mardi 24 mars 2009

La bonne... affaire Oulmers




Après cinq mois d'indisponibilité due à une blessure au genou, Majid Oulmers est redevenu une pièce maîtresse du Sporting.

Ce la ne peut pas être un hasard. Et encore moins quand on voit sa prestation de dimanche soir face au Standard. Depuis que Majid Oulmers est de retour aux affaires, Charleroi n'a enregistré qu'une seule défaite (0-1 face à Anderlecht) pour trois matches nuls et deux victoires. Blessé au genou à la fin août, le médian franco marocain qui a repris la compétition en février a participé au redressement des Carolos version John Collins, au même titre que les " vrais " nouveaux du mercato que sont Grégoire et Guédioura.
Oulmers l'a par ailleurs répété avant-hier soir, il a pris cette heureuse habitude de scorer face aux ténors. Et pas pour des prunes ! S'il attend de marquer contre le FC Bruges (chez qui le Sporting se déplace dans quinze jours), ses goals ont déjà rapporté gros, dans un passé lointain ou plus récent. " À part un nul contre La Gantoise, on avait battu Anderlecht, Genk et maintenant le Standard. C'est comme ça, c'est le destin. "

" Quel projet sportif pour la saison prochaine ?
" Un destin qui a fait de lui un Carolo au long cours. " C'est ma sixième saison chez les Zèbres. À deux reprises, alors que j'étais dans une bonne phase, je me suis blessé. Cela m'a sans doute empêché d'être transféré. Je ne regrette rien, c'est comme ça, c'est la vie. Et voici deux ans, j'avais parlé avec les dirigeants du Standard, mais de leur côté, ils n'avaient pas trouvé d'accord avec Charleroi (NDLR : qui avait levé une option et prolongé le contrat de son gaucher jusque 2010). Là, en fin de saison, il me restera une année de contrat. Oui, on dit souvent que c'est le moment pour partir. Mais je n'en sais rien. Je vais sûrement rencontrer les dirigeants. Il faudra voir aussi le projet sportif. Voir si l'entraîneur actuel va rester. En fait, il y a eu des erreurs qu'il faut absolument ne plus répéter ".

Mais en attendant, si l'ancien joueur de Lens et d'Amiens poursuit sur sa lancée, il va, à 30 ans, attiser de nouvelles convoitises. Contre le Standard, il a livré une prestation impressionnante. Même si Laszlo Bölöni, le coach des Liégeois, le cita parmi les joueurs (Guédioura, Chakouri,...) ayant fait preuve d'une " agressivité à la limite ". " Je n'ai jamais blessé personne ! réagit Magic Oulmers. Dimanche soir, le Sporting en voulait plus que le Standard, c'est tout. Quand on est milieu défensif, on est fatalement amené à faire des fautes. J'en ai peut-être fait deux pour casser le jeu, mais c'est normal. Notre adversaire n'était pas en reste. On se rend compte que les Standardmen ont joué en Coupe d'Europe et qu'ils ont engrangé de l'expérience. Ils savent faire des petites fautes vicieuses ou... intelligentes, c'est selon. Mais nous, on ne chipote pas là-dessus. "

Le clin d'oeil d'Onyewu
D'ailleurs, le match, malgré la tension et l'ambiance électrique dans les gradins, est resté correct. Et si il y a trois ans, lors du même derby, Oulmers s'était battu avec Onyewu, on n'en est pas arrivé là cette fois-ci. " L'Américain m'a fait un clin d'oeil à la sortie des vestiaires avant le coup d'envoi : "Pas de bagarre aujourd'hui, hein". Je l'aime bien, c'est un compétiteur, comme moi. "

Même si une vingtaine de centimètres et une trentaine de kilos les séparent. " Malgré mon poste, ma taille (NDLR : 1m72) ne m'a jamais posé de problèmes. Il faut savoir jouer autrement face à des grands gabarits. Ceci dit, si je ne suis pas très grand, cela ne m'empêche pas d'être costaud. Mes longues indisponibilités (NDLR : un an pour une blessure à la cheville, 5 mois pour le genou) m'ont donné l'occasion de travailler en salle de musculation. "

Quand on disait que le Sporting était plus solide...

(source : Vers l'Avenir)


"Il fallait jouer malin !"

Majid Oulmers devait compenser les différences de gabarit

Et pas seulement parce qu'il inscrivit le but. Majid Oulmers fut le roi incontesté du match de dimanche soir.

"Nous avons gagné tous ensemble en faisant preuve d'une grande solidarité", estime-t-il. "Depuis un mois et demi, les bons signes ne trompaient pas. Ce qui nous importait, ce n'est pas de vaincre les champions et candidats à leur propre succession, mais de récolter les trois points qui nous permettaient de maintenir un écart appréciable avec nos poursuivants."

L'affrontement - car c'en fut un - entre Zèbres et Rouches a, en tout cas, tenu toutes ses promesses. Il s'avéra intense parce qu'indécis, engagé, voire achar- né. Lazslo Bölöni laissa entendre que certains Carolos avaient précisément montré un peu trop de cœur à l'ouvrage.

L'entraîneur roumain visait notamment le médian marocain : "Je n'ai jamais eu l'intention de blesser qui que ce soit et cela ne s'est d'ailleurs jamais produit. Étant donné que nous devions exercer un pressing très haut, nous devions nous armer d'une certaine agressivité. Mais celle-ci a toujours été saine. J'essaie de jouer le ballon et je dois me battre pour en prendre possession."

Il est vrai que Majid Oulmers devait compenser la différence de gabarit avec Oguchi Onyewu. Un adversaire direct qu'il connaît bien : "Nous avions eu un heurt lors d'un match Sporting - Standard d'il y a trois ans. Nous nous sommes retrouvés très sportivement. Le défenseur américain m'a même adressé un clin d'œil juste avant le coup d'envoi. Face à un joueur dégageant une telle puissance qui, de surcroît, affiche un excellent timing, il faut jouer malin !"

Notre homme en a vu d'autres...


(source : dhnet.be)

lundi 23 mars 2009

Réactions des entraineurs.



Mre Deprez

Monsieur Bölöni, bonsoir. Pensiez-vous que l’équipe du Sporting de Charleroi avait une telle qualité?

L. Bölöni

[Visiblement contrarié] Vous désirez vous entretenir avec moi en particulier? Alors ce sera après la conférence de presse. Non. Laissez poser les questions aux journalistes…

Mre Deprez
Bon, on peut faire comme ça…

[silence]

Un journaliste dans l’assemblée

Quelle est votre analyse du match?

L. Bölöni

C’est un match, à mon avis, bien équilibré. Un match où l’engagement physique et la détermination étaient importants. Nos adversaires ont démontré des qualités de volonté et de détermination… aussi des qualités physiques très intéressantes. Ils ont réussi à exploiter – je ne dirais même pas une occasion – une situation. Ce que l’on n'a pas pu faire. Ils ont aussi raté des occasions… mais j’ai envie de dire que si on tient compte des grandes occasions – il y en a eu 3 ou 4 – je crois qu’on aurait dû arracher le match nul. Je suis obligé de féliciter nos adversaires. Ils ont bien travaillé pour leur victoire.

Un journaliste
Qu’avez-vous dit aux joueurs, après le match?
L. Bölöni

Qu’il faut continuer, que tout n’est pas fini, qu’il reste encore des matches à jouer. On doit encore impérativement gagner des points pour mettre la pression sur ceux qui sont devant nous et sur ceux qui sont derrière nous.

Un journaliste

Vous n’aviez pas l’air heureux de l’arbitrage de Monsieur Verbist, dans votre interview pour la télévision…

L. Bölöni

C’est mon sentiment. Je peux me tromper. Je n’ai pas fait l’analyse du match. Mais je crois que la détermination de nos adversaires en première mi-temps a frôlé les limites de l’agressivité – de l’agression – dans le mauvais sens du terme. L’arbitre a trop laissé faire cela. Il n’était pas assez opportun pour empêcher cela. C’est mon avis et c’est tout.

Un journaliste

L’état du terrain n’était pas de nature à servir les intérêts techniques de Charleroi, ni ceux du Standard d’ailleurs…

L. Bölöni

Moi, je pense sincèrement que c’est plutôt un avantage pour Charleroi. Et même, je dirais que ce n’est peut-être pas par hasard. Un terrain ne peut-être dans cet état que pour deux raisons. La première raison, c’est que ce genre de terrain favorise une équipe qui veut jouer un football physique. Si ce n’est pas ça, la deuxième explication est que le club ou la Ville – je n’ai aucune idée de qui entretient ce terrain – se fout royalement de la qualité de la pelouse. C’est dommage pour les «super stars» et le public de Charleroi d’avoir ce champ de patates.

Mre Deprez

[Amusé] On se rallie tous à ce dernier commentaire, mais l’explication est un petit peu plus compliquée. Il y a un Conseil communal demain soir, je vais relayer votre remarque…

Une dernière question, si vous le permettez. Vous avez un gros match dans quinze jours contre le Germinal Beerschot. Ce n’est pas la défaite d’aujourd’hui qui va arrêter le Standard, ni entamer sa motivation et sa volonté?

L. Bölöni

Vous avez posé la question et répondu en même temps…

Mre Deprez
Merci pour vos réponses et merci pour votre sourire.




Mre Deprez

Monsieur Collins, c’était peut-être, ce soir, «le match référence» que vous attendiez. Un match qui récompense la progression de toute l’équipe (qui réalise 5 bons matches consécutifs). Les trois points sont particulièrement importants.

J. Collins

Ces trois points sont très très importants pour nous. On mérite la victoire depuis quelques semaines. On n’a peut-être pas eu beaucoup de chance avec ces matches nuls. On a raté des occasions et il y a eu des penalties refusés, des buts refusés. Ce soir, je suis très content du groupe. On a bien bossé. L’attitude, l’état d’esprit était magnifique de la première à la dernière seconde. On a peut-être un peu de chance, car ils ont eu quelques occasions en deuxième mi-temps. On a bien défendu avec toute l’équipe. Je félicite aussi mes deux attaquants pour le travail qu’ils ont effectué pour l’équipe. C’était vraiment super. Avec l’état du terrain, c’était impossible de jouer un bon football. Je suis pourtant un coach qui préfère le jeu au sol. Je ne prends pas beaucoup de plaisir à voir une équipe qui joue long, mais sur un terrain pareil on n’a pas le choix. Malheureusement. J’espère que la saison prochaine nous aurons un terrain bien meilleur parce qu’en première division, les joueurs mérite une meilleure qualité.

Mre Deprez

Le tifo des supporters de Charleroi disait «Fight or die! ». C’est exactement ce que l’équipe a appliqué aujourd’hui… et qu’elle applique depuis 4 ou 5 matches. On retrouve un Sporting de Charleroi avec des valeurs de solidarité et de combat. Avec un coach écossais, ce n’est sans doute pas un hasard…

J. Collins

Pour moi, dans le football, le plus important est la technique et le mouvement. Mais, c’est vrai, sans l’attitude, sans l’état d’esprit, rien n’est possible. Aujourd’hui, on va parler de l’esprit. C’est sûr, ce soir on avait ça… mais, moi, je veux davantage que ça. On y arrivera, petit à petit.

Mre Deprez

Cette victoire va «décontracter» le groupe, avant un gros match dans quinze jours…

J. Collins

Moi, je ne suis jamais stressé. J’espère que mes joueurs ne sont pas stressés non plus. Plutôt que de regarder derrière nous, je suis un coach qui préfère garder toute son énergie pour l’équipe et pour les entraînements. A présent, j’ai un groupe qui est très solide. Quand je suis arrivé, j’ai vu beaucoup d’individualités. Maintenant, ce n’est plus «individuel» sur le terrain. C’est un effectif qui travaille pour le collectif.

Mre Deprez

Un joueur comme Majid Oulmers a été exceptionnel ce soir: il marque, il fait la différence et, défensivement, c’est encore lui qui se bat pour sauver un ballon sur la ligne. C’est vraiment un joueur du collectif et qui est sublimé par le collectif…

J. Collins

Oui, mais je préfère ne pas parler des individualités ce soir. La victoire n’est pas le fait d’un, deux ou trois joueurs, mais bien de tous les joueurs qui sont montés sur le terrain. C’est vrai, Majid a marqué et a fait un excellent match, mais je félicite également tout l’effectif.

Un journaliste

Monsieur Bölöni vient de prétendre que l’état du terrain jouait en faveur de Charleroi. C’est aussi votre avis?

J. Collins

Oui. C’est vrai… mais uniquement parcequ’on a l’habitude de jouer sur ce terrain. Depuis janvier, depuis que je suis arrivé, on joue sur ce terrain toutes les deux semaines. Dans ce sens, oui, on peut dire que c’est un avantage. Mais pas parce qu’on veut se limiter à jouer un jeu physique et balancer de longs ballons, car cela ne sera jamais mon objectif. Jamais…

(source : rcsc.be)

"Ils ont été magnifiques"



Le coach du Sporting de Charleroi, John Collins était heureux de la victoire de ses trompes face au champion de Belgique en titre. L’Ecossais félicite notamment ses deux attaquants pour leur formidable travail défensif

John Collins : « Ce sont trois points très importants pour Charleroi! Je peux dire que je suis très content de l’attitude de mes hommes. Ils ont été magnifiques. C’est vrai que nous avons eu un peu de chance mais on a bien défendu en bloc. Je tiens à féliciter mes deux attaquants pour leur formidable travail défensif » explique-t-il dans la Nouvelle Gazette. Il reprend : « L’état d’esprit était positif mais on peut encore faire plus. Dans l’effectif, tout le monde réalise désormais qu’il faut bosser et mouiller son maillot... »

(source : footgoal.net)

"Reproduire cet esprit"



Badou Kere et Bertrand Laquait mesuraient l'impact de ce succès

Badou Kere fut le premier à se présenter à la presse.

"Nous aurons donc pris les six points face à la meilleure équipe du pays mais ce qui importe, c'est d'en avoir récolté trois en vue du maintien. Maintenant, nous ne devons pas croire que c'est arrivé. Je connais suffisamment notre Sporting pour savoir que le plus dur reste à faire !"

Le défenseur central burkinabé insista sur les raisons du succès : "Nous avons vraiment formé un groupe sur le terrain. Mais je répète qu'il faudra reproduire cet esprit de corps. Ce qui n'est pas gagné d'avance."

Souvent amené à commenter une défaite, Bertrand Laquait s'avouait content de se déplacer dans un contexte différent : "Ce fut un match difficile car si j'ai dû intervenir deux fois de façon plus délicate, tous les ballons étaient dangereux. J'ai dû négocier de logs centres tranchants !"

Un mot sur les jeunes équipiers : "Habib Habibou et Pele Mboyo, qui disputaient leur premier match d'une telle intensité, ont fourni un très gros travail."

Le gardien français mesurait les conséquences du résultat : "Cela fait du bien de voir des gens heureux autour de nous, souriait notre interlocuteur. Ce fut une belle soirée. Nous avions tous à cœur de faire le maximum. Plus encore depuis que nous eûmes pris connaissance, dès samedi soir, de la victoire de Roulers. Nous nous sommes fait beaucoup de bien au moral... tout comme nous avons peut-être touché celui de nos poursuivants. Cela étant, le championnat reste long."

Précisons que Cyril Théréau a quitté le terrain sur blessure. Il avait reçu un vilain coup sur le genou mais ce n'est, a priori, pas grave.

(source : dhnet.be)

Les zèbres adorent les rouches




Charleroi va-t-il priver le Standard du titre ? La saison passée, son succès contre le tout frais champion n'a eu pour effet que mettre fin à l'invincibilité des Rouches.

Charleroi Standard 1-0

Assistance : 20 701.


Arbitre : M. Verbist.


Cartes jaunes : Mulemo, Chakouri, Mbokani, Defays.

But : Oulmers (1-0, 41e).

CHARLEROI : Laquait, Defays, Kere, Joneleit, Chakouri, Camus, Guédioura, Oulmers, Grégoire, Mboyo (70e Théréau ; 89e Iajour), Habibou (74e Mujangi Bia).

STANDARD : Espinoza, Marcos, Onyewu, Mikulic, Mulemo, Dalmat (68e Benteke), Defour, Witsel (88e Goreux), Jovanovic (87e Benko), De Camargo, Mbokani.


Cette saison, les effets pourraient être plus importants. Les équipiers de Laquait ont battu deux fois ceux de Defour, et plus largement ils ont inscrit une ligne à l'histoire du club puisqu'ils n'avaient jamais battu le Standard trois fois de suite. L'amitié carolo-liégeoise va plus dans le sens de Charleroi, qui se donne un peu plus d'air dans le bas du classement.

Sur l'ensemble de la première période, Charleroi a mérité son avantage. Inspirés dans le jeu, plus vifs, on n'ira pas jusqu'à écrire qu'il a donné une leçon de football à son visiteur du soir, mais il l'a méchamment bougé en tout cas. Et avec un peu plus de réussiteà moins que ce ne soit plus simplement de la qualité il aurait pu transformer quelques situations dangereuses en vraies occasions, sur un terrain difficile.

Il fallut donc attendre la demi-heure pour voir le premier tir cadré, de Habibou (32e). Mbokani aurait pu ouvrir la marque avant, mais son envoi passait à côté (11e). Au bout du compte, c'est Oulmers, courtisé en son temps par le Standard, qui se rappela au bon souvenir de la direction liégeoise. À la conclusion d'un bon mouvement Habibou-Grégoire-Pelé, il concrétisait les très bonnes quarante-cinq premières minutes carolos (1-0, 41e).

Sauvetages sur la ligne

Engagé comme peut l'être un Charleroi-Standard, le choc wallon gagnait en intensité en début de deuxième période, à la suite d'un chassé-croisé initié par De Camargo, dont l'essai à ras de terre était contré par Laquait (52e). Il n'était pas plus riche en tirs cadrés, mais au moins les intentions y étaient. Plusieurs fois, la défense carolo fut alertée, mais Defays veillait, sur une tête de Jovanovic, qu'il sauvait devant la ligne (70e).

En face, Mikulic était harcelé par Habibou, mais sans casse. L'attaquant français, dont le volume de jeu a impressionné, a toutefois manqué de justesse dans le dernier geste, à l'image d'une énorme occasion qu'il plaçait dans le petit filet (72e). Dans son genre, De Camargo peut être bon aussi, à la vue de sa reprise dans les étoiles, dans la même minute.

En poursuite, le Standard imposait sa puissance physique sur la fin, mais la reprise de la tête d'Onyewu, à la réception d'un coup franc de Defour, était sauvée sur la ligne par Oulmers, décidément l'homme du match (80e). Benteke tentait encore sa chance, mais Laquait intervenait (90e+3). Le Standard rend le trône de leader du championnat à Anderlecht. Mais il ne devra plus jouer contre Charleroi cette saison, c'est toujours ça de pris...


(source : actu24.be)

dimanche 22 mars 2009

News express



Sporting de Charleroi - Standard de Liège : 1-0


Le Sporting de Charleroi s'est imposé 1-0 face au Standard, but de Majid Oulmers à la 41ème minute.
Charleroi est devenu la bête noire du Standard car les carolos étaient déjà victorieux à Liège lors du match aller. De plus, par cette défaite, les rouches voient les anderlechtois s'isoler en tête de la compétition...

Plus d'infos demain... mais la nuit sera bonne ! ;-)

samedi 21 mars 2009

RCSC-Standard : l'avant match


Ce dimanche 22 mars 2009, à l'occasion de la 10e journée du deuxième tour de la Jupiler Pro League, les Zèbres reçoivent le Standard de Liège, au Stade du Pays de Charleroi.

John Collins composera au départ de la sélection ci-après pour le Sporting de Charleroi :

Laquait, Baguette, Vandenbroeck, Kere, Joneleit, Defays, Miceli, Chakouri, Chabaud, Guédioura, Oulmers, Sergio, Camus, Grégoire, Orlando, Théréau, Mboyo, Habibou.

László Bölöni a effectué la sélection suivante pour le Standard de Liège :

Espinoza, Onyewu, Marcos, Mikulic, Mulemo, Witsel, Defour, Dalmat, Jovanovic, De Camargo, Mbokani, Bolat, Goreux, Nicaise, Mangala, Benteke, Benko, Carcela.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Johan Verbist, assisté par Messieurs Danny Huens et Peter Bonte.

Le 4e arbitre sera Monsieur Sébastien Delferière.

Le coup d'envoi sera donné dimanche à 20h30.

(source : rcsc.be)

Charleroi:

Absents : Moia (genou), Diallo (revalidation), Sbai (choix).
Menacés de suspension : Diallo, Digiugno, Habibou, Laquait, Mboyo.

Standard :

Absent : Sarr (cuisse).
Menacés de suspension : Dalmat, Marcos, Mangala, Nicaise, Onyewu.

(source : actu24.be)


"Ce sont les meilleurs"



Badou Kere ne tarit pas d’éloges à propos des attaquants rouches


Des attaquants, Kere en a croisé un paquet dans sa déjà riche carrière. Mais quand on le branche sur le trio d’avants spécifiques du Standard, il se fait dithyrambique !
Petit tour d’horizon de ce qui attend la défense zébrée demain soir en compagnie du Burkinabé…

Jovanovic : “Il n’a pas de points faibles. Il est complet : vitesse, technique et engagement, il a tout !”

De Camargo : “Je pointerai surtout sa puissance et je ne lui vois pas non plus de faiblesse. Et quand il est lancé sur un flanc, il est vraiment redoutable… En plus, pour un attaquant, il travaille vraiment beaucoup ! Quand il surgit de la deuxième ligne, c’est presque à chaque fois dangereux, comme lorsqu’il use de son excellent jeu de tête…”

Mbokani : “C’est le plus technique des trois. Ils sont complémentaires, en fait, ce qui donne tout simplement la meilleure attaque de Belgique (NdlR : avec neuf buts en plus à ce jour, Anderlecht est cependant plus prolifique). La vitesse du premier, la puissance du deuxième et la technique du troisième, voilà un mélange qui a de quoi effrayer tous leurs adversaires !”

Mais Badou Kere en a vu d’autres et confesse : “Je n’ai pas de préférence pour les duels. Une chose est certaine : face à de pareils arguments, le système de défense en zone s’impose au marquage individuel car se couvrir l’un l’autre est la seule solution pour s’en sortir.”

À LOKEREN , celui qui est le gardien de l’âme zébrée au sein du noyau avec Defays était suspendu, ce qui avait permis de revoir Vandenbroeck.
Demain, il devrait retrouver sa place au détriment de ce dernier : “L’entraîneur ne m’a rien dit à ce sujet et on ne connaît d’ailleurs jamais la sélection avant le jour du match, histoire d’entretenir le suspense et la concentration…”
Quant à voir un jour le trio aligné ensemble dans l’axe, ce n’est a priori pas le genre de Collins, fût-ce contre le Standard…

(source : dhnet.be)

Charleroi - Standard: LE match de l'année carolo



On annonce au moins 20 000 personnes (la capacité totale est de 22 000) qui attendent un match acharné. Entre des Liégeois, champion en titre, qui luttent farouchement pour bisser. Et des Carolos qui se sont stabilisés (quatre matches sans défaite... dont trois nuls) et qui aimeraient demeurer la bête noire à rayures blanches (ou l'inverse) de leur rival wallon. Les Rouches restent d'ailleurs sur deux défaites face aux Zèbres. Un 2-1 au Mambour, quelque peu anecdotique, dans une fin de saison passée qui sentait le champagne. Et un plus retentissant 1-2 à Sclessin, l'automne passé, qui avait offert une rallonge de quelques semaines à Thierry Siquet. Son successeur, John Collins, est au courant : « Je n'ai pas revu ces matches, mais on m'en a parlé. Surtout de la victoire à Liège au premier tour. Je sais aussi que Charleroi avait eu de la chance, beaucoup de chance : le Standard avait eu au moins vingt occasions. »

Parce que quand son adversaire a trop d'opportunités, le coach écossais n'aime pas ça ! Ici, quand il revient sur les deux derniers partages de son équipe face au G Beerschot et à Lokeren, il estime que « même si on n'a pas gagné, on a dominé. Et c'est cela l'essentiel. Nous avons été meilleurs que notre adversaire qui n'a eu que très peu d'occasions ».

De fait, voici quatre rencontres que Bertand Laquait n'a pas dû aller à la pêche dans ses filets. Mais de là à prolonger la série demain soir... « C'est une équipe très forte, bien organisée, guidée par un très bon coach », détaille John Collins qui ressort le même couplet à la veille de chaque match. « J'ai pu remarquer qu'il y a une grosse rivalité entre les supporters, cela fait partie du folklore. Mais pour l'entraîneur et les joueurs, c'est un match comme un autre. Un gros match contre le leader, certes, mais un match qui vaut trois points, pas plus. »

La même animation

Des points qui sont évidemment absolument nécessaires au Standard dans son optique de titre, mais qui ne seraient pas de trop pour Charleroi qui est talonné à quatre unités par le premier barragiste. John Collins ne veut pas entendre parler de pression. Vendredi, la séance d'entraînement a été plutôt ludique avec des jeux de tennis-ballon, etc. « Mon groupe a bien travaillé toute la semaine. Il est important que personne ne soit stressé trop longtemps avant le coup d'envoi. J'espère surtout que nous serons à la hauteur sur le terrain. En tout cas, je garderai l'animation offensive habituelle (NDLR : avec Mboyo et Habibou aux avant-postes). Mettre onze joueurs derrière le ballon, ce n'est pas le style de la maison. Les défenseurs, eux, devront tenir le choc. Et avoir l'intelligence de dégager quand il le faut et de construire dès que c'est possible. »

Si avec ça le choc wallon ne tient pas ses promesses...

(source : actu24.be)

vendredi 20 mars 2009

"les Rouches se souviendront..."



Le Zèbre Bertrand Laquait sait que les visiteurs du Mambourg sont en garde


C'est en décembre 2002 que tout a commencé pour Bertrand Laquait avec Charleroi. Le gardien français débuta, en effet, sa carrière bel- ge face au Standard.

C'était à Sclessin, dans le cadre de la Coupe nationale, mais c'est déjà de l'histoire ancienne. Aujourd'hui, le contexte est tout à fait différent.

Dieumerci Mbokani , Milan Jovanovic, Igor De Camargo. Ce sont des noms qui auraient pu hanter les nuits de Bertrand Laquait au cours de la semaine qui s'écoule.

"On les connaît presque par cœur. Ils figurent parmi les meil-leurs attaquants du pays. Je suis incapable de prédire si j'aurai beaucoup de boulot ou peu. C'est le déroulement du match qui décidera... et j'espère que je serai épargné. Cela signifierait au moins que notre défense tient le choc !"

Quoi qu'il en soit, le gardien emblématique de Charleroi mesure la difficulté de la tâche.

"Le Standard est le favori de l'affrontement puisqu'il figure parmi les deux seuls clubs susceptibles de décrocher le titre. Les positions respectives des adversaires sont très simples. Mais nous ne devrons pas tenir compte des objectifs et des ambitions des Rouches. Le Sporting n'a même plus le droit de revendiquer un rôle de trouble-fête car nous ne pouvons nous inquiéter que de nous-mêmes."

Bertrand Laquait estime qu'outre leur besoin de points, les candidats à leur propre succession pourraient être animés d'autres motivations : "En a-vril 2008, notre Sporting avait été l'unique vainqueur du Standard dans le championnat précédent. Plus récemment, le 31 octobre dernier, nous avons gagné la première manche à la surprise générale. Nos visiteurs sauront s'en souvenir..."

(source : dhnet.be)

jeudi 19 mars 2009

"Le Standard me réussit généralement bien!"



Christophe Grégoire avec Charleroi comme avec Mouscron et La Gantoise

Il n'a pas fallu longtemps à Christophe Grégoire pour se rappeler aux bons souvenirs des observateurs du pays. Lui qui fut le meilleur passeur du championnat de Belgique il y a deux ans, alors qu'il évoluait à La Gantoise.

Le transfuge carolorégien du mercato a déjà distillé deux assists victorieux depuis qu'il se produit au sein de l'équipe du Mambourg. Et samedi dernier à Daknam, il s'en fallut de peu pour qu'il n'ajoute un service décisif à son actif. C'est sur un de ses centres brossés que les Zèbres se ménagèrent leur seule occasion de but concrète, mais Copa s'employa sur la reprise de la tête de Habib Habibou.

Le Nandrinois , qui sera un peu le régional de l'étape , est prêt pour le choc de ce prochain dimanche, qui le replacera sous les feux de la rampe : "Je ne suis liégeois que dans la forme car je ne connais personne parmi les pensionnaires de Sclessin. Cela dit, le Standard ne me rappelle que de bons souvenirs."

Car le jeune homme avait pris l'habitude de s'exprimer face aux Rouches : "Que ce soit avec Mouscron ou bien avec La Gantoise, ces adversaires m'ont généralement bien réussi. Je compte plusieurs victoires à l'occasion de ces rendez-vous particuliers."

Christophe Grégoire a assisté au récent match Anderlecht - Standard : "J'ai vu les deux meil-leures équipes de notre football. Le résultat ne peut en rien influencer directement la course au titre qu'elles se livrent. Je crois plutôt que celle-ci se décidera sur les autres rencontres des rivaux bruxellois et liégeois. Ce sont ceux qui perdront le moins de plumes en d'autres circonstances qui tireront les marrons du feu !"

Précisément , le passage au Mambourg s'apparente à un écueil pour les champions : "Nous ne pouvons pas être considérés comme des forts en tête, mais nous sommes susceptibles de mettre notre grain de sel. D'autant que nous sommes en pleine progression. Il nous manque juste les points... dont nous avons tant besoin!"

Les Carolos ne se veulent pas arbitres pour autant. Parce que, tout simplement, ils ne sont pas en position adéquate : "Nous ne devons penser qu'à nos propres intérêts sportifs. Vu la situation, on se f... du débat concernant le titre !"

(source : dhnet.be)

mercredi 18 mars 2009

"Aucune raison de s'inquiéter..."



John Collins n'est pas désinvolte mais d'une décontraction naturelle


Nous pouvons en témoigner pour fréquenter quotidiennement l'endroit. On ne sent poindre aucune pression, aucune tension dans les sphères du Mambourg à la perspective du match phare de la saison entre les deux clubs des différents bassins de la Wallonie.

Peut-être est-ce l'effet John Collins, qui nous semble l'entraîneur le plus décontracté de notre championnat. Au tempérament probablement communicatif : "Il n'y a pas de quoi avoir peur de quoi ou de qui que ce soit. Nous poursuivons une courbe favorable."

Oui mais d'une part, le prochain adversaire n'est autre que le champion sortant et pour beaucoup, candidat (même favori) à sa propre succession. D'autre part, Charleroi reste directement menacé par Dender et Roulers. Dans tous les cas de figure car le sort mouscronnois ne change pas grand-chose.

"Nous venons d'enregistrer quatre résultats nuls sur les six derniers matches. Nous méritions de gagner. Si c'était l'inverse, je comprendrais qu'il se produise une certaine pression, mais ce n'est pas le cas. Comme moi, ne vous en faites pas, ça va aller !"

Cette approche empreinte de sérénité va-t-elle servir les intérêts du Sporting lors du match face au Standard qui est, a pri-ori, plutôt disproportionné ?

"L'équipe liégeoise impression- ne par ses qualités. Ce sera forcément un dur morceau, mais nous sommes dans le bon et avons à coeur de jeter les bases du maintien dans nos installations. Même sur un terrain en mauvais état, c'est la motivation qui va nous guider !"

Il faut relever que les Carolos ne doutent plus de rien. Et ils n'en sont que plus redoutables !


(source : dhnet.be)

mardi 17 mars 2009

Prise de conscience...



Arbitres du titre? Les Carolos ne doivent pas se tromper de sujet!

Même si le nul blanc (qui reste un bon résultat) obtenu à Daknam n'avait pas la même... couleur que celui de la semaine précédente lors du match face au GB Anvers, le Sporting hennuyer poursuit incontestablement une courbe plutôt ascendante. Dans la forme, avec une mini-série de quatre sorties sans défaite et dans le fond, avec une nette amélioration du comportement des Zèbres sur les terrains.

Pourtant, Charleroi a réalisé la mauvaise opération du dernier week-end en ce qui concerne la course (poursuite), dans laquelle il est impliqué malgré lui pour éviter les barrages. Nous en avons fait état à l'entraîneur écossais qui nous a répliqué : "Il faut voir les choses positivement et regarder devant soi. C'est sous cet angle que nous progressons, et que nous progresserons encore !"

D'accord , mais nous n'examinons pas la situation de façon négative en relevant son aspect mathématique. Le seul qui traduise la vérité au classement !

Les gens du Mambourg ont raison de vouloir aller de l'avant, mais il n'est quand même pas inutile de jeter un coup d'œil dans le rétroviseur. Avec seulement quatre points d'avance sur le premier barragiste potentiel (Dender) et la perspective de lui rendre visite lors de l'ultime journée de la compétition, le Sporting est tout juste en ballottage légèrement favorable. Donc en péril d'un renversement. Certains joueurs de Charleroi ont prétendu qu'ils avaient déjà la tête au match Sporting - Standard et que leur rendement en avait souffert.

C'est se tromper de sujet. En veine de confidence, David Vandenbroeck rappelait : "Eu égard aux qualités existantes des équipes, nous devrions assurément nous situer au-dessus du contexte actuel. Mais le fait est que nous restons sous la menace de nos poursuivants. Je ne pense pas qu'il faille nous transformer en arbitres de la course au titre. Nos priorités sont ailleurs. Nous devons commencer par penser à notre sauvetage. C'est notre seul objectif !"


(source : dhnet.be)

Les brèves


* Si la plupart du groupe était au repos hier, ce n’était pas le cas de Orlando, Iajour, Bia, Sergio, Sbai, Lella, Baguette, Digiugno et Chiarelli , tous conviés pour la rencontre des Espoirs hier soir.

* David Vandenbroeck qui a dû être recousu ( tout comme Seb Chabaud à la tête) à l’arcade sourcilière, a profité de ce jour de congé pour se “retaper” du coup reçu durant la rencontre contre Lokeren. Quant à Pelé, il a reçu un coup à la cheville .

* Pour la petite anecdote, Bertrand Laquait, Sébastien chabaud et Frank Defays ont loupé le car samedi soir et sont rentrés en …. taxi ! En cause, un contrôle antidopage après le match qui c’est un peu ….éternisé, si vous voyez ce que je veux dire….


(source : mambourg-charleroi.be)

lundi 16 mars 2009

Ils avaient la tête au Standard



«J 'ai joué pour les trois points, comme je le fais toujours où qu'on soit, mais peut-être qu'un point suffisait dans les têtes... », commenta un Collins dont les changements confirmèrent les intentions. Alors que Dender est revenu à quatre points, l'Écossais ne se départit par ailleurs pas de sa positive attitude en ne retenant que les quatre matches de rang sans défaite de Zèbres venant de garder leurs filets inviolés à trois reprises.

En l'occurrence, après avoir affiché un esprit d'entreprise un peu plus développé que celui de son opposant et notamment matérialisé par deux envois de l'omniprésent Guédioura dans le dernier quart d'heure, les Zèbres revendiquaient à l'unisson la victoire morale, même si ce fut un partout au niveau des occasions qui méritaient d'être relevées (tête d'Habibou après une demi-heure, percée de Mbayo à l'heure de jeu).

Après avoir loué l'état du terrain (par rapport à celui du Mambourg), Guédioura résumait le sentiment général : « Dans notre situation au classement, ce n'est pas un bon résultat. Il est d'autant plus frustrant que nous avons eu la maîtrise du jeu, surtout en deuxième mi-temps, et que nous aurions ainsi davantage mérité de gagner qu'eux. Si l'opération mathématique est donc négative, surtout par rapport à Dender qui revient derrière, nous ne devons cependant regarder que nous-mêmes et le fait de ne plus encaisser doit nous motiver . »

Même avec un peu d'excès d'enthousiasme dans son analyse (« On aurait pu gagner 0-3 ou 0-4 »), Habibou pointait avec franchise un paramètre d'importance après un fade 0-0 laissant un goût de trop peu dans le vestiaire carolo : « Ils avaient peur de nous et ont joué pour un point. C'est bien pour eux et nous sommes bien sûr un peu déçus. Il faut aussi reconnaître que tout le monde chez nous a fait attention à ne pas prendre une carte pouvant éventuellement priver du match contre le Standard. Un coéquipier m'a d'ailleurs recommandé sur le terrain d'y penser en ne mettant pas trop le pied. »

Les Rouches ne font pas peur au meilleur buteur zébré : « Que ce soit Anderlecht, Bruges ou le Standard, on ne craint personne. Nous l'avons prouvé en gagnant à Sclessin. Et ce n'est pas nous qui aurons la pression... »

(source : actu24.be)

"Ne regardez pas Dender !"



John Collins préfère insister sur les données favorables à Charleroi

On comprit vite pourquoi Abbas Bayat fut séduit par Collins. Comme l'homme d'affaires irano-américain, l'Écossais prône un positivisme à tout crins associé à une culture du sourire permanent.

Vendredi, il déclarait que depuis quelque temps, c'étaient les gardiens adverses et non Laquait qui devaient se mettre en évidence. Si les Zèbres furent convaincants à défaut d'être efficaces contre le GB, c'est oublier que le Français fut autant inquiété que Proto. Soit...

Au Daknam, les violons de la communication du vestiaire étaient à l'unisson. Chaque Carolo appelé à s'exprimer insista en effet sur la maîtrise du jeu de visiteurs qui furent, il est vrai, un rien plus entreprenant et moins maladroits que leurs opposants.

"Je retiens qu'on continue à prendre des points , déclara Collins. Je peux juste reprocher un manquement à la dernière passe qui ne reflète pas le travail accompli en semaine. Sinon, on avait commencé sur un rythme mineur, mais ce fut nettement meilleur à la fin, ce qui prouve notamment que nous ne déplorons pas de problème physique."

Au final, le Sporting , qui fait dans le partage ces derniers temps, réalise néanmoins une mauvaise opération, Dender revenant dans le coup. Mais le beau John ne veut pas en entendre parler.

"Ça, c'est la façon négative de voir les choses... Moi, je suis positif et je regarde donc vers l'avant. En continuant à dominer nos opposants comme nous le faisons, ça va aller... C'est vrai que nous restons sur quatre nuls lors des six derniers matches (NdlR : avec une défaite contre Anderlecht et une victoire face à Mons) mais je préfère retenir nos quatre matches de rang sans défaite avec aucun but encaissé lors des trois derniers."

Alors que les Carolos avouaient un goût de trop peu, Habibou reconnut que le match à venir était déjà dans les esprits, ce paramètre ayant conduit à ne pas s'engager trop.

Et le mentor zébré de préciser avant de se satisfaire de ne compter aucun suspendu pour dimanche : "J'ai abordé ce match pour le gagner, comme je le fais toujours, que ce soit à la maison ou en déplacement. Peut-être qu'un point suffisait dans les têtes..."

Un vrai nul blanc

Si la venue du GB au Mambourg déboucha sur un nul blanc qui aurait mérité mieux, celui-ci sanctionna de fades débats. Après une action signée Mboyo et une frayeur offerte par Joneleit, il fallut vite déchanter et attendre la demi-heure pour voir Habibou mettre en difficulté Copa.

La réplique locale vint... 30 minutes plus tard de Camara, dont l'envoi lécha la latte carolo . Lokeren fit mine d'insister durant le 5e quart d'heure avant de laisser l'initiative aux Zèbres .

Elle fut matérialisée par deux tirs menaçants mais non cadrés de Guédioura.

"On aurait pu gagner 0-3 ou 0-4" , déclara Habibou. Au vu du désert offensif, on répondra que Charleroi quitta tout au plus le Daknam en étant vainqueur aux points, notamment parce qu'il jouait à l'extérieur.

(source : dhnet.be)

dimanche 15 mars 2009

"Nous sommes en confiance"



Habib Habibou estimait que les Zèbres avaient eu la victoire au bout du pied

Les Carolos étaient partagés entre deux sentiments. Ils étaient satisfaits du résultat mais restaient sur un goût de trop peu.

"Nous avons parfois posé notre jeu et nous sommes ménagés des possibilités , ex prima Habib Habibou. Malheureusement, il nous a manqué la dernière passe. Si nous étions parvenus à calibrer celle-ci, nous aurions gagné le match... comme nous l'aurions d'ailleurs mérité !"

L'attaquant français insistait néanmoins sur les points positifs : "Dans l'ensemble, nous n'avons pas fourni un mauvais match. En outre, nous venons d'en disputer trois d'affilée sans concéder le moindre but. Si bien que nous allons aborder le Standard avec confiance."

Au fait, le Standard n'a-t-il pas déjà influencé le résultat de Daknam ? "Il est effectivement probable que nous aurions récolté les trois points si nous nous étions engagés sans aucune retenue. Nous avons tous eu peur de prendre une carte jaune fatidique !"

Heureusement, tous les Zèbres disponibles répondront à l'appel. Y compris Majid Oulmers et Badou Kere qui relèveront de suspension.

Notons que Sébastien Chabaud et David Vandenbroeck s'étaient téléscopés en début de match et ont poursuivi celui-ci avec la tête bandée. Le docteur Carl Willem leur a appliqué des points de suture, respectivement au cuir chevelu et à l'arcade sourcilière.

(source : dhnet.be)

Un bon point, sans plus...




Lokeren :
Copa, Ziv, Doll, Strul, El Mouataz, Camara, Overmeire (71e Muharemovic), Pavlovic, Mbayo (69e Carevic), Jancyk, Golan.

Charleroi : Laquait, Defays, Joneleit, Vandenbroeck, Chakouri, Camus, Guédioura, Chabaud (67e Orlando), Grégoire, Habibou (71e Théréau), Mboyo (51e Mujangi Bia).

Arbitre : M. Flament.

Avertissements : Chabaud, Camara, Ziv, Chakouri.


Finalement, David Vandenbroeck avait retrouvé grâce aux yeux de John Collins pour reprendre place dans l'axe central défensif, aux côtés de Joneleit. Chakouri était confirmé sur le flanc gauche. Cela faisait cinq matches que le joueur brabançon rongeait son frein.

La rencontre de deux Sporting donna lieu à une longue (et même interminable !) période d'observation entre adversaires qui, visiblement, se méfiaient réciproquement les uns des autres. A ce petit jeu, aucun des deux gardiens de but n'avait pour ainsi dire touché le ballon après une demi-heure de jeu !

La première alerte concerna Copa qui dut intervenir sur une reprise de la tête de Habibou à la réception d'un centre brossé de Grégoire. On en était à la 32e.

Peu après, Defays fit le ménage devant Camara. Enfin, Mboyo sollicita, à son tour, le gardien ivoirien et on en resta là pour ce qui fut une première mi-temps peu emballante, quoique nullement dénuée de qualité technique.

Les Waaslandiens, qui avaient (timidement) mis le nez à la fenêtre à l'approche du repos, donnèrent l'impression de se montrer un tantinet plus entreprenant à la reprise. Ce ne fut que feu de paille et les Zèbres purent s'organiser. En attendant, on resta trop longtemps sur notre faim tant les faits saillants furent rares… pour ne pas dire inexistants !


Jusqu'au moment (on en était à la 62e) où Camara se décida à réveiller les sens. Le médian offensif contourna les défenseurs de Charleroi et tenta sa chance, son envoi enlevé léchant la transversale. On se rendit compte alors, que les visiteurs de Daknam pouvaient être mis en difficulté.

Il n'empêche que John Collins ne se satisfit pas du point. Pour preuve, l'entraîneur écossais tenta d'apporter plus de fraîcheur offensive à son équipe. Effectivement, il se produisit l'une ou l'autre situation dans le rectangle de Copa. Mais on en resta sur un plutôt bon point pour le Sporting hennuyer. Sans plus…

(source : Les Sports)

Match nul ....



Le duel entre Lokeren et Charleroi s'est achevé sur un triste 0-0. Les Carolos ont bénéficié de la plus belle opportunité avant le repos, mais le réflexe félin de Copa a eu raison du coup de tête d'Habibou. Lokeren se reprenait bien en fin de première période, sans qu'il faille toutefois crier au feu dans le camp des Zèbres.

La seconde mi-temps était du même tonneau que la première. Avec la plus belle opportunité pour Lokeren et Camara (qui touchait du bois) en dépit de quelques tentatives carolos. Notamment à deux reprises via Guédioura. Un partage somme toute logique.

(source : sport.be)

samedi 14 mars 2009



Ce samedi 14 mars 2009, à l'occasion de la 9e journée du deuxième tour de la Jupiler Pro League, les Zèbres se déplacent au Stedelijk Sportstadion Daknam pour affronter le Sporting de Lokeren.

Georges Leekens a effectué la sélection suivante pour le Sporting de Lokeren :

Copa, Ziv, Doll, Strul, El Mouataz, Mbayo, Overmeire, Pavlovic, Camara, Golan, Janczyk, Lazic, Muharemovic, Tiko, Bouabé, Carevic, Touré, Tshimanga.

John Collins composera au départ de la sélection ci-après pour le Sporting de Charleroi :

Laquait, Baguette, Defays, Vandenbroeck, Marcelo, Miceli, Joneleit, Chakouri, Camus, Mujangi, Lella, Guédioura, Chabaud, Sergio, Grégoire, Théréau, Mboyo, Habibou, Orlando.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Philippe Flament, assisté par Messieurs Jean-Michel Soyer et Edwin Rys.

Le 4e arbitre sera Monsieur Gert Diepvens.

Le coup d'envoi sera donné à 20h00.

(source : rcsc.be)


Menacés de suspension :

Lokeren : Carevic, Mbayo, Doll, Camara.

Charleroi : Diallo, Digiugno, Habibou, Laquait, Mboyo.

Chakouri : le Bleuet reste planté à gauche



John Collins, confronté à la suspension d'Oulmers et de Kere va devoir remodeler quelque peu son équipe invaincue depuis trois matches (1-1 à Courtrai, 3-0 face à Mons, 0-0 face au G Beerschot). Au milieu, Chabaud devrait donc jouer à côté de Guédioura... dont l'arrivée l'avait relégué sur le banc. Derrière, dans la logique sportive de l'entraîneur écossais, Vandenbroeck devrait suppléer Kere tandis que Chakouri poursuivra son dépannage à l'arrière gauche. Le franco-algérien, après un certain temps d'adaptation sur son « mauvais pied », a d'ailleurs livré à cette place une prestation très propre face aux Anversois du Germinal, samedi passé. « Je suis de plus en plus à l'aise là, explique-t-il. Défensivement, cela ne me pose pas de souci. Offensivement et à la relance, je dois parfois effectuer un crochet supplémentaire pour me remettre sur mon droit, mais ce n'est pas dérangeant. »

Défenseur droit ou axial de formation, Mohamed Chakouri n'en est pas à son coup d'essai à l'arrière gauche : « Je vais vous surprendre : j'ai débuté ma carrière pro à cette position ! À 17 ans, à Montpellier. Le coach de l'époque m'avait essayé dans un amical contre Nice. Comme ça avait fonctionné, j'ai pu jouer à l'arrière gauche durant quelques rencontres de L1. Dont la première qui reste un souvenir terrible. Une victoire 4-3 contre Troyes au cours de laquelle j'avais... provoqué un penalty. Mais je vous rassure : c'était une belle simulation ! »

Tant que la boîte aux souvenirs est ouverte, difficile de ne pas revenir sur le récent passé international de Chakouri, qui a fait partie d'une impressionnante génération d'Espoirs français : « Issu du centre de formation de Montpellier, un des meilleurs de France, j'ai joué sous la vareuse des Bleus dans l'équipe des Benzema, Nasri, Ben Arfa, Gourcuff, Diaby, etc. Tout le monde a percé. Certains à un très haut niveau, d'autres à un bon niveau en France, comme Cabaye à Lille, Abdoun à Nantes. En L2, il y a aussi Samaritano à Vannes et Baldé à Amiens. »

« Mes anciens coéquipiers jouent à haut niveau.

Cela me fait envie » Et puis il y a aussi Chakouri, ex-capitaine des Bleuets, qui a abouti à... Charleroi. « Parfois, quand je vois les copains qui se retrouvent à un très haut niveau, cela me fait un peu envie. Charleroi, c'est la D1 belge, ce n'est pas mal, mais je suis convaincu d'avoir les qualités pour, un jour, jouer à un autre niveau. Il faut que je travaille. J'ai raté le bon train à une époque parce que je prenais le foot comme un amusement, pas comme un métier. Sans penser à mon avenir. Je ne vivais pas comme un pro. »

« J'ai eu des problèmes de poids »

À 22 ans, Chakouri a d'ailleurs connu une rechute cette saison. À la reprise en janvier, il pouvait difficilement cacher ses cinq ou six kilos de trop. « Oui, je l'avoue, j'ai connu des problèmes de poids cette saison. Je ne soignais pas mon hygiène de vie et mon alimentation. Heureusement, John collins, lui, ne laisse rien passer. Et surtout pas les choses de ce genre. Il m'a recadré. J'ai assumé, je me suis battu. J'ai perdu du poids et aujourd'hui, je suis affûté comme jamais. C'est le genre d'épisode qui me fait mûrir. Et en jouant à gauche, j'étoffe mon bagage. Je serai d'autant plus à l'aise lorsque je retrouverai une place qui me correspond mieux, dans l'axe ou à droite. »

Mais ça, ce ne sera pas encore pour ce soir au Daknam.


(source : actu24.be)


Cohésion et solidarité

Mohamed Chakouri souligne les mots clés d'un éventuel succès

John Collins va donc devoir modifier ses batteries en fonction des suspensions de Majid Oulmers et de Badou Kere.

Il s'agira tout d'abord de trouver la solution pour établir un axe central défensif qui était inamovible depuis cinq matches. Torben Joneleit sera, en effet, orphelin de son guide burkinabé.

En principe , David Vandenbroeck, qui n'a jamais démérité, revient en ligne de compte mais le défenseur brabançon ne s'est pas beaucoup entraîné au cours de la semaine à cause d'une inflammation au tendon d'Achille.

Alors, on pense à Mohamed Chakouri, celui qui a souvent dépanné : "J'ai déjà évolué en qualité de demi-défensif ainsi qu'à trois postes au niveau de la ligne arrière. À trois reprises (NdlR : dont récemment lors du match Charleroi - GB Anvers), je me suis retrouvé défenseur latéral gauche où j'ai dû m'adapter. Car je suis plutôt enclin à me produire à droite (NdlR : où le joueur franco-algérien pourrait pallier l'éventuelle défection de Frank Defays) ou bien dans l'axe."

Quoi qu'il en soit , Mohamed Chakouri participera, à coup sûr, à la manœuvre consistant à tout d'abord contrer les Waeslandiens : "De toute façon, la clé d'un éventuel succès à Daknam résidera essentiellement dans notre collectivité. Nous devrons prioritairement rester concentrés de bout en bout et confirmer les valeurs que nous avons affichées lors des dernières rencontres. Entendez par là que nous ne pourrons nous départir de la cohésion et de la solidarité dont nous faisons désormais preuve."

À l'instar de la majorité de ses équipiers, le jeune homme connaît mal les adversaires du jour : "Je sais que Lokeren encaisse peu (NdlR : onze buts à domicile, seul le Standard en a concédé un de moins !) mais je considère surtout que c'est une solide équipe du championnat de Belgique. En un peu plus d'un an, j'ai pris mes repères dans celui-ci. J'ai découvert une compétition rugueuse, donc exigeante et éprouvante."

Rugueux ne veut donc pas dire rustre : "Non, comme partout ailleurs, le football d'ici a ses défauts mais également ses qualités. Et le niveau est bon, car la D1 belge recèle de très bons joueurs."

(source : dhnet.be)

vendredi 13 mars 2009

Premier supporter de John Collins...



Torben Joneleit avait découvert son entraîneur quand celui-ci était joueur

Appelé par John Collins (qui a été à la base de ce transfert lors du mercato d'hiver), Torben Joneleit s'est imposé aussi bien sur les terrains qu'en dehors de ceux-ci. Le défenseur central allemand (mais surtout, monégasque) vient de disputer l'entièreté des cinq derniers matches de Charleroi.

Le sixième lui imposera un changement d'entourage immédiat car son compagnon inamovible qu'était Badou Kere jusqu'aujourd'hui est suspendu : "Il est exact que nous nous entendons bien et que les automatismes fonctionnent entre nous. Cela étant, nous savons tous qu'en fonction de certains paramètres (NdlR : dans le cas présent, une accumulation de trois cartes jaunes), il faut toujours composer avec des modifications. C'est la règle du jeu!"

Pas de quoi perturber le jeune homme : "Non, la perspective ne me pose aucun problème. Quel que soit le choix de l'entraîneur (NdlR : on pense plus particulièrement à Mohamed Chakouri), je ferai de mon mieux pour m'adapter au style de mon nouveau voisin."

Parlons-en du mentor écossais : "Tout jeune, je n'ai été attiré que par le foot. Je me suis rendu souvent au stade Louis II de Monaco où je suis devenu supporter du club local. Plus précisément de John Collins et d'Enzo Scifo !"

Mais revenons à nos moutons. Forcément, Lokeren ne recèle que des inconnues pour Torben Joneleit : "Je ne suis pas inquiet pour autant. En ce qui me concerne, c'est le cas chaque semaine puisque je ne savais pas grand-chose du football belge. Ce qui importe, c'est notre propre comportement. Nous devons tous nous concentrer au maximum sur n'importe quelle tâche à venir. Et en récolter les points !"

Les hennuyers semblent de nouveau prêts (aussi bien mentalement que footballistiquement) à relever tous les défis : "Nous continuons à travailler dans le bon sens et nous nous accrochons. Grâce à notre nouvelle solidarité, l'amélioration est sensible."

(source : dhnet.be)

Un triptyque délicat... que l'on espère décisif !



Le Sporting hennuyer assurera-t-il ses arrières lors de dures épreuves ?

On ne peut pas condamner d'ores et déjà Tubize et Mons (Mario Notaro le soulignait encore hier), mais il est clair que ce sont surtout Dender (21 pts, 5 v) et Roulers (20 pts, 5 v) que Charleroi (27 pts, 7 v) aperçoit directement dans le rétroviseur.

On se dirige ainsi vers une sorte de course poursuite tandis que l'on a maintes fois souligné que les Zèbres avaient tout intérêt à prendre leurs distances rapidement avec les Flandriens. D'autant que le Sporting hennuyer se produira précisément au Florent Beeckmanstadion de Denderleeuw lors de l'ultime journée du championnat !

C'est Mogi Bayat qui relevait : "Bien sûr que je n'imagine pas une issue douloureuse. Eu égard, notamment, à notre potentiel, je ne veux même pas y penser mais nous serons en danger si nous ne nous ménageons pas une marge de sécurité bien avant le dénouement. Car si c'était le cas, le doute pourrait s'immiscer dans les esprits."

Or les trois prochains week-ends de compétition (entrecoupés par l'interruption des 27, 28 et 29 mars en raison du match Belgique - Bosnie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde)... qui précéderont la période du fameux dénouement proposent un programme extrêmement délicat au club du Mambourg. Charleroi se déplacera à Lokeren, accueillera le Standard et se rendra au Club Bruges.

Parallèlement , Dender recevra le CS Bruges, se déplacera à Westerlo et accueillera La Gantoise alors que Roulers se rendra à Zulte-Waregem. On fera les comptes au soir du 5 avril prochain pour juger du final !


(source : dhnet.be)

mercredi 11 mars 2009

"Nous ne sommes pas sortis de l'auberge !"



Mario Notaro mesure l'amélioration mais également le danger


En l'absence de John Collins qui était retenu par des obligations d'ordre privé (mais sera de retour aujour- d'hui), ce sont Mario Notaro et Thomas Craig qui ont dispensé les séances d'entraînement d'hier.

On devine que les conditions n'étaient pas idéales eu égard au mauvais temps. C'est le premier cité des deux adjoints qui a fait le point : "Le matin, nous nous sommes partagés entre la salle et le parc de Monceau alors que l'après-midi, nous avons rejoint les installations de Marcinelle. Les pelouses y étant inondées, nous avons occupé la partie la moins touchée du terrain synthétique."

Mario Notaro est bien placé pour nous témoigner de l'état des troupes zébrées : "Tous les joueurs sont en forme et bien dans leur peau. Le fait de ressentir une amélioration, aussi bien du point de vue individuel que collectif, leur procure beaucoup de bien. Mais gare, les résultats ne sont pas encore à la hauteur de nos espérances car l'amélioration n'a engendré qu'une seule victoire pour deux nuls et une défaite !"

Même si le Sporting du Mambourg a retrouvé des couleurs et si les observateurs lui prédisent une fin de championnat plus sereine, ce n'est pas le moment de pécher par excès de confiance. Celui-ci s'avérerait aussi coupable que ridicule. "Nous ne sommes certainement pas sortis de l'auberge", avertit judicieusement le T2 carolorégien. "Notre marge de sécurité reste relativement étroite."

L'homme sait de quoi il parle lorsqu'il insiste sur le danger toujours existant : "Cela bouge beaucoup derrière nous. Mons était passé à travers chez nous mais j'ai vu les Dragons se battre autrement samedi dernier. En outre, Roulers qui a réalisé un mercato d'hiver... d'enfer est un très dangereux poursuiteur !"


(source : dhnet.be)

lundi 9 mars 2009

« Monteyne a été raciste »



Au terme de la rencontre du Sportnig de Charleroi face au Germinal, Beerschot, l’attaquant Carolo, Habib Habibou était furieux sur le défenseur Pieter-Jan Monteyne. L'attaquant explique que le défenseur néerlandophone lui aurait tenu des propos racistes.

Habibou : « Monteyne m’a dit de retourner en Afrique avec mes bananes ». Pieter-Jan Monteyne nie les allégations racistes : « J'ai bel et bien dit quelque chose mais pas à connotation raciste » explique-t-il dans la Gazet van Antwerpen. « Lorsqu’il m’appelle fils de pute, il doit s’attendre à une réaction ».

Il reprend : « Mais j'ai seulement dit qu'il ne connaissait pas les règles. Il est absurde de dire que j’ai parlé de bananes. Il m'a mal compris ».

Le manager de Charleroi, Mogi Bayat, s’explique dans Het Laatste Nieuws : « Il est important que le gardien du GB, Silvio Proto, après le match, a présenté ses excuses à Habibou au nom de son coéquipier. Cette initiative de Proto est la plus belle sanction que Monteyne puisse avoir ».

Silvio Proto nuance les faits : « Je ne savais pas ce qui se passait et j’ai calmé les esprits »

Geert Barbry : « Je n’ai rien au à signaler pendant le match et aucune forme de racisme. Il n’y aura donc pas de plainte dans mon rapport » explique-t-il dans Het Laatste Nieuws.

(source : footgoal.net)



Le Blues d'Habibou

Un très bon match terni par une pénible histoire de racisme

Enfin, on a assisté à un très bon match au Mambourg, entre deux équipes qui ont développé un football tout en profondeur. Un match que Charleroi aurait sans doute mérité de gagner.

Car si Bertrand Laquait eut trois interventions déterminantes, il faut souligner qu'une reprise de Mboyo frappa la transversale (mais il est vrai qu'il s'agissait plutôt d'une occasion manquée), qu'un coup franc de Camus aboutit sur l'intérieur du poteau et surtout, qu'un but de Habib Habibou fut annulé pour un hors jeu inexistant dans la mesure où Kurt Van Dooren précédait l'attaquant parisien.

Habib Habibou s'avéra précisément l'homme du match... pour au moins deux raisons de natures très différentes. D'une part, il fut tout simplement le meilleur joueur sur le terrain; d'autre part, il se retrouva au centre d'une pénible affaire touchant au racisme : "Pour ce qui est du but, j'attends de voir les images de la télévision (NDLR : ce qui allait être fait), mais je suis particulièrement frustré d'avoir été insulté sans cesse par le numéro 5 du GB Anvers !"

C'est donc Pieterjan Monteyne qui est mis en cause : "Pour qui se prend cet individu qui m'a répété cent fois que je devais retourner chez les singes, en Afrique, m'occuper à manger des bananes et qui m'a conseillé de fermer ma g... ? Les injures me sont parvenues tout de suite. Je suis révolté par un tel comportement. Si j'ai attendu la fin de la rencontre pour exprimer ma rancœur, c'est parce que je craignais d'être sanctionné par l'arbitre. J'en ai donc avisé celui-ci tandis que je compte déposer plainte. Cependant, je doute qu'il y ait rapport sur la chose."

Habib Habibou était visiblement accablé : "Je sais que ce genre d'incident n'est pas isolé, le Lokerenois Moussa Maazou ayant été notamment, lui aussi, agressé verbalement. Faris Haroun, que je connais, m'a dit de laisser tomber, mais trop c'est trop. Je vais finir par croire qu'en Belgique, il vaut mieux que quelqu'un de couleur n'exerce pas le métier de footballeur..."

Pieterjan Monteyne prétend, pour sa part, que l'attaquant de Charleroi était juste frustré de son marquage individuel très strict.

(source : dhnet.be)

Moins de péril en la demeure zébrée



Charleroi a sans doute livré sa prestation la plus aboutie de l'ère John Collins. Sans pour autant l'emporter.


Assistance : 7 300.


Arbitre : M. Barbry.


Cartes jaunes : Oulmers, Van Dooren, Kere.


CHARLEROI : Laquait, Defays , Kere, Joneleit, Chakouri, Camus, Guédioura, Oulmers, Grégoire (70e Orlando), Mboyo (81e Théréau), Habibou.


G BEERSCHOT : Proto, M. Monteyne, Mitreski, Van Dooren, PJ Monteyne, De Decker, Harou, Leko, Cruz (83e King), Goor, Dosunmu (75e Munyaneza).


Parce que Mboyo, après quelques minutes, avait le but ouvert mais a frappé sur la latte. Parce qu'un coup-franc superbement distillé par Camus, en seconde période, a heurté l'intérieur du poteau mais n'est pas rentré. Et enfin parce qu'un but d'Habibou a été annulé pour un hors-jeu imaginaire. L'entraîneur écossais des Zèbres, ravi par le match très consistant de son équipe, n'avait qu'un reproche global à formuler : « Nous n'avons pas assez cadré. Trois fois sur une quinzaine d'essais, c'est trop peu».

De fait, Silvio Proto, entre les perches du Beerschot, a frémi sur les trois tentatives précitées, mais pour le reste, a passé une soirée tranquille. Aussi parce que les Carolos, qui ont bénéficié d'une foultitude de phases arrêtées (corners et coups-francs bien placés) n'ont jamais pu en tirer un réel avantage. Et sans un Bertrand Laquait, impérial sur sa ligne et en homme contre homme, le Sporting aurait même pu subir un nouveau revers à domicile. D'autant que la défense (Chakouri galère à gauche et Joneleit était dans un « soir sans ») n'était, elle, pas des plus rassurantes. Mais comme tout le reste de l'équipe, elle a pu bénéficier du gros travail de sape opéré par Habibou, Oulmers et Guédioura. « À domicile, je refuse qu'un adversaire vienne combiner depuis sa base. Ce pressing haut et constant, c'est le style que je veux voir», remarquait encore Collins.

À défaut de prendre définitivement le large sur la zone rouge (Charleroi a désormais 6 points d'avance sur Dender, premier menacé), les Carolos, qui restent sur un 4/6 peuvent désormais regarder devant eux. À condition de confirmer leurs nouvelles dispositions à Lokeren, samedi prochain. Après, il sera bien temps de tenter de jouer les trouble-fête face au Standard et au FC Brugeois.


(source : actu24.be)

"Il y a de l'envie dans ce groupe"



Les Zèbres se rendent compte de leurs progrès

Il se passe rarement un match des Zèbres au cours duquel Bertrand Laquait n'influence pas le résultat en faveur des siens.

Ce fut encore le cas samedi soir, puisque le gardien vichyssois s'est de nouveau mis en évidence.

"Si l'on tient compte des différentes situations, nous aurions parfaitement pu finir le match sur un score de trois buts partout. J'estime dès lors que le nul peut nous convenir, mais il est logique que nous ayons une pointe de regret, car nous avons quand même tiré deux fois sur le cadre."

On relèvera aussi que les joueurs de John Collins ont confirmé leurs nets progrès. Aussi bien quant à leur nouvelle mentalité que dans leur façon d'évoluer.

L'équipe carolorégienne qui s'est produite samedi est apparue bonifiée à tous les niveaux : "Personnellement, je ressens qu'il y a de l'envie au sein de notre groupe. Les motivations sont revenues. Vous dites que j'ai dû intervenir quelques fois, mais cela fait partie de mon boulot. Que j'ai donc fait. Ce qui n'empêche pas de constater que nous continuons à progresser."

De retour après avoir soigné une lésion au quadriceps, Mohamed Chakouri (transformé en défenseur latéral gauche) emboîte le pas de son équipier : "Je retiens notre qualité de jeu mais également notre état d'esprit. C'est un bon point de pris... même si vous m'apprenez que le but d'Habib Habibou était valable !

(source : dhnet.be)

Match référence



Les Zèbres ont enfin pu communier avec un public lui aussi retrouvé (Théréau confirmera).

Collins préféra Chakouri à Miceli et ne prit aucun défenseur sur le banc. Il tient son match-référence. Si Proto dit deux fois merci à son cadre, Laquait sortit le grand jeu trois fois. Habibou fut encore victime d'un faux hors-jeu, ce que Mogi Bayat alla signaler à M. Barbry. Mais rien, même pas les "Direction, démission !" des Ultras, ne vinrent gâcher une soirée conclue par Anthuenis : "Je suis toujours bien accueilli ici. Les froids Flamands et les chauds Wallons donnent un bon mélange."

(source : dhnet.be)

dimanche 8 mars 2009

Réactions d'après-match des entraineurs.



Monsieur Anthuenis, vous serez sans doute d’accord pour dire qu’on ne s’est vraiment pas ennuyé aujourd’hui à Charleroi…

C’est vrai. C’était un match ouvert, au cours duquel les deux équipes se sont créées beaucoup d’occasions. On a vu deux équipes qui jouaient pour gagner. Pour les supporters, comme vous le dites, c’était un très bon match. On savait que ce déplacement à Charleroi ne serait pas facile. Charleroi s’est renforcé avec quelques bons joueurs. Quand je regarde leur banc, ce n’est pas mal non plus, avec Mujangi, Théréau, Orlando et les autres. Charleroi a de la richesse sur le plan offensif. Les deux équipes avaient un style un peu différent. Selon moi, Charleroi était bien meilleur physiquement, c’est-à-dire sur le plan des duels. Techniquement, avec l’état du terrain, ce n’était pas facile pour nous. Je suis content avec ce point pris, car pour moi, c’est un résultat correct.

Les Carolos ne vous ont pas oublié. Vous qui avez aussi entraîné le Sporting de Charleroi par le passé, avez-vous retrouvé un peu la ferveur carolo avec le formidable public de ce soir ?

Oui ! Je n’ai d’ailleurs jamais oublié ce Charleroi-là ! J’ai toujours été bien accueilli ici. A cette époque, j’en étais à mes débuts, après Lokeren. Je me souviens toujours de cette grande chaleur et de l’accueil qu’on a ici, à Charleroi. En Flandre, c’est différent. On est peut-être un peu plus froid. Pour moi, c’est un retour qui me fait toujours plaisir.


John Collins, il est vrai qu’on a vu un très bon match... mais malgré tout, le Sporting peut être un peu déçu. Deux poteaux, un but annulé – parfaitement valable au vu des images –, Charleroi pouvait prétendre à la victoire, ce soir.

Bien sûr que je suis un peu déçu. Avant la rencontre, on savait que ce serait un match difficile, même à domicile, car l’adversaire restait sur une longue série sans défaite. Ils ont pris beaucoup de points. Pourtant, je pense qu’en première mi-temps, nous avons été la meilleure équipe. On a dominé. On s’est créé plusieurs occasions, notamment en début de match. La deuxième mi-temps a été un peu plus équilibrée avec des occasions de part et d’autre. C’était un match dans un bon tempo et je suis content de mon équipe. Les joueurs ont tout donné comme la semaine dernière. C’est une attitude magnifique. Ils ont eu envie de mouiller leurs maillots. Je suis déçu, au bout du compte, que ne nous n’engrangions qu’un seul point.

Ce soir, on a vu un pressing assez haut de la part de Charleroi. On a vu des Zèbres qui jouent en bloc… dans un style que John Collins apprécie et qui a aussi séduit le public apparemment ! Ce public qui était chaud et qui a véritablement enthousiasmé la rencontre de ce soir.

Je suis aussi très content de notre pressing. Je veux qu’à domicile, ce soit notre style de jeu. Je ne veux pas qu’il y ait une équipe qui vienne chez nous et qui puisse combiner avec des petites passes derrière. C’est pour cela que je demande à mes deux attaquants de mettre le pressing pendant tout le match. Ils l’ont bien fait la semaine dernière et aujourd’hui encore. Le public a apprécié ce «style» et cela met beaucoup de pression sur l’adversaire. Quand on joue ainsi, c’est difficile pour l’autre équipe de faire circuler le ballon. Je suis donc satisfait du pressing mais je suis déçu au niveau de nos frappes au but. On n’a pas assez cadré. C’est peut-être notre défaut aujourd’hui. On a eu quelques opportunités aux 20 mètres, 25 mètres et ce n’était pas assez souvent cadré.

On remarque néanmoins qu’il y a souvent des frappes depuis la deuxième ligne, ce qui ne se faisait pas beaucoup auparavant.

Avec l’état du terrain, il est vrai que c’est difficile au niveau des tirs… mais Guédioura, Camus, Oulmers ont des bonnes frappes. Ils ont essayé à distance et c’est bien. Mais sur 14 tentatives, il n’y en a eu que 3 qui étaient cadrées, je crois.

La semaine prochaine, c’est un déplacement à Lokeren. Puis, il y aura la venue du Standard et un déplacement à Bruges. Pour vous, cela fait encore quelques beaux challenges en perspective. Le match d’aujourd’hui en était déjà un…

C’est vrai. Ce soir, on a joué contre la meilleure équipe du deuxième tour. Pas de doutes là-dessus. Mais, à présent, je vois que mon équipe est bien meilleure au niveau de l’organisation. C’est largement mieux. On est en progrès. Il est vrai qu’on a toujours besoin de points, mais si on continue comme ça - c'est-à-dire se battre de la première à la dernière minute – on va rattraper des équipes mieux classées et remonter au classement. C’est ce que je veux.

(source : rcsc.be)

News express : Charleroi - GBA : 0-0

Le Sporting de Charleroi et le Germinal Beerschot n’ont pu se départager ce soir et se sont quittés sur le score de 0 - 0 !

(source : mambourg-charleroi)

samedi 7 mars 2009

"Une minorité de crétins perturbent le fonctionnement du club. "

A Charleroi, il faut aimer se faire insulter...


le site 7sur7 consacre une interview au manager du Sporting de Charleroi.

Ce triste personnage ne sachant s'exprimer que via insultes envers les abrutis qui payent leur place chaque WE pour suivre leur club préféré, l'administrateur de ce blog a prit la décision de ne pas publier cet article.

L'administrateur rappelle aussi que, suite aux insultes proférées par cet energumène après le match contre LaGantoise, il a prit la décision de ne plus se rendre au stade tant que le Club de son coeur serait géré par la direction actuelle.

Si toutefois vous souhaitez retrouver cette interview; cliquez ici

Vous pouvez également retrouvez l'article de la DH consacré à cette interview en
cliquant ici


"Le Sporting vous aime...."