrir la marque. Le même Habibou passait encore tout près de doubler la mise avant la pause mais son envoi passait à côté.

En seconde mi-temps, les Zèbres reculaient progressivement et misaient sur le contre. Courtrai dominait dès lors les débats et augmentaient progressivement la pression sur la défense carolo. Laquait était d'ailleurs l'auteur de plusieurs interventions décisives. Le gardien de but français s'avouait cependant vaincu à dix minutes du terme, lorsque Kouyaté égalisait suite à un long ballon en profondeur.

(source : sport.be)

Courtrai - Charleroi : l'avant match


Ce samedi 21 février 2009, à l'occasion de la 6e journée du deuxième tour de la Jupiler Pro League, les Zèbres se déplacent au Stade des Eperons d’or du KV Courtrai.

A cette occasion, Hein Vanhaezebrouck a effectué la sélection suivante pour le KV Courtrai :

Mollez, De Ly, Verbrugghe, Hempte, Lahaye, Kouyaté, Calvo, Oussalah, Kums, Bétrémieux, Coulibaly, Van Hout, Bartholome, Bakour, Fontenette, William, Ibou, De Beule, Boutabout.

John Collins composera au départ de la sélection ci-après pour le Sporting de Charleroi :

Laquait, Baguette, De Wolf, Vandenbroeck, Defays, Kere, Joneleit, Miceli, Chabaud, Sergio, Camus, Guédioura, Oulmers, Grégoire, Mujangi, Habibou, Iajour, Théréau, Mboyo.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Philippe Flament, assisté par Messieurs Danny Huens et Ella De Vries .

Le 4e arbitre sera Monsieur Rik Cooleman.

Le coup d'envoi sera donné à 20h00.


(source : rcsc.be)

«Sa» place et «son» brassard




L'ancien et le nouveau. Pour la première fois, Frank Defays, capitaine «historique» des Zèbres, et Adlène Guériouda, nouvel ambassadeur désigné par John Collins, débuteront un match ensemble.


Suspendu (au Cercle) puis placé sur le banc (face à Anderlecht), Defays va donc, en l'absence de Chakouri, récupérer «sa» place. Et «son» brassard, par la même occasion, bien qu'il se refuse à parler de lui-même en ces termes-là.

Frank, votre coach a annoncé que vous alliez porter le brassard à Courtrai. C'est donc une double bonne nouvelle?Ne comptez pas sur moi pour alimenter une polémique concernant la désignation du capitaine. C'est vous qui m'apprenez (NDLR : hier midi) que je vais jouer. Je ne commente pas non plus la sélection composée par l'entraîneur. L'important, ce n'est pas Defays. Une chose compte : que tout le monde tire dans le même sens. Des joueurs jusqu'aux dirigeants. Et j'insiste sur «aux dirigeants».

Vos deux derniers matches au Cercle de Bruges et contre Anderlecht vous rassurent-ils malgré le 1/6 (1/15 depuis la reprise)?C'est beaucoup plus facile de jouer contre Anderlecht qu'à Courtrai. Là-bas, il nous faudra des guerriers. Il s'agira de se faire respecter, d'être dur et de faire mal à l'adversaire.

La question devient récurrente : le Sporting est-il armé pour se trouver à ce point plongé dans la lutte contre la relégation?On verra à Courtrai, déjà. Il n'y aura pas besoin de haut foot, ou de petites talonnades, etc. Il faut se battre, c'est tout. Globalement, le sauvetage du club passe par la solidarité et l'impartialité!

Qu'entendez-vous par «impartialité»?Les concernés comprendront. Et cela n'a rien à voir avec le coach.

Vous aviez senti venir la situation actuelle?Pas spécialement. Après notre victoire face à Dender (NDLR : premier match sous Collins, juste avant la trêve), je pensais que nous allions vivre plus sereinement.

En 10 ans (et 278 matches) vous avez l'habitude de voir Charleroi se retrouver en position scabreuse, mais cette fois, c'est plus surprenant que les autres?

Non, pas spécialement. L'année où nous nous sommes sauvés lors de la dernière journée (NDLR : en 03/04, lorsque Jacky Mathijssen était arrivé pour trois matches), il y avait, en fait, plus de talents qu'aujourd'hui avec des Olufade, Kargbo, Macquet... Et les cadres actuels étaient plus jeunes (NDLR : Defays fête ses 35 ans ce lundi).

Vous avez donc connu pire?Oui. À nous de faire en sorte que le pire du pire n'arrive pas. Mais il faut aussi que le club ne fasse pas n'importe quoi dans la panique.

Charleroi est plus fort que les équipes qui le suivent?Oui. En talent, oui. Mais même si c'est paradoxal, les équipes qui sont engagées depuis plus longtemps dans ce combat pour le maintien ont l'avantage d'être déjà dans le bain. Quand on vivote avec quelques points d'avance sur la zone rouge et qu'on croit que ça va aller, cela peut être fatal le jour où on bascule. Car on n'y est pas préparé, il est alors trop tard.

(source : actu24.be)

"Insuffler un vent nouveau"



Adlène Guédioura retourne aux Éperons d'Or avec un esprit carolo

C'est une conséquence du mercato. Si les retrouvailles sont courantes dans le monde du ballon rond, elles sont désormais plutôt particulières dans la mesure où des joueurs - et ils sont de plus en plus nombreux au fil des années - qui ont changé de camp disputent le match retour du même championnat au sein de l'équipe adverse par rapport au match aller.

Ce fut le cas de Tim Smolders qui a joué récemment avec La Gantoise face à Charleroi. Ce sera celui d'Adlène Guédioura qui retrouvera le stade des Éperons d'Or en qualité de visiteur. Le médian français avait participé, le 27 septembre dernier, à la victoire de Courtrai au Mambourg. Mais il est vrai, de façon éphémère : "Je n'en conserve pas un souvenir prononcé. Je me suis rapidement blessé pour quitter le terrain après seulement un quart d'heure de jeu."

L'aventure flandrienne fut de courte durée, si bien que le néo - Carolo n'a pas eu le temps de tisser des liens étroits avec la majorité de ses anciens équipiers. Elle se révéla cependant fructueuse, car les Courtraisiens auxquels on avait prédit une saison difficile avaient pratiquement assuré leur maintien (il faudrait une invraisemblable catastrophe pour qu'il en aille autrement) à mi-parcours.

Deux éléments ont permis à l'équipe de récolter les points nécessaires.

"D'une part, tous les joueurs ont fait preuve d'une grande énergie, grâce notamment à l'appui d'un public conquis, estime Adlène Guédioura. D'autre part, si les troupes de Hein Vanhaezebroeck ne recèlent pas d'individualités, il faut quand même tenir compte de l'impact produit par Coulibaly."

Adlène Guédioura ne cultivera pas un état d'esprit au moment d'aborder le match de ce samedi soir : "Non, la configuration du football professionnel et ses incessantes mouvances n'engendre pas une quelconque nostalgie. Si cette rencontre présente un caractère spécial, c'est essentiellement parce qu'elle vaut trois points extrêmement importants."

Surtout pour Charleroi : "Notre groupe est riche d'individualités de qualité et d'expérience. En outre, notre entraîneur, qui insuffle un vent nouveau. Ceux qui sont issus du mercato sont susceptibles d'apporter une appréciable fraîcheur. Car ils n'ont pas été touchés par la spirale négative."

Libéré par Maitre Denis

Guédioura, banni à Courtrai, est capitaine intérimaire à Charleroi

Les Zèbres ont trouvé en Guédioura le muscle qui leur fait tant défaut en général, principalement au milieu. Jouer à la baballe ne suffit pas et le garçon s'est directement employé à insuffler sa hargne à ses coéquipiers. Que ce soit au sol ou dans les airs, Adlène ne fait pas dans la dentelle !

Le Franco-Algérien s'était déjà illustré de pareille façon avec Courtrai en début de saison. C'était avant qu'il ne se brouille avec le pourtant placide Vanhaezebrouck pour une bête histoire de positionnement sur phase arrêtée. Il termina le premier tour en disgrâce au KVK avant de se voir indiquer le chemin du noyau B à la reprise.

C'est alors que le célèbre Me Denis, un ami de la maison carolo , entra dans la danse afin d'obtenir sa libération contractuelle, ce qui fut aisément fait à la satisfaction de toutes les parties et fit ensuite le bonheur de Charleroi. Guédioura est passé de banni à Courtrai à capitaine intérimaire des Zèbres...

(source : dhnet.be)

Interview de David Vandenbroeck



David, comment les joueurs ont-ils vécu les changements au sein du staff et quel est l'état d'esprit général du groupe ?


Le nouvel entraîneur vient avec ses méthodes, avec sa manière de voir les choses. C’est à nous à nous adapter. Le coach arrive avec un professionnalisme énorme. C’est quelqu’un qui est professionnel de A à Z, qui a connu vraiment le haut niveau durant toute sa carrière. Je pense qu’il apporte cette petite touche de professionnalisme qui nous manquait depuis le début de la saison. Il est clair que lorsque monsieur Collins est arrivé, cela a eu un effet psychologique sur le groupe. Les joueurs veulent toujours se montrer un peu plus pour prouver qu’ils ont leur place. Je pense que ce changement a été très bien perçu par le groupe. Au niveau de l’entente, en général, je pense qu’elle est assez bonne.

Te plais-tu à Charleroi ?

Bien entendu ! Je pense que mon intégration s’est très bien passée. Je me suis fait de supers amis et j’apprends énormément sur le terrain, chaque jour.

Quel regard portes-tu sur ton début de championnat ? Es-tu satisfait ?

D’un point de vue personnel, je pense être satisfait. Mais, comme je ferai toujours passer l’équipe avant l’individuel… je ne peux pas être satisfait du premier tour. On a encaissé trop de buts… sans en marquer beaucoup.

En début de saison - et pendant la préparation - la défense a eu beaucoup de mal à trouver ses marques. Ça va mieux maintenant. Quelle explication donnes-tu à cela ?

Le fait d’incorporer de nouveaux joueurs actuellement est un plus. De plus, l’année dernière, la défense a été amputée d’un fameux pion en l’occurrence Defays. Chakouri avait repris un peu le flambeau. Il y a donc eu des remaniements. En outre, lorsque l’on parle de « secteur défensif » il ne faut pas seulement viser les 4 pions défensifs et le gardien. Je pense que le milieu de terrain a aussi énormément à faire. A ce niveau, cette année, nous avons perdu Oulmers qui est une pièce maîtresse dans la récupération du ballon. C’est quelqu’un de très agressif dans le bon sens du terme sur le terrain. Ce sont un ensemble des petites choses qu’il faut corriger au fur et à mesure. Ce sont les raisons pour lesquelles je pense que nous avons eu un peu de mal.

Que penses-tu des supporters carolos?

Ce sont, pour moi, les meilleurs de Belgique. Ils chantent « non stop » et on les entend énormément. Ils peuvent n’être que cent dans un stade, ce sont eux qu’on entendra toujours. Je comprends parfaitement leurs frustrations par rapport au spectacle qu’on peut parfois leur présenter. Ils payent leur abonnement et ils paient leur place. Je comprends tout à fait leurs réactions dans les mauvais jours. Maintenant, la seule chose que je peux leur demander, c’est - peu importe les difficultés que nous allons traverser -, de toujours relever la tête et nous encourager un maximum. Nous rajouter une pression sur les épaules, c’est faire en sorte que nos gestes soient moins précis sur le terrain. Si, même dans les difficultés, ils continuent à nous encourager, cela nous donnera le petit coup de pouce qu’il nous faut pour accrocher un point ou même prendre les trois.

Quel est ton plus beau moment depuis que tu es arrivé à Charleroi ?

La victoire au Standard.

Penses-tu que le Sporting mérite sa place actuelle au classement ?

Au vu du potentiel sur papier – ce qui ne veut pas dire grand-chose, car c’est sur le terrain, le plus important – on peut se retrouver sur les plus hautes marches du championnat. Maintenant, je pense qu’il y a l’état psychologique. C’est dans la tête que ça se joue aussi. Le fait de rater, parce qu’on peut vraiment parler de rater certaines rencontres, nous porte préjudice. Notre rang ? C'est le top 5.

Comment vois-tu ton avenir footbalistique ? Quelles sont tes ambitions à plus ou moins long terme ?

Engranger un maximum d’expérience, cumuler les rencontres, apprendre tous les jours un peu plus… Et, à partir du moment où on se trouve dans un club du top, remporter des titres, être une fois champion ou décrocher la Coupe. Le club de Charleroi manque de palmarès, par rapport aux infrastructures et au professionnalisme qu’il peut offrir.

Pour terminer, comment pourrais-tu définir l'équipe du Sporting de Charleroi ?

Une équipe qui a potentiel énorme mais qui ne sait malheureusement pas toujours l’utiliser à bon escient.

(source : rcsc.be)

vendredi 20 février 2009

Première sélection pour Courtrai



John Collins a opéré la sélection suivante pour la rencontre KV Courtrai-RCSC de ce samedi 21 février :

Baguette, Laquait, De Wolf, Defays, Joneleit, Kere, Vandenbroeck, Chabaud, Camus, Grégoire, Guédioura, Miceli, Oulmers, Sergio, Mujangi, Habibou, Iajour, Théréau, Mboyo.

Sont déjà désignés pour l'entraînement de dimanche avec les espoirs :

Souza Oliviera, Chiarelli, Fabris, Lella, Digiugno, Orlando.

(source : rcsc.be)

jeudi 19 février 2009

Bayat ne veut plus de Serge Gumienny



Les dirigeants du Sporting de Charleroi ne veulent plus qu'un match de leur équipe soit dirigé par Serge Gumienny. L'arbitre flamand ne fait plus l'unanimité dans le club zébré et il se pourrait bien qu'il ne siffle plus aucune rencontre des Carolos jusqu'à la fin de la compétition.

Mogi Bayat a établi une demande à l'Union Belge pour ne plus voir l'homme en noir jusqu'à la fin de la saison. Le manager sportif des Zèbres a déclaré que Gumienny avait mal dirigé les matchs contre le Sporting d'Anderlecht et contre le Cercle de Bruges en Coupe de Belgique. Ce n'est pas la première fois qu'un club de Jupiler Pro League se plaint de la manière dont Gumienny dirige les matchs. Après avoir réalisé une grosse erreur lors du match entre les Anderlechtois et l'AFC Tubize, ce dernier n'avait pas reçu que des fleurs après le match entre le Standard de Liège et La Gantoise. Le manager des Buffalos, Michel Louwagie, avait également déclaré qu'il ne voulait plus le voir.

(source : footgoal.net)

"Ni chaud, ni froid..."



Le Carolo fait fi de certaines considérations et pense à Courtrai

Il n'était plus tellement question de la mini-affaire Vande Walle au Mambourg hier. L'entraîneur des gardiens n'a pas cité de noms quand il a évoqué les joueurs chaussant notamment des boots fluo mais il est clair qu'implicitement, il visait principalement Geoffrey Mujangi Bia et Habib Habibou.

Nous avons demandé à celui-ci s'il voulait réagir à ce qui ressemble furieusement à une attaque : "Que je sache, Philippe Vande Walle n'est pas mon père. Ces propos ne m'ont dès lors fait ni chaud ni froid, mais j'estime qu'ils n'étaient certainement pas judicieusement émis. Si l'un ou l'autre détail ne lui plaît pas, qu'il nous le dise dans le vestiaire plutôt que de se répandre dans la presse. C'est de la cuisine interne."

Plus grave sont les accusations selon lesquelles certains s'enfuyaient dans leur Ipod lors des séances de théories : "Je ne sais pas lesquels d'entre nous étaient incriminés mais il y a manque de respect. À notre égard ainsi qu'à celui de notre entraîneur qui n'aurait pas réagi à un tel incident. Enfin, tournons la page. Je ne dois m'exprimer que sur le terrain et dans l'immédiat, je me concentre essentiellement sur le match de ce prochain dimanche à Courtrai."

Le joueur français, qui a inscrit sept buts en championnat (et un en Coupe) compte bien justifier sa position de meilleur artilleur de son équipe : "John Collins me fait confiance. Je me dois de donner le maximum de moi-même pour justifier son choix de sélection. Il m'emploie en pointe et me demande de toujours me positionner à la limite de la position hors-jeu. Ainsi, je peux exploiter ma vitesse si je déjoue le piège."

On dit pourtant que les attaquants de Charleroi ne sont pas suffisamment dangereux : "Je m'insurge contre cette idée. Nous travaillons beaucoup et je relève d'ailleurs que c'est presque toujours l'un d'entre nous qui marque. Ce fut encore le cas à Bruges."

Mais revenons plus précisément à l'approche du match de Courtrai.

"Ce pourrait être celui du déclic. Nous devrons l'aborder avec nos tripes afin de forcer le résultat dont nous avons besoin. Il s'agira de soigner tout particulièrement la solidarité et l'esprit collectif !"


(source : dhnet.be)

mercredi 18 février 2009

Les brèves.



Saison terminée pour Massimo Moia. Le back gauche souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur et devra se faire opérer.

Touché aux adducteurs ce dimanche face à Anderlecht, Chakouri souffrirait d’une légère élongation. Sa participation face à Courtrai est toutefois compromise.

Miceli est resté aux soins hier en raison d’un coup reçu sur la hanche dimanche.

Le second gardien des Zèbres, Cyprien Baguette qui jouait lundi soir en équipe Espoir contre Anderlecht, a ressenti une douleur au niveau de son genou récemment opéré et a préféré arrêter la rencontre pour ne pas aggraver la blessure.


(source : mambourg-charleroi.be)

"Vande Walle n'est pas important"



L'ex entraîneur principal de Charleroi restera-t-il dans le staff des Zèbres après ses déclarations ?

Succédant à Jacky Mathijssen, Philippe Vande Wal- le avait terminé la saison 2006-07 par un douze sur douze. Abbas Bayat l'avait alors reconduit dans ses fonctions en insistant sur leur communauté d'esprit (de gagnant). Quelques mois plus tard, VdW remettait son tablier avant de redevenir responsable des gardiens. Depuis, il se faisait discret... publiquement !

Survira-t-il dans le staff zébré après ses propos dominicaux ? Abbas Bayat s'est accordé un délai de réflexion bien légitime en souhaitant avant toute chose visionner les images de la polémique. Mogi Bayat, lui, n'y est pas allé par quatre chemins dans le Nieuwsblad : "Si je regarde notre organigramme, je constate que Vande Walle n'est pas une personne importante à Charleroi et je ne réagis pas aux propos de gens qui ne sont pas importants..."

Et sur le fond ? Si, vu la situation sportive du club, le moment choisi n'était pas le plus opportun (mais y en a-t-il pour étaler de tels constats ?), force est de constater que la sortie de Philippe est tout sauf fantaisiste.

L'état du terrain du Mambourg ? Il ne faut pas avoir suivi des cours de jardinage pour constater qu'il est indigne d'une équipe d'élite.

Son entretien est inexistant ? Pas loin, oui, le Sporting, la Ville et la société concernée se rejetant la balle depuis la pose (trop tardive) du gazon.

L'indiscipline de certains ? Il s'agit bel et bien d'un fait incontestable, constatable sous diverses formes, et qui est d'ailleurs stigmatisée hors micro à longueurs de semaines par différentes sources on ne peut plus autorisées à l'intérieur du club. La gestion du noyau est par ailleurs telle que les pleureuses sont légion à aller se plaindre de la moindre contrariété dans le bureau de Mogi Bayat.

"Je n'ai jamais vu ailleurs qu'on pouvait débouler aussi facilement dans le bureau du manager" , nous disait Tim Smolders avant de revenir gagner au boulevard Drion. "À Gand, pour voir M. Louwagie, il faut que ce soit du sérieux et, surtout, on doit prendre rendez-vous."

Alors, d'accord, Phil Vande Walle a craché dans la soupe, mais ne conviendrait-il pas surtout de s'attaquer aux racines de certains maux connus qu'il a dénoncés ?


(source : dhnet.be)

mardi 17 février 2009

Saison terminée pour Moia...

L'arrière gauche des Zèbres s'est blessé dimanche lors de la venue d'Anderlecht et souffre d'une déchirure du ligament croisé antérieur

Massimo Moia, l'arrière gauche des Zèbres, s'est blessé à un genou contre Anderlecht dimanche. Il souffre d'une déchirure du ligament croisé antérieur et sa saison se termine donc prématurément.

C'est une saison maudite pour le jeune Moia. Décidé à changer d'air, il avait été très peu utilisé par Michel Preud'homme en début de saison avant de quitter La Gantoise lors du mercato hivernal pour rejoindre les Zèbres...

(source : dhnet.be)

"Vandewalle peut quitter le club"

Philippe Vandewalle, un crétin de plus ?



Dimanche, Philippe Vande Walle n’a pas mâché ses mots lors de l’émission néerlandophone de Studio 1 (voir news d’hier - rubrique sur le Sporting de Charleroi). L’entraîneur des gardiens va-t-il perdre sa place suite à ses récentes déclarations ? « Si Vande Walle n’aime pas cette situation, il peut quitter le club. Nul n'est forcé de rester ici ».

Abbas Bayat : « Vande Walle pense qu’en Wallonie nous ne regardons pas la VRT. Je vais prendre le temps de décider ce que je vais faire » réagit le président dans Het Laatste Nieuws.

Il reprend : « Notre terrain est mauvais et ce n’est pas nouveau mais Vande Walle n'a pas le droit de parler au sujet des joueurs et du club. La télévision n'est pas le lieu pour discuter des affaires intérieures. Si Vande Walle n’aime pas cette situation, il peut quitter le club. Nul n'est forcé de rester ici. Je vais d’abord regarder les traductions et nous verrons… »

Le neveu d'Abbas Bayat, Mogi Bayat, est dur dans ses déclarations : « Si je regarde l'organigramme, je ne trouve que peu d'importance à Vande Walle comme personne à Charleroi. Et je ne réponds pas à des déclarations des gens sans importance ».


(source : footgoal.net)

Ces zèbres inoffensifs...



Il faudra surmonter les carences récurrentes ainsi que le climat !

Lundi midi, à l'issue du décrassage, John Collins est revenu sur la nouvelle défaite de son équipe : "Je ne prétendrai pas que le moral était au beau fixe, ce lundi. Douze heures seulement après un tel résultat, on n'échappe pas à un climat de déception. Je confirme néanmoi ns que petit à petit, l'équipe se comporte mieux. Nous progressons physiquement et au niveau de l'organisation."

Oui mais les Zèbres n'évitent toujours pas le moindre égarement défensif fatal et restent invisibles quant à la créativité. Cela fait beaucoup pour des gens qui sont résolument engagés dans la lutte pour le maintien : "Nous allons travailler nos manquements offensifs. Surtout que désormais, il s'agira non seulement de ne pas perdre mais de gagner. Il nous faut effectivement retrouver l'indispensable création !"

Le phénomène n'est pas nouveau. Nous avons déjà souligné maintes fois que les joueurs du Mambourg semblaient incapables d'emballer un match et de bousculer leurs adversaires comme c'était le cas autrefois. Quand la légende de l'endroit se justifiait en chaque occasion.

Or ils devront faire preuve de tempérament, de caractère pour récolter les points dont ils ont - et auront - grandement besoin.

En outre , les Carolos doivent composer avec le climat brumeux qu'engendre inévitablement leur situation. Celui-ci, qui a besoin d'être restauré, n'a certainement pas été servi par les déclarations pour le moins maladroites (et carrément inadéquates) que Philippe Vande Walle a délivrées sur la chaîne de la VRT. Nous en publions la teneur ci-contre.

"Je n'en ai pas eu connaissance", a confié prudemment John Collins. C'est chose faite...


(source : dhnet.be)

"Je veux une explication"


David Vandenbroeck, envoyé en tribunes dimanche par John Collins, en a gros sur la patate. Il ne comprend pas ce qu'on lui reproche.

David Vandenbroeck, Charleroi l'avait déjà transféré il y a plus d'un an. Tubize, son employeur de l'époque qui jouait alors la tête en D2 avait refusé de laisser partir son défenseur central avant le mois de juin. Ce qui n'a pas empêché le jeune homme de 23 ans de digérer en quelques semaines le passage de la D2 à l'élite. À tel point que non seulement, il n'a loupé qu'un seul match (suspendu), mais qu'en plus, il a vite été considéré comme le seul élément sauvant un peu du marasme la campagne de transferts carolo (Benjelloun, Iajour, Bendamou, Makiese,...). Mais depuis deux semaines, le Brabançon tombe de haut. Au Cercle de Bruges, il avait dû céder sa place (dans l'axe, côté gauche) à Torben Joneleit, «le» transfert hivernal de John Collins. Dimanche face à Anderlecht, c'est carrément dans la tribune qu'il s'est retrouvé. De quoi se poser des questions...

David, quand avez-vous appris que vous étiez écarté pour la venue d'Anderlecht?Dimanche, avant le match. Je ne m'y attendais pas du tout. Comme la semaine précédente, l'équipe avait pris un point au Cercle sans moi, je savais que je serais peut-être réserviste. Mais de là à ne même pas être sur la feuille de match!

Le coach vous a-t-il donné une explication?Non. Je sais qu'il estime que je ne suis pas assez à l'aise sur mon pied gauche. Dimanche, il a aussi dit qu'il préférait ne pas avoir de stopper sur le banc (NDLR : une nouveauté étonnante...). Ça me paraît un peu vague. Ce n'est évidemment pas à moi de composer le dug out, mais je constate que sur le banc, il y avait deux jeunes et trois médians défensifs.

Comment avez-vous réagi sur le moment?La stupéfaction passée, je suis allé faire l'échauffement au cas où il y aurait eu un blessé, puis je suis allé prendre place en tribunes. Là, les gens n'ont pas arrêté de me demander si j'étais blessé... Je devais chaque fois expliquer que non. J'ai dû prendre sur moi pour ne pas filer à la maison.

Mais que se passe-t-il, en fait?Je n'en sais rien! J'estime avoir bien fait mon boulot jusqu'ici. Passer en quelques jours du statut de titulaire habituel à... plus rien du tout, c'est dur. C'est même violent. Je n'ai pas voulu réagir à chaud. Mercredi, j'irai demander des explications au coach. En espérant en recevoir qui tiennent la route.

Après le 2-5 face à La Gantoise, John Collins avait mis une caméra derrière votre but. Vous étiez visé dans le débriefingen images du lendemain ?

Même pas! D'autres défenseurs ou les médians en ont pris pour leur grade, pas moi. J'avais juste eu droit à un petit reproche sur une phase défensive où le coach estimait que je devais me poster à gauche et pas à droite de mon opposant. Non, je ne sais même pas si je suis écarté pour des raisons sportives, finalement.

Il n'y a jamais eu de problèmes avec vous?Non. Je ne suis pas du genre à me disputer à l'entraînement, à arriver en retard ou à vouloir mettre une dérouillée au coach.

Votre concurrent, Torben Joneleit, est un joueur amené par John Collins...C'est un garçon que j'apprécie. Un très bon joueur...

Vous avez discuté avec vos coéquipiers?Pas spécialement. Et puis d'autres comme Miceli, Defays ou Chabaud étaient très déçus, eux aussi (NDLR : d'être sur le banc). Puis pour le moment, avec le bilan de 1/15, ce n'est de toute manière pas évident.

Et si votre situation perdure?Je n'ai jamais été une pomme pourrie ou un fouteur de merde. Je continuerai à travailler à fond. Mais c'est pour cela aussi que j'aimerais qu'on m'explique et savoir dans quelle direction je dois bosser. Je parlerai aussi de ma situation avec Mogi Bayat. Je ne suis peut-être pas un joueur top... mais pas un flop, non plus. Il y a quelque temps encore, on me prédisait un parcours à la Defays. Je pensais avoir fait le bon choix, sinon, je serais resté à Tubize.


(source : actu24.be)

lundi 16 février 2009

Réactions d'après match du coach.




John Collins, une défaite ce soir. Malheureusement. Mais on a senti que le point pris au Cercle de Bruges, la semaine passée, a porté ses fruits. En effet, on a retrouvé un Sporting de Charleroi entreprenant et conquérant.

Sans doute. On joue beaucoup mieux depuis deux semaines. Je suis content de certains aspects du jeu et de l’état d’esprit affiché lors des deux derniers matches. Malgré le mauvais état du terrain, on a bien fait circuler le ballon. Par moments, on a très bien joué mais notre faiblesse actuelle est que l’on ne se crée pas assez d’occasions. Il n’y a pas assez de créativité dans les derniers mètres. On va continuer à travailler cela aux entraînements.

Les phases arrêtées ont été une des clés du match ?

Sur les phases arrêtées, l’adversaire était très dangereux. Ils avaient les joueurs qu’il faut pour cela : des garçons qui délivrent de bons centres, des attaquants, des défenseurs qui montent chaque fois dans la surface sur ce genre d’actions, des joueurs très forts de la tête. On a dû commettre trop de petites fautes aux abords du rectangle. Parfois, c’était inutile. Quand on joue contre une équipe comme Anderlecht, il faut se méfier des phases arrêtées qui amènent toujours du danger. Il faut donc éviter de commettre ce genre de fautes. Je suis content de la réaction des garçons après le but. Ils se sont tous bien battus et ont essayé de forcer les choses pour aller marquer le but égalisateur. En fin de match, ils ont eu quelques possibilités en contre. Sur les 90 minutes, j’ai vu beaucoup de choses positives… mais malheureusement pas le résultat.

Vous aviez mis en place un entrejeu très technique, qui avait pour consigne de jouer balle à terre et de faire circuler le ballon très rapidement, malgré la mauvaise qualité du terrain. Êtes-vous satisfait du rendement de cet entrejeu avec, notamment, Guédioura et Oulmers, qui fait un grand retour ?

Je suis très content de leurs prestations à tous les deux. Évidemment, c’est difficile sur un terrain comme ça, mais ils ont toujours été disponibles. La plupart du temps, l'entrejeu a essayé de faire circuler le ballon. Ce n’était pas toujours parfait, mais on a vu une progression. Il y a un progrès.


Ce soir, c’est une défaite honorable dans la manière contre Anderlecht. Les deux matches à venir vont être très importants… contre des concurrents directs.

Bien sûr, mais l’objectif est toujours de gagner chaque match. Vous avez raison, ce sont des matches importants qui nous attendent. Il reste, en fait, quatorze matches très importants. Chaque semaine, c’est le même but : prendre les trois points et gagner le match. Mais si on continue à jouer comme aujourd’hui, on va en gagner plus qu’on ne va en perdre. Cela, c’est sûr et certain.

David Vandenbroeck était dans la tribune. Il n’était même pas sur le banc, ce soir…

C’est ce qu’on appelle un choix du coach… et j’ai fait ce choix parce que je pense que c’était la meilleure chose pour l’équipe, ce soir. David est un très bon professionnel. En général, je ne mets pas un stopper sur le banc. Surtout à domicile.

Joneleit a fait un tout bon match. Votre avis?

C’est son deuxième match et il a fait une bonne rencontre. Mais je dirais qu’avec la concurrence, c’est normal. C’est même obligatoire, si on veut être dans l’équipe. Il y a trois semaines, il y avait peu de concurrence. Maintenant, c’est différent avec les quatre nouveaux, le retour d’Oulmers, bientôt celui d’Orlando…

Des nouvelles des deux blessés : Moia et Chakouri ?

Moia serait touché au niveau des ligaments du genou. C’est, en tout cas, la première impression des médecins. Chakouri, c’est sans doute un peu de fatigue. Ce n’est pas grave. Du moins, je l’espère.

Y aura-t-il des joueurs du noyau A qui disputeront la rencontre avec les Espoirs contre Anderlecht, lundi ?

Il y aura Orlando et - peut-être - le jeune Mboyo, qui a joué ce soir.


(source : rcsc.be)


Retrouvez la conférence de presse d'après match en vidéo en cliquant ICI.


"La discipline ? Pour certains joueurs, il est trop tard..."



Philippe Vande Walle
, l’entraîneur des gardiens de Charleroi, était l’invité dimanche de Studio 1 néerlandophone et comme à son habitude, il n'a pas mâché ses mots. Le professionnalisme est manquant explique-t-il, les joueurs n'ont pas la discipline et l'infrastructure est un désastre, voilà de quoi faire plaisir à sa direction…

Charleroi avait dans la soirée perdu contre Anderlecht (0-1), mais ce qui attire l'attention est l’était du terrain qui est très mauvais : « Le terrain de Charleroi est une honte » a dit Vande Walle, quand on lui a demandé son avis. « Une nouvelle pelouse serait de rigueur mais ce sera trop tard en juin. En Septembre, il a été complètement détruit. Je suis chaque jour dans le stade, mais à part l'homme qui trace les lignes, je n'ai jamais vu personne ».

Il reprend : « La totalité de l'infrastructure de Charleroi est fragile: le matériel, les terrains, le complexe d’entraînement. Le pire de la première division? Je le pense. Un entraîneur, qui a travaillé à Charleroi, a une expérience plus riche ».

De son côté, John Collins a pris seulement 4 points en 6 matchs : « John Collins et son assistant, Tom Craig, sont des top-entraineurs. Ils sont extrêmement professionnels. Mais je crois qu'ils commencent à réaliser peu à peu où ils sont ».

Il reprend en parlant des joueurs et de leur manque de professionnalisme : « Le talent seul ne suffit pas aujourd'hui dans le football. Un joueur doit avoir de la discipline aussi en dehors du terrain. Certains écoutent leur iPods, même pendant la théorie. Et les chaussures fluos et les boucles d'oreilles… »

N'est-il pas à l'entraîneur d’apporter de la discipline aux joueurs : « Pour certains joueurs, je pense qu'il est trop tard. Ce manque de discipline est pour 80% la raison pour laquelle j'ai arrêté comme entraîneur ».

Personnellement, alors, quelle est l'ambition de Vande Walle? « La Bundesliga est mon rêve ».


(source : footgoal.net)