mercredi 29 avril 2009

Grégoire et Joneleit fixés demain




Tout comme pour Makiese, le Sporting de Charleroi doit prendre une décision d'ici demain concernant les deux joueurs en prêt recrutés cet hiver : Christophe Grégoire en Torben Joneleit. Soir Mogi Bayat lève l'option d'achat qui figure dans leur contrat pour les conserver l'année prochaine, soit pas et ils retourneront dans leur club respectif.

Joneleit a passé une saison en prêt aux 4 coins de l'Europe. Le défenseur de Monaco a d'abord été prêté au club écossais d'Hibernian pendant le premier tour avant de rejoindre le stade du Pays de Charleroi en janvier. Christophe Grégoire lui est la propriété du club néerlandais de Willem II. Demain on connaitra l'avenir de ces deux joueurs qui ont apporté pas mal de chose à l'équipe depuis leur arrivée.



(source : extrafoot.com)


Quelles orientations ?

Christophe Grégoire et Torben Joneleit au centre de l'actualité immédiate

Alors que les Zèbres préparent leur déplacement à Malines dans la plus grande sérénité, les préoccupations sont devenues plus brûlantes au secrétariat du Mambourg. C'est aujour- d'hui que Mogi Bayat doit prendre une décision quant aux options concernant Christophe Grégoire et Torben Joneleit.

Les deux intéressés ne maîtrisent pas la situation. Ils se disent ouverts à toutes perspectives en soulignant qu'ils se plaisent bien à Charleroi : "On verra bien ce qu'il se passera dès que nous saurons à quoi nous en tenir", nous confiait le défenseur germano-monégasque.

Car il existe plusieurs cas de figure : ou bien le manager carolo ne bouge pas ou bien il retient les deux joueurs (ou un seul) et ceux-ci (celui-ci ?) deviennent propriété du Sporting. Mais à partir de ce choix (c'était la tendance pour les deux transfuges du mercato d'hiver), il ne serait pas assuré que Grégoire et Joneleit restent. Ils pourraient être transférés ailleurs selon une plus-value du coût de leurs acquisitions.

(source : dhnet.be)

Habibou: "Pour des points et des buts !"




De retour, Habib Habibou a encore faim de foot et veut finir très fort

Même si John Collins n'a cessé de prétendre qu'il ne ressentait aucune pression et que, de toute façon, il écartait celle-ci, il y avait belle lurette que les Zèbres - qui étaient restés au Mambourg plutôt que de rejoindre Marcinelle - n'avaient plus entamé une semaine de manière décontractée, ce qui était perceptible mardi matin.

Cela a peut-être incité le mentor écossais à prendre la parole afin de préserver ses troupes de tout excès en la matière : "L'ambiance est toujours différente après une victoire. Mais si le maintien s'est dessiné, il reste trois semaines à négocier. Il faut bien finir cette saison, les vacances, ce sera après le dernier match !"

Avec tout d'abord , celui de ce prochain samedi au Veolia Stadion de Malines. Pour la circonstance, Charleroi devrait récupérer les services de son meilleur buteur. Cette fois libéré par le corps médical, Habib Habibou, qui a soigné une déchirure musculaire aux ischios, s'est entraîné hier. En fait, il s'est plutôt contenté de courir (en compagnie de John Collins) avec la perspective de reprendre les exercices collectifs ce mercredi matin.

Visiblement, l'attaquant français (qui rêve d'enregistrer un titre du PSG... donc qui n'aime pas l'Olympique Marseille) a encore faim de foot : "J'ai travaillé avec l'espoir de disputer les trois derniers matches."

Avec des ambitions au moins intactes : "J'aspire à rejouer, à servir notre collectivité et à contribuer à la récolte du maximum des points restants à distribuer. Et si, en plus, j'enrichissais mon capital buts (NdlR : 8), ce ne serait que du bonus."

En tout cas, le jeune homme (22 ans depuis deux semaines) est motivé : "Notre coach a eu les mots justes pour souligner l'importance de nos devoirs à encore accomplir. Dans l'immédiat, il serait dommage de nous incliner à Malines après avoir remporté une belle victoire. Nous retomberions dans nos travers tubiziens."

Et Habib Habibou d'insister : "Les trois matches restants doivent servir les intérêt du club et le plaisir retrouvé des supporters. Nous, les joueurs, avons encore des choses à prouver !"


(source : dhnet.be)

mardi 28 avril 2009

Makiese : décision jeudi au plus tard



Chris Makiese va-t-il retourné au stade du Pays de Charleroi dans un mois ou rentrera-t-il définitivement à Lille en fin de saison ? C'est la question de la semaine à Charleroi qui a jusqu'à jeudi pour lever l'option d'achat qui figure dans le contrat de l'attaquant.

Prêté par Charleroi à Zulte Waregem cet hiver, Makiese a disputé un total de 9 matchs avec Zulte pour 6 buts. Un rendement largement suffisant pour faire oublier Mbaye Leye parti à La Gantoise en janvier.

Mais le Français n'appartient ni à Zulte ni à Charleroi, mais bien au LOSC. Son contrat avec Charleroi court jusqu'au mois de juin ! Si Mogi Bayat veut définitivement l'engager, il a jusqu'à jeudi pour lever l'option d'achat qui figure dans son contrat quitte ensuite à le prêté plus longtemps à Essevee s'il le juge nécessaire !

(source : extrafoot.com)

Interview de Ilombe Mboyo Pelé




Pourquoi Mogi Bayat ne veut-il pas que tu parles à la presse ?

J’ai un passé qui n’est pas commun pour un joueur de football. Avec les journalistes, je sais très bien comment cela se passe. Mogi le sait très bien également. Il a de l’expérience et sait bien que les journalistes voudront faire de grosses histoires. Par mesure de sécurité, pour le club et aussi pour moi-même, il a pris des précautions.

Parlons donc du sportif. Peux-tu nous résumer ton parcours de footballeur ?

J’ai commencé le football à l’âge de 5 ans à Zellik, dans un petit club de quartier près de Bruxelles. J’y suis resté jusque 12 ans, puis Anderlecht est venu me chercher. En fait, j’ai proposé à Anderlecht de prendre aussi Geoffrey et nous y sommes partis. J’y suis resté jusqu’à 14 ans. Il y avait une grande concurrence et c’était difficile d’y jouer. À cette époque, le club ramenait beaucoup de joueurs du Ghana et d’autres pays africains. À cette même époque, Bruges me suivait. Avec mon père, on a décidé de changer de club mais Anderlecht ne voulait pas me laisser partir et a refusé ma désaffiliation. Alors, je suis parti à Alost m’entraîner 5-6 mois puisque c’était la mi-saison. Ensuite, je suis parti à Bruges pour deux saisons et puis je suis arrivé à Charleroi.

Quelles sensations cela fait-il de passer du milieu "espoir" au milieu professionnel en quelques semaines et d'être titularisé très vite ?

Personnellement, je suis content. Maintenant, je me rends compte que c’est un exploit. Je ne m’attendais pas à être titulaire aussi vite. Au début, quand je suis monté, c’était pour avoir du temps de jeu, même 5 minutes, j’aurais déjà été content. Non, je ne m’attendais pas à cela si vite. Je ne suis pas prétentieux, je savais que j’avais encore beaucoup de boulot, que j’avais encore beaucoup à faire. Maintenant, j’ai joué beaucoup de matches en tant que titulaire, je suis content. Il y a des matches où cela s’est bien passé, d’autres moins. C’est le choix de l’entraîneur, je ne suis pas dans sa tête : si je joue, c’est qu’il y a quelque chose en moi qui lui plaît, je ne peux qu’en tirer profit, je suis satisfait.

Je dois ajouter que souvent quand je suis monté, l’équipe allait mal. Le coach a voulu tenter des essais parmi les jeunes, il fallait qu’il trouve des solutions. À l’époque où je suis monté, nous venions de subir deux ou trois défaites. C’est plus facile de s’intégrer dans une équipe comme cela pour un jeune. Il suffit à ce dernier de faire quelque chose, d’apporter un plus par rapport aux joueurs en place. J’ai probablement su faire à cette époque ce que les attaquants ne faisaient pas. Je ne suis peut-être pas supérieur aux autres attaquants, mais à cette époque là, et en tout cas aux yeux de l’entraîneur, je devais l‘être.

Ne risque-t-on pas d'attraper la grosse tête quand on s'impose aussi facilement que tu l'as fait dans le noyau A ?

Non, justement. Footballistiquement parlant, je ne suis pas quelqu’un qui connaît le foot mais je connais des jeunes qui ont réussi au plus grand niveau. Mon meilleur ami est Anthony Vandenborre, c’est quelqu’un avec qui j’ai grandi et qui est resté humble. Et ce n’est pas le seul exemple. Je suis pro depuis peu mais ce n’est pas pour cela que je vais changer ma façon de vivre. Je suis simple et les gens que je côtoie le sont restés aussi. Pour moi, être footballeur professionnel, ce n’est pas un exploit. Nous sommes des êtres humains, comme les docteurs, les pompiers, les avocats que je respecte tout autant qu’un footballeur. C’est vrai que c’est une chance, ça donne du rêve aux jeunes mais je ne vois pas en cela une situation extraordinaire. Je sais d’où je viens, je sais ce que j’ai fait dans ma vie, je ne vais pas changer parce que j'ai gravi les échelons dans le foot.

Quelle est ta place préférée sur le terrain ?

À la base, je ne suis pas un buteur, je suis milieu offensif, un « 10 », un distributeur. J’ai fait toutes mes classes en tant que « 10 ». Je peux me situer aussi sur le côté ou juste derrière un attaquant.

Devenir le meilleur buteur des Zèbres cette saison, est-ce un objectif ?

Non, je ne suis pas quelqu’un qui est obsédé par le fait de marquer. J’aime marquer, c’est évident; si j’en ai la possibilité, je n’hésite pas, mais ce n’est pas une obsession. Moi, j’ai besoin d’être entouré par mes équipiers pour marquer. Je ne vais pas garder le ballon uniquement dans le but de me mettre en valeur. Ce qui compte, ce qui est le principal objectif, c’est de gagner, que l’équipe gagne.

Quels sont alors tes objectifs à long terme ?

J’aimerais confirmer. J’ai joué quelques matches et j’ai marqué trois goals, mais je trouve que je ne suis encore nulle part. Avant que je ne quitte Charleroi, j’ai encore des choses à montrer et je dois encore progresser. On verra pour la suite plus tard, je ne pense pas encore à cela.

Crois-tu avoir encore une grande marge de progression ?

Oui, je sais que je dois encore progresser beaucoup, je m’estime à 60 %. Je me connais, je sais comment je jouais avant. Je suis encore en phase de reconstruction car voilà, j’ai eu des problèmes. C’est vrai que maintenant, ça va mieux. Je sais que j’ai des qualités, je sais ce que je suis capable de faire.

Que penses-tu des supporters de Charleroi ?

Je trouve que ce sont de bons supporters. Ici et à l’extérieur, ils sont toujours là, ils chantent. Depuis que je suis arrivé, je les ai toujours vus soutenir le groupe. Parfois, même, on rentre de déplacement, il est minuit et ils nous attendent sur le parking, ils sont là pour nous féliciter, ils sont présents même quand on a perdu. Je trouve ça bien de leur part.

Même quand il s’agit de « petits matches », les supporters font tout pour se faire entendre. Il est clair que nous devons faire le maximum de résultats et de spectacle pour qu’ils continuent à nous suivre, même en déplacement. Si les résultats sont bons, ils continueront à nous soutenir. Maintenant, je comprends que les jeunes ou les gens qui n’ont pas beaucoup d’argent ne vont pas commencer à payer pour voir de mauvaises prestations. C’est à nous de faire en sorte que les supporters nous suivent.

Un mot sur Mogi Bayat ?

Il m’a donné ma chance, une grande chance dans ma vie. Je ne pourrai jamais être que reconnaissant pour lui. Il y a des gens qui l’aiment, d’autres qui ne l’aiment pas. Moi, je l’apprécie beaucoup. Je m’entends bien avec lui, il sait m’écouter quand j’ai des problèmes, il m’aide et il sait être juste.

Pour terminer, comment vois-tu la fin de championnat pour le Sporting ?

Personnellement, je suis certain que nous allons nous sauver, je n’ai pas de doutes sur cela.


(source : rcsc.be)

Soigner la ponctuation



Les Zèbres ont encore beaucoup à gagner en fin de championnat

Cette fois, le doute n'est enfin plus permis. Le Sporting hennuyer ne sera pas rejoint par ses poursuivants et entamera, en août prochain, sa vingt-cinquième saison d'affilée en D1. Une longévité que seuls Anderlecht, Standard et Club Bruges dépassent.

Courtrai, Dender et Roulers - dont deux d'entre eux seront plus que probablement barragistes - ont encore Charleroi en point de mire mais alors qu'il ne reste que neuf points en jeu, les Zèbres ont pris leurs distances (six longueurs) tandis que les programmes de leurs poursuivants semblent bien ardus.

Il reste, aux troupes de John Collins, à porter l'estocade. Ce qui pourrait être chose faite le prochain week-end.

Mais les trois derniers matches doivent surtout servir les intérêts de joueurs qui ont encore des choses à prouver en vue de l'avenir.

On pense notamment à un Ciryl Théréau que l'on devine encore motivé : "Je suis content d'avoir toujours la confiance de l'entraîneur. Je n'ai pas marqué beaucoup, mais je ne manque pas de sensations. Ni d'envie de bien faire."

Il est vrai que si l'efficacité fait défaut à l'attaquant gapençais, celui-ci ne peut être crédité de mauvaises prestations. Il peut même compter sur un défenseur de premier ordre en René Delchambre.

Resté un assidu du Mambourg, l'ancien métronome porte toujours son regard pertinent : "Cyril Théréau fait défaut à la finition, mais on n'exploite pas non plus ses qualités. Je constate que ses équipiers ne répondent pas à ses judicieuses déviations."

(source : dhnet.be)

lundi 27 avril 2009

Les crétins réunis




Alors que des joueurs de cornemuse animaient l'avant-match sans que ce ne soit sans doute suffisant pour faire revenir Collins sur sa décision de se barrer, une grosse centaine de supporters carolos manifestait devant la T1 à l'initiative des Ultras. Leur cible : la direction du RCSC avec mention spéciale pour Mogi Bayat, bien sûr ! Auto-baptisés Les crétins réunis en référence à une insulte qui leur est souvent servie par le manager zébré, ils ont distribué des tracts reprenant une liste présentée comme non exhaustive de dérapages de la famille Bayat. Encadrés discrètement et efficacement par la police et manifestement bien tenus par leur meneur, les contestataires ont rejoint leur espace sans qu'aucun débordement ne soit signalé. Et après un silence pesant pendant les cinq premières minutes de jeu, ils soutinrent les Zèbres...


(source : dhnet.be)

(photo: zebros)

"Le temps commençait à devenir très long..."




Bertrand Laquait inviolé pour la cinquième fois d'affilée au Mambourg

Lorsqu'il s'agit de se prononcer sur un échec, ce sont toujours les mêmes qui s'y collent.

On citera principalement Bertrand Laquait et Frank Defays, mais celui-ci n'était que spectateur samedi soir. Cette fois, c'est d'un succès - et même capital - dont il est question. Alors, il est logique de rendre la parole à ceux qui prennent généralement toutes leurs responsabilités. Le gardien vichyssois de Charleroi venait tout simplement de fournir son cinquième match d'affilée au Mambourg sans concéder le moindre but.

Il faut remonter au dimanche 15 février dernier et à celui de l'Anderlechtois Roland Juhasz pour trouver trace d'un revers : "Il fallait déjouer la tactique des Flandriens qui ont l'art d'endormir leurs adversaires et de porter une estocade. N'oublions pas qu'ils sont en course pour l'Europe (NdlR : mais celle-ci s'est sensiblement éloignée) mais on ne peut pas parler pour autant d'exploit de notre part. Disons que nous avons réalisé une performance."

Qui vaut quand même son pesant d'or : "Désormais, nous pouvons sérieusement envisager la concrétisation de notre maintien. Ce pourrait même être chose faite dès samedi prochain à Malines. Nous respirons enfin mieux et il est heureux qu'il en soit ainsi, parce que ça commence à être long. Aussi long que m'aura apparu ce match-ci en particulier."

Les Zèbres entrevoient donc le bout du chemin. Celui-ci n'aura pas manqué d'embûches... dont l'une est désespérément récurrente.

C'est Franky Dury qui rappela : "Je n'en invoque pas une quelconque excuse, mais un tel état du terrain est inacceptable au niveau de la D1."

(source : dhnet.be)

Grégoire décisif




Ayant désigné Miceli et Orlando pour aller rejoindre en tribune un Super-zèbre en civil pour cause de problèmes de santé, Collins relançait Lella pour suppléer Defays (suspendu) et préférait Mboyo à Mujangi Bia.

Manifestement, la descente d'Abbas Bayat dans le vestiaire à Tubize, où il ne dit mot mais adressa de longs regards noirs, a porté ses fruits. Car, à défaut de faire dans le spectacle ou la précision (ah, ce terrain...), les Zèbres en ont voulu jusqu'au bout.

C'est logiquement que le Sporting s'est imposé au terme d'une terne partie. Les deux entraîneurs s'accordaient : les moins mauvais et les plus volontaires ont émergé. Et alors que le but victorieux contre Mouscron était entaché de suspicion, celui-ci, qui risque de peser lourd, valait le détour...

Samedi prochain, Collins récupérera Defays (qui a profité de sa suspension pour se réconcilier avec ses adducteurs) et peut-être Habibou (ischios), quasi rétabli.


Sous l'effet du gauche caviar !

Christophe Grégoire a rentabilisé son transfert de son pied magique

Il restait donc un peu plus de deux minutes de jeu effectif quand Christophe Grégoire transperça le flanc droit flandrien et arma son pied gauche magique, celui-là qui aura fait sa réputation. Le médian a plus que probablement délivré définitivement les Zèbres, qui sont désormais très proches d'un maintien dont plus personne ne doute.

Contrarié par une douleur persistante au mollet droit, le buteur providentiel de Charleroi... n'aurait pas dû jouer : "J'ai traversé une semaine difficile tandis que je ne m'étais pour ainsi dire pas entraîné. J'avais envisagé de m'abstenir, mais les examens médicaux s'étant avérés rassurants, John Collins a insisté pour que je m'aligne. J'avais encore mal, si bien que j'ai forcé et tout donné. Et ça a marché !"

Auteur de deux assists et d'autant de buts, Christophe Grégoire aura apporté sa contribution au sauvetage annoncé du Sporting hennuyer : "Ce but qui vaut trois points précieux prend une autre saveur que celui que j'avais inscrit, il y a trois semaines, au Jan Breydelstadion. Celui-là n'avait rien rapporté."

On peut considérer que le transfuge - toujours temporaire - de Willem II a d'ores et déjà rentabilisé l'investissement dont il a fait l'objet. Au fait, le moment est plus que jamais venu de s'inquiéter sur son avenir au Mambourg. Qui est tributaire d'une option venant à échéance le 30 avril, c'est-à-dire dès ce prochain jeudi : "Je ne maîtrise rien. C'est Mogi Bayat qui a les cartes en mains et qui décidera."

Mais qu'en pense le principal intéressé ?

"L'entraîneur qui ne voulait pas de moi à Tilburg a été limogé et remplacé par son adjoint qui, lui, souhaite m'employer."

Pas de quoi influencer les choses : "Non, puisque la situation appartient unilatéralement à Charleroi. Personnellement, je me plais bien ici, au sein d'un bon groupe qui doit faire mieux à l'avenir. Il en a les moyens et si je poursuis l'aventure, j'espère que nous repartirons directement du bon pied (NdlR : gauche ?) la saison prochaine."

(source : dhnet.be)

Grégoire est entré dans la danse




Une explosion de joie suivie d'un grand « ouf ! » de soulagement. Charleroi reste mathématiquement menacé mais a pris, cette fois, l'escalier menant vers le maintien. Au bout d'un match (trop) gentillet.


Charleroi Z.-Waregem 1-0

Assistance : 5 000.
Arbitre : M. De Bleeckere.
Cartes jaunes : Joneleit, Guédioura, Nfor.
But : Grégoire (1-0, 88e).

CHARLEROI : Laquait, Lella, Kere, Joneleit, Chakouri, Camus, Guédioura, Oulmers, Grégoire, Mboyo (64e Mujangi Bia), Théréau.

Z.-WAREGEM : Bossut, Minne, Taravel, Buysse, D'Haene, Berrier, Hyland (74e Neemelo), Colpaert, Roelandts (87e Van Nieuwenhuyse), Nfor, Makiese.

Surtout de la part de Zulte-Waregem qui, à aucun moment, n'a justifié son statut de candidat au top 5, voire à l'Europe. Berrier ? Pas vu. Makiese ? Non plus. Nfor ? Qui ça ? Les Flandriens ont surtout pesté après-coup contre l'état du terrain. Leur entraîneur, Franky Dury, aussi, tout en admettant la supériorité de ses adversaires.

Car les Zèbres, tout aussi handicapés que leurs hôtes par un champ de patates où ce sont... souvent des navets qui ont poussé cette saison, étaient bien décidés à ne pas laisser passer l'aubaine. Contrairement à la semaine précédente à Tubize, ce sont eux qui ont remporté la majorité des duels. Ce sont eux, aussi, qui se sont créé la plupart des occasions franches. Même s'ils ont dû attendre la fin d'une seconde période peu emballante mais plus partagée, pour s'imposer. Grâce à un éclair de génie de Christophe Grégoire qui a passé en revue une défense complaisante avant de tromper Bossut d'un excellent tir de l'extérieur du pied gauche. Le second but du Liégeois (il avait trompé Stijnen à Bruges, d'un lob de classe) rembourse à lui seul la « location » du joueur, puisqu'il est plus que probablement synonyme de maintien. « On savait que Zulte venait pour jouer le contre, expliquait le médian gauche. Le match était finalement assez fermé. De notre côté, je ne dirais pas qu'il y avait de la peur, mais dans notre situation, tout le monde a des arrière-pensées sur le classement et le risque de relégation. »

Prêté, donc, par Willem II, Grégoire attend des nouvelles de la direction carolo qui possède une option d'achat à lever avant la fin de ce mois. Mais alors qu'il avait déclaré, peu après son arrivée au Mambour, l'hiver passé, qu'il ne voulait en aucun cas retourner à Tilburg, il a revu sa position. « Une semaine après avoir signé pour 6 mois à Charleroi, c'est l'adjoint (NDLR : Fons Groenendijk) qui est devenu entraîneur principal. Lui, je me suis toujours bien entendu avec. Et je sais qu'il aimerait que je revienne. D'un autre côté, je me sens bien à Charleroi où il y a un chouette groupe. Mais ce n'est pas moi qui ai les cartes en main. Mogi Bayat m'avait dit qu'on en parlerait lorsque la situation sportive serait éclaircie. Là, je crois qu'elle l'est. »
Probablement impayable

pour Charleroi Par contre, la situation du joueur, elle, est loin d'être claire. Le manager général de Charleroi annonce que le cas de Christophe Grégoire va être étudié dans les prochains jours. Mais les chances de le voir garder la vareuse zébrée sont minces. Même s'il n'a plus qu'un an de contrat dans le brabant hollandais. Le joueur est passé successivement d'un salaire mouscronnois (de l'époque dorée) à une paye anderlechtoise où La Gantoise est venue le chercher avant de le céder à Willem II... qui prenait toujours en charge l'entièreté ou une grosse partie de sa rémunération pendant la location. Bref, le talentueux médian gauche semble « impayable » pour le club carolo.

(source : actu24.be)

dimanche 26 avril 2009

Des sifflets au soulagement



Par rapport au onze ayant pris l'eau à Tubize, Collins devait se passer de Defays, suspendu, et reléguait Mujangi Bia sur le banc, le tout au profit de respectivement Lella et Mboyo.

Le Sporting était le premier en action via Théréau, lequel se trouvait ensuite au début et à la fin d'un mouvement qu'il ponctuait par un raté dont il a le secret. Il ne se décourageait pas et forçait Bossut à repousser un bon envoi...

La réplique était signée de l'ex-Zèbre Makiese avant un tir de Mboyo trop enlevé.

Il fallait ensuite une intervention de Kere pour mettre fin à une phase confuse devant Laquait. Mboyo y allait encore d'une percée qui ne trouvait pas d'écho.

Nfor testait alors la vigilance de Laquait avant que Camus ne close d'un tir trop croisé une première mi-temps manquant de rythme et de feu.

Le Sporting hennuyer allait-il (pouvoir...) enclencher la vitesse supérieure après la reprise ?

S'il resta dominateur, cela n'en prit pas vraiment le chemin avec un festival de mauvaises passes qui déclencha la fureur du public.

Résolus et contraints à tenter leur chance à distance, les Zèbres le firent par Guédioura et Camus, sans inquiéter Bossut. Dans le même registre, Oulmers cadra sa frappe.

On continua cependant à faire dans le poussif et l'approximatif lors d'un dernier quart d'heure débuté par un essai trop croisé de Mujangi Bia auquel répondit un tir dangereux de Dhaene.

Malgré l'insistance locale, fût-elle décousue, on s'orientait vers un nul blanc sur fond de sifflets de plus en plus en plus appuyés.

Mais Zorro Grégoire sortit du bois pour sauver les meubles à la suite d'un envoi qui valait le détour.

Au nombre d'occasions, Zulte Waregem n'avait rien à revendiquer et le Mambourg poussait un ouf de soulagement décuplé par le partage de Courtrai et la défaite de Dender.

(source : dhnet.be)

(photo: zebros)

Réactions d'après match des entraineurs.




Monsieur Dury, quelle est votre analyse de ce match qui a basculé tout à la fin ?

D’abord, je dois féliciter les joueurs de Charleroi pour la combativité qu’ils ont affichée pendant tout le match. Nous, nous n’avons pas bien joué. On n’était pas dans le match. Ce n’est pas une bonne excuse, mais le terrain n’était pas un terrain de foot. C’est un peu inacceptable que cela arrive encore en première division. C’est peut-être des choses comme ça qui montrent que le football belge est un peu malade et qui explique qu’on n’arrive plus à faire quelque chose en Coupe d’Europe. Mais, je répète qu’il ne faut pas prendre ça comme excuse, ce soir. C’est juste une constatation que je fais. En ce qui concerne le match, on n’a pas joué convenablement : c’est-à-dire en combinaisons, en possession de balle, en se créant des occasions. On a perdu beaucoup duels. Charleroi était plus fort dans les duels, plus costaud et plus engagé. On n’est jamais parvenu à jouer dans notre système. Durant le premier quart d’heure, ils se sont créés tout de suite deux occasions et on n’a pas bien réagi. Même en deuxième mi-temps, on n’a pas joué un bon football. On a cherché trop la profondeur, avec de longues balles. Peut-être – je dis bien «peut-être» - à cause du terrain ? Quand on a cherché les duels, on les a perdus. En fin de match, on essaye de rester organisé pour repartir d’ici avec un match nul, mais Grégoire marque. C’est une frappe de loin. Tout le monde savait, qu’il sait très bien tirer au but et qu’il a déjà marqué souvent comme ça. Et voilà… on a perdu. Il faut accepter. Ce n’est pas notre meilleur match. Après avoir réalisé un 9/9, on était à la 5e place et on était venu ici pour gagner. Mais l’adversaire était plus engagé et sans doute plus motivé, car pour eux ce match était très important aussi. Il faut bien constater qu’à aucun moment on n’était assez bien pour prendre les trois points. Cela arrive dans une compétition et j’espère que nous nous reprendrons dès samedi prochain.

Ne pensez-vous pas que Zulte Waregem a perdu plus que trois points, ce soir ?

Si… et on est désolé. Premièrement parce qu’on n’a pas gagné. Deuxièmement, parce qu’à présent, cela va être difficile d’accrocher la quatrième place. C’est la deuxième fois qu’on est cinquième et qu’on a la possibilité de prendre la quatrième place. Cela veut peut-être dire qu’on n’est pas assez bon. Mais on n’y arrivera peut-être l’année prochaine. On ne sait jamais.

Monsieur Collins, la dernière fois, ici à domicile, c’était le même résultat… mais avec un scénario inverse puisque Charleroi avait mené rapidement et il avait fallu gérer. Aujourd’hui, il a fallu courir pour obtenir la victoire et le même résultat.

On a très bien commencé le match en se créant quelques occasions durant les 20 premières minutes. L’adversaire a toujours été dans le match. Ils se sont toujours montrés dangereux. On a visionné leurs deux derniers matches. C’est une bonne équipe qui fait circuler le ballon, avec beaucoup de joueurs qui aiment bien avoir le ballon au pied et jouer en combinaisons. Il était important qu’on ne les laisse pas jouer un bon football. Il fallait les presser et être bien organisé. Comme Monsieur Dury l’a dit, sur ce terrain il est difficile de jouer un bon football. Mais je le dis chaque semaine, malheureusement. On doit jouer long. On ne peut pas faire circuler le ballon derrière, ni latéralement. Le match est équilibré en deuxième mi-temps. C’était du 50-50 et nous avons eu un peu de chance de marquer en fin de match. C’était vraiment un beau but. Il y a eu quelques matches nuls dans le passé, où on a manqué de chance. Mais ce soir, on en a eu un peu. Les trois points sont importants au vu des résultats des équipes qui sont derrière nous. On fait une bonne opération, mais je sais que ce n’était pas un bon match. Je félicite les joueurs pour leur attitude, leur détermination. Ils ont réagi par rapport à leur mauvaise prestation de la semaine dernière à Tubize, quand personne n’était présent sur le terrain. Ce soir, on a vu une équipe qui avait envie. Il reste maintenant 3 matches qui seront très importants.

(source : rcsc.be)

Grégoire in extremis



Sporting de Charleroi - Zulte Waregem : 1-0

Charleroi prenait le meilleur départ avec beaucoup d'enthousiasme. Théréau jouait bien, mais ne se procurait pas beaucoup d'occasions de but. Les visiteurs s'exprimaient par l'entremise de Berrier. De l'autre côté, Charleroi te,tait de prendre le dessus tout en faisant face aux contres de Zulte.

Le match retombait d'un cran en seconde période. Le public ne pouvait s'éveiller que sporadiquement. Mais en toute fin de rencontre, les locaux étaient récompensés de leurs efforts grâce à un but de Grégoire qui décidait du sort de la partie. Zulte Waregem fait une mauvaise opération, Charleroi se rassure.

(source : sport.be)

samedi 25 avril 2009

RCSC - Zulte Waregem : l'avant match



Ce samedi 25 avril 2009, à l'occasion de la 14e journée du deuxième tour de la Jupiler Pro League, les Zèbres reçoivent Zulte-Waregem, au Stade du Pays de Charleroi.

John Collins composera au départ de la sélection ci-après pour le Sporting de Charleroi :

Laquait, Baguette, Kere, Joneleit, Jehan, Vandenbroeck, Lella, Chakouri, Chabaud, Miceli, Guédioura, Oulmers, Camus, Sergio, Grégoire, Mujangi, Orlando, Théréau, Mboyo, Iajour.

Francky Dury a effectué la sélection suivante pour Zulte-Waregem :

Makiese, Nfor, Berrier, Matton, Taravel, Van Nieuwenhuyse, Buysse, Minne, D’Haene, Colpaert, Bossu, Coppens, Hyland, Reina, Neemlo, Coppin, Omari, Roelandts.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Frank De Bleeckere, assisté par Messieurs Peter Hermans et Walter Vromans.

Le 4e arbitre sera Monsieur Gerd Bylois.

Le coup d'envoi sera donné à 20h00.

(source : rcsc.be)

Makiese avide de revanche



L'avant s'est refait une santé à Waregem après son passage au Sporting

Arrivé sur la pointe des pieds au Mambourg en provenance de Lille à l'été dernier, Chris Makiese l'a quitté sur le même mode au mercato hivernal après y avoir échoué à (re)lancer sa carrière.

Malheureux sous Siquet, le sympathique Franco-Congolais espérait rebondir suite à l'arrivée de Collins. Quelques semaines et son seul but en Zèbre plus tard, l'attaquant ralliait pourtant le stade Arc-en Ciel...

C'est un fait : son temps de jeu et son capital buts (plus six) s'en sont sensiblement améliorés. Samedi dernier, un coup du chapeau l'a propulsé au-devant de l'actualité. Dans la foulée, sans cacher qu'il avait quitté Lille et Charleroi de la même manière ("en mauvais termes" ), Chris révéla la chose suivante : "Le Sporting dispose encore d'une option d'achat sur moi" .

Elle court jusqu'au 30 avril mais Makiese n'était manifestement pas pressé après avoir terrassé Courtrai : "Mogi Bayat a déjà tenté de me téléphoner à plusieurs reprises mais j'étais à chaque fois à l'entraînement."

Et l'idée, comme le voudrait l'usage, de rappeler le manager du Sporting lui suscitait ce commentaire assaisonné au curare : "Laissez-moi d'abord prouver un peu plus aux Carolos qu'ils avaient tort me concernant !"

Lui qui espère en fait logiquement rempiler en Flandre en aura encore l'occasion ce soir !

(source : dhnet.be)

"Compter sur nous-même"



Selon Badou Kere, la défaite à Tubize a ouvert les yeux aux Zèbres

Ce n'est pas nécessairement le branle-bas de combat dans les coulisses du Mambourg mais il n'empêche que les Zèbres doivent s'apprêter à livrer une bataille... que l'on espère la plus courte possible pour eux. Entendez par là que les troupes de John Collins ont tout intérêt à assurer mathématiquement le maintien de leur club avant la dernière journée du championnat.

Car il serait extrêmement périlleux pour Charleroi de jouer toute sa saison sur l'ultime match de la compétition classique, le 16 mai prochain à Denderleeuw. Badou Kere témoignait : "Nous devons bien comprendre que nous sommes menacés mais c'est le cas dans la mesure où dès l'entame du deuxième tour, nous savions qu'il allait falloir nous battre. Notez que j'ai connu pire."

Il faut dire qu'à seulement vingt-sept ans, le défenseur burkinabé (qui jouit désormais d'une double nationalité) est le plus ancien joueur du Sporting hennuyer. Tout comme Frank Defays (qu'il relaiera au capitanat), il a vécu intensément toutes les situations de ces dix dernières années (avec de très nombreux remous !) au Mambourg. Notamment la funeste saison 2003-2004 lorsque les Carolos qu'avait rejoint Jacky Mathijssen ne soufflèrent qu'après le tout dernier coup de sifflet.

En attendant, une défaite face aux redoutables Flandriens de Zulte Waregem... à la gourmandise européenne pourrait s'avérer très lourde de conséquence : "Tout comme notre échec tubizien. Heureusement que nos poursuivants n'ont, en règle générale (NdlR : Courtrai et Roulers n'en ont pas profité... mais bien Dender !), pas avancé mais nous ne pouvon s pas nous borner à bénéficier du surplace des autres. Qui risque de ne pas durer !"

Il est même hautement utile de réfléchir autrement.

"Alors que nous avons notre sort en main, nous ne devons compter que sur nous-mêmes. J'espère que notre coupable déconvenue récente nous servira. Au moins, elle nous aura permis de mieux nous rendre compte de l'urgence existante..."

(source : dhnet.be)

vendredi 24 avril 2009

Avis aux "crétins®"




Lors du match Charleroi-Zulte de ce samedi 25 avril, nous invitons toute personne, désireuse de montrer sa désapprobation face à la situation actuelle que tout le monde connait au Sporting de Charlerloi, à se joindre à nous pour un cortège qui partira de la Taverne le Royal Nord à l'Avenue de Waterloo et qui prendra la direction du stade. Le départ se fera à 19h15 mais le rendez-vous est donné à tous dès 18h pour discuter autour d'un verre.

Nous vous invitons également ensuite à venir au stade en T4 supérieure si vous désirez montrer votre soutien et unir vos voix pour supporter nos couleurs. Toutes les voix seront les bienvenues pour se faire entendre, vu que le mégaphone est désormais interdit, ceci étant la dernière mesure en date qui est sortie pour tenter de faire taire les gens, mesure s'appliquant seulement en supérieur, pas en inférieur ( vive la discrimination ) et s'ajoutant au fait que dorénavant, les banderoles sont interdites au stade ( vive la liberté d'expression )

Du plus jeune au plus vieux, du plus ancien au plus nouveau, que vous soyez un supporter encore assidu ou l'un des nombreux qui a quitté le stade dégoûté, tout soutien est le bienvenu et c'est sur le terrain qu'il faut se faire entendre.

Parce qu’il y a à Charleroi bien plus de supporters dits " crétins " qu’on ne veut le laisser croire et qu’ils ne se résument pas aux BWSU.

Parce qu’il est grand temps d’agir, les mesures répressives et dictatoriales ne cessant de gagner du terrain.

Si vous aussi vous vous reconnaissez dans les crétins®, rejoignez-nous. Le tout de façon pacifique, bien entendu.

Les crétins ® réunis.

PS : nous nous permettons d'insister une fois de plus sur le caractère 100 % pacifique de ce rassemblement.


(source : mambourg-charleroi.be)

Les Zèbres vers un tournant décisif...




Le Sporting hennuyer est au pied du mur. Ça passe ou ça casse !

On se monopolise - logiquement - sur la course (d'ailleurs aussi passionnante que poignante) que se livrent Anderlecht et le Standard pour le titre, mais elle ne doit pas éclipser la lutte tout aussi indécise qui implique Roulers, Courtrai, Dender et Charleroi pour le maintien direct.

On sait, en effet, que les quinzième et seizième seront engagés dans un tour final qu'il sera plus que délicat à gérer. Car selon une formule incongrue et même ahurissante qui n'appartient qu'à notre Fédération, les sursitaires de D1 devront attendre que le premier tour final de D2 soit terminé pour défendre leur espoir ténu de maintien.

Ce qui revient à dire qu'il faudra mobiliser des joueurs meurtris qui ne pensent qu'aux vacances et principalement - l'abondance de joueurs étrangers aidant - à retourner chez eux, aux quatre coins de la planète. Autant dire que la mission sera impossible.

On n'en parle pas dans les coulisses du Mambourg où l'on n'imagine pas le pire, mais il y a intérêt pour les Zèbres d'assurer leurs arrières avant l'ultime journée du championnat et le déplacement à Denderleeuw.

Alors, chaque journée restante du championnat (il y en aura encore quatre) sera capitale, voire décisive. Les Carolos auraient pu - auraient dû - se mettre à l'abri (plus que probablement définitivement) le week-end dernier.

Ils bénéficieront d'un rattrapage avec les matches parallèles Roulers - La Gantoise et Anderlecht - Dender (outre Courtrai - Tubize) mais à la condition de surmonter l'obstacle de Zulte-Waregem. Le genre d'obstacle qu'ils sont capables de sauter !

(source : dhnet.be)

jeudi 23 avril 2009

Habibou finalement prêt pour Zulte-Waregem ?



Le Sporting de Charleroi vit une saison plus que difficile et cette fin de championnat sera très haletante puisque le club n’est toujours pas assuré de rester en division 1. L’espoir du club pourrait par contre venir de l’infirmerie puisque l’entraîneur, John Collins, pourra compter sur son buteur vedette, Mahamadou Habibou.

L’attaquant du Sporting de Charleroi, Mahamadou Habibou, est absent des terrains depuis sa blessure lors de la rencontre face à l’Excelsior de Mouscron. Le médecin du club avait dans un premier temps émis l’hypothèse d’une déchirure musculaire et il avait déjà évoqué que le joueur français pouvait déjà faire une croix sur sa fin de saison.

Cependant, Habibou a déjà repris les entraînements avec le reste du groupe et John Collins pourrait déjà l’utiliser ce samedi dans une rencontre importante face à Zulte-Waregem.

(source : footgoal.net)

L'homme à tout faire...



Mohamed Chakouri devrait relayer Frank Defays sur le flanc droit

La Flèche Wallonne s'étant envolée de l'endroit hier en fin de matinée, le football a rapidement repris ses droits au Mambourg.

Où, fidèle à sa joie de vivre de tous les moments, John Collins communique son éternel optimisme : "Tout va bien. Si ce n'est la suspension de Frank Defays, les joueurs en retrait pour cause de blessure sont en bonne voie. Même Habib Habibou s'est adonné à un jogging réparateur."

Nous avons cependant déjà souligné que l'attaquant français ne devrait pas redevenir disponible dès ce prochain week-end.

D'une part, le Docteur Carl Willem préconise la prudence quant aux possibles réactions d'une déchirure dont les indices n'ont pas complètement disparu (le médecin du club affirme qu'il ne faut pas jouer à quitte ou double), d'autre part, il serait hasardeux d'aligner un élément qui sera à court d'entraînement spécifique.

Un autre sujet relevant de la prochaine sélection concerne le remplacement de Frank Defays. On devine que Mohamed Cha-kouri semble tout désigné pour occuper le poste défensif sur le flanc droit.

Ce dernier ne lui est pas étranger, lui qui a déjà dépanné au sein de l'entrejeu, dans l'axe central défensif et, bien sûr, à droite.

Damien Miceli et Jan Lella se tiennent prêts à l'y suppléer en cas de nécessité.

(source : dhnet.be)

mercredi 22 avril 2009

Habibou ne jouera pas samedi


On pensait que le caisson hyperbare allait encore faire un miracle, mais il n’en est rien : Habib Habibou ne devrait pas jouer à Zulte. C’est le médecin du Sporting qui le confirme.

Pour le reste, Grégoire et Defays sont toujours aux soins. La saison de Marcelo est terminée.

(source : extrafoot.com)

John Collins: "Une solide prise de conscience..."




John Collins ne doute pas des effets qu'auront les séances vidéo

Les Zèbres ont testé un nouveau système de contrôle de leur évolution cardiaque hier matin avec des appareils qui sont déjà employés au sein de grands clubs. Notamment en France et en Angleterre.

Le préparateur physique Dominique Henin nous a informés : "Chaque individu est muni d'un petit appareil et accomplit son entraînement. Nous pouvons dès lors vérifier, sur écran et en direct, l'intensité de ses efforts. Nous contrôlons notamment ses pulsations au fur et à mesure des exercices et nous mesurons sa capacité de résistance ainsi que d'endurance. Et nous avons l'opportunité de rectifier son comportement si besoin en est."

Mais dans l'immédiat , il y a d'autres préoccupations urgentes. C'est qu'il est grand temps que les joueurs du Mambourg s'arment d'une solide prise de conscience.

John Collins ne doute pas qu'il en soit ainsi : "Ils savent très bien où ils en sont et ce qu'ils ont à faire. En ce sens, les séances vidéo de lundi devraient les servir. Personnellement, je suis confiant car ce n'est que la première fois qu'ils fournissent un mauvais match depuis deux mois et demi. Ces derniers temps, ils avaient toujours été meilleurs que leurs adversaires sur le terrain."

(source : dhnet.be)

mardi 21 avril 2009

Une journée studieuse



Les Zèbres ont pu se rappeler ce qu'il ne faut pas et ce qu'il faut faire...

John Collins a réuni ses joueurs hier au Mambourg. Ceux-ci auraient dû bénéficier d'un jour de congé mais l'urgence qu'a engendrée la défaite concédée au stade Edmond Leburton en a décidé autrement. 3-1 sur le terrain de Tubize, cela fait, en effet, un peu désordre.

Les Zèbres n'ont même pas pu profiter du beau temps car si ce n'est sur l'heure de midi, ils sont restés enfermés... dans le noir. Pas en guise de punition, mais parce qu'ils ont été conviés à deux séances vidéo, alors qu'une seule avait été prévue.

C'est ainsi que le matin, on leur a projeté les images du match Tubize - Charleroi. L'entraîneur écossais a disséqué la prestation de son équipe en insistant sur les erreurs à ne plus commettre.

L'après-midi fut plus... réjouissante avec la retransmission du film de la rencontre Sporting - Standard du 22 mars dernier.

La manœuvre était à la fois adroite et intelligente : "Il était également intéressant de leur rappeler qu'ils étaient aussi bien capables du meilleur", a expliqué John Collins. "Je ne voulais pas que les garçons se remettent au travail, ce mardi, sous l'effet d'une mauvaise impression. Il fallait repartir sur du positif."

La prochaine séance , en fin de semaine, servira à visionner le match Dender - Roulers. Une fois de plus, c'est Mario Notaro qui sera chargé des commentaires. Et pour cause, l'entraîneur-adjoint (titre qu'il partage avec Thomas Craig) était présent, dimanche soir, au Florent Beeckmanstadion : "J'ai vu évoluer des gens qui en voulaient !"

De quoi donner des idées ?

(source : dhnet.be)

lundi 20 avril 2009

Mogi: “Que les Storm Ultras ne viennent plus”





Sportivement, le Sporting de Charleroi s’est tiré une balle dans le pied en abandonnant la victoire face à Tubize. Les supporters carolos ont aussi donné une image pitoyable du club.
Quand nous écrivons “ les supporters carolos ”, nous voulons dire quetout le Sporting souffre de l’image donnée par une poignée de “ supporters ” irresponsables qui en sont venus aux mains dans les tribunes du stade Leburton.
Comment expliquer à un profane en matière de football que des sympathisants du même camp se bagarrent devant les caméras de télévision et des enfants présents, samedi soir à Tubize?
C’est difficile. À la base, il y a les pro et anti- Bayat. Les Storm Ultras ne se reconnaissent pas dans la direction. Des chants des Storm réclamant la démission de celle-ci éclatent dès les premières minutes du match. Certains réagissent déjà mal en n’approuvant pas ces propos.
“Les crétins (sic) nous portent la poisse. Je suis très superstitieux. Quand les supporters sortent la banderole contre le club, Dufer égalise ”, s’énerve Mogi Bayat. Que des supporters ne supportent pasque l’on parle en malde leur club, ça peut arriver. Que d’autres critiquent ouvertement la direction, ça peut aussi arriver. Sauf que voilà, cette fois, ça a dégénéré de façon assez grave, puisqu’un des supporters antidirection a été pris à partie. Au sol, celui-ci à reçu de multiples coups. Il s’en sort avec une pommette cassée. Des tensions entre supporters, il y en a sûrement partout. “Dans tout fait de société, dans tout secteur d’activité, il y a des pro et des anti. Je vais simplifier la vie de tous. La direction du Sporting ne compte pas du tout partir. Au contraire, nous avons plein de projets et d’investissements prévus pour le développement financier du club. Que ceux qui ne se reconnaissent pas dans celui-ci, fassent des économies et ne viennent plus au stade. Le seul qui a un pouvoir de décision,c’est l’actionnaire
principal et/ou le président. Celui-ci me délègue une partde la gestion du club ”, ajoute le manager du Sporting. “Que les supporters mécontents, que les Storms, arrêtent de perdre leur temps, qu’ils ne viennent plus. Nous n’avons pas peur de perdre de tels supporters.Même quand nous étions cinquièmes du classement, ils n’étaient pas contents. Ce sont des frustrés. Pour la saison prochaine, nous ne les reconnaîtrons plus comme club de supporters ”, tranche Mogi Bayat. L’amicale des supporters du Sporting n’est déjà plus reconnue. Si le point de vue de Mogi Bayat peut être compréhensible d’un point de vue managérial, le club court un risque. Celui d’avoir un stade sans débat, sans pluralité et... sans supporters. Est-ce vraiment comme cela que le football est beau? «


“ C’est regrettable d’en arriver là” (Marc Monetti)

Les événements de samedi couvaient apparemment depuis un certain temps. “Il y a
des pro et anti Bayat. Certains en ont gros contre la direction. S’ils le clament, d’autres réagissent mal ”, explique Marc Monetti, président de l’Amicale des supporters du Sporting de Charleroi. “Tout a commencé entre deux personnes. Il y a eu une altercation, c’est regrettable. L’alcool et les substances homéopathiques (sic) n’ont pas calmé les choses et l’effet boule de neige était en route. Il y a ceux qui vont au stade pour supporter leur équipe et ceux qui y vont pour clamer qu’ils sont contre la direction. Moi je fais partie des premiers, mais même des passionnés de plusieurs dizaines d’années ne supportent plus le diktat des Bayat et le comportement urbain de Mogi et Mehdi. Je dois dire que les Storm Ultras savent mettre de l’ambiance ”, reconnaît Marc Monetti. “Moi, je suis plutôt là pour calmer les esprits. J’aime les supporters du Sporting quels qu’ils soient. Je suis intervenu parce que je ne veux pas que ça dégénère comme ça entre nous. Mais ce qui a vraiment envenimé les choses, c’est l’attitude de certains qui sont descendus comme des sherifs pour que l’on arrête de critiquer la direction ”, termine-t-il.

“Nous voulons que la direction dégage”

Les Storm Ultras ne seraient pas, selon eux, à la base de l’incident. “Oui, nous sommes pour le départ de la direction. Mais je tiens à dire que les bagarres ont été déclenchées par des gens qui ne sont pas d’accord d’entendre cela dans les tribunes ”, explique un des membres des Storm. “Une personne que je ne citerai pas a foncé dans un de nos membres qui criait contre la direction. Il s’est fait sauvagement agresser. Une fois par terre, il lui ont porté des coups partout. Vous pensez bien que nous ne prendrons pas le moindre risque de frapper qui que ce soit, vu que la police est tout le temps sur notre dos!Aucun des nôtres n’a été arrêté, c’est bien la preuve que nous ne sommes pour rien dans les faits de violence. Que je sache,nous avons quand même le droit d’exprimer notre point de vue sur la direction. Nous sommes en démocratie ”, termine notre interlocuteur.

Chaude, l’ambiance à Charleroi!

(source : Nouvelle gazette)





L'administrateur de ce blog tient à signaler qu'il soutient à 100% les Storms Ultras dans leur revendications contre la Direction du Sporting.

L'administrateur de ce blog a, dés le départ, refusé de placer toute photo des bayat en guise de protestation et ne fréquente plus le stade depuis que ceux-ci ont cru bon de traiter leurs supporters de "crétins".

L'administrateur de ce blog retournera avec plaisir au Stade lorsque les bayat auront quittés le club.

Bagarre entre Carolos




Quand pro et anti-Mogi se battent... Le malaise touche aussi la tribune !

Il n'y a pas qu'à Lokeren que la bêtise humaine a à nouveau frappé dans un stade ce week-end. Ce fut le cas aussi à Tubize, où les policiers casqués ont dû venir maîtriser une situation qui dépassait leurs collègues en civil et les stewards.

Tout avait pourtant bien commencé dans le bloc dévolu aux Carolos , bien mobilisés pour l'occasion et qui mirent une belle ambiance avec fumigènes et drapeaux après avoir respecté la minute de silence.

En voix, ils redoublèrent d'ardeur à 0-1. Au fil de l'effondrement de leurs favoris, ils se firent moins amènes. On citera "On se fait ch..." , "Bougez vos c..." , "Muppet show" et "Merci, les Zèbres..." Du début à la fin, les habituels appels à la démission de la direction et les insultes envers Mogi Bayat, principalement traité de racaille, furent légion.

Et c'est ce qui déclencha une bagarre inter-Carolos ... Quelqu'un ne partageant pas les vues des Ultras s'est rué sur l'un d'eux. L'affaire dégénéra donc méchamment malgré les appels d'un speaker très touché car Carolo d'origine : "Il y a beaucoup d'enfants qui vous regardent. Essayez de vous calmer par respect pour eux..." Aucune arrestation n'a eu lieu mais des suites sont attendues. Les Ultras attendent des images qu'elles confirment leur version.

Quant à la direction du RCSC, elle compte bien se saisir de l'affaire pour priver les contestataires de stade.

(source : dhnet.be)

Les Zèbres flingués à Tubize




Il fallait visiblement voir dans les crops circle dessinés sur la pelouse du stade Leburton le signe d'une soirée... surréaliste.



Tubize Charleroi 3 1

Arbitre : M.Geldhof.
Cartes jaunes : Mvuezolo, Defays, Oulmers, Kere.

Buts : Mujangi Bia (0-1, 14e) ; Dufer (1-1, 31e) ; Defays (1-2, c.s.c., 50e) ; Perbet (1-3, 67e).

TUBIZE : Ardouin, Mvuezolo, Vandelannoite, Radler, Brouckaert, Haydock, Fortune, Karaca (66e Perbet), Sorokin (87e Forschelet), Dufer, Diafutua (80e Neels).

CHARLEROI : Laquait, Defays, Joneleit, Kere, Chakouri, Guedioura, Oulmers (83e Chabaud), Gregoire (46e Mboyo), Camus, Mujangi Bia (80e Orlando), Théréau.

En la matière, les Zèbres, moribonds, ont fait très fort : ils ont offert un succès un phénomène paranormal en soi aux Brabançons. Ces derniers, condamnés à la descente avant même le coup d'envoi, n'avaient plus enregistré le moindre point depuis trois mois (zéro sur trente). Ils étaient d'ailleurs en passe de signer le record du plus grand nombre de revers consécutifs en D1. Il n'en est rien, Charleroi a sauvé leur honneur. Tout avait pourtant commencé comme prévu : le Sporting avait ouvert le score, sans forcer, via Mujangi Bia, titularisé en pointe aux côtés de Théréau (invisible comme beaucoup samedi soir).

Ne restait qu'à faire le break. Il n'arrivera jamais, malgré des ouvertures assez nettes dans la défense brabançonne. Mais comme l'équipe de Collins ne joua que 25 minutes... Tubize laissa passer l'orage et, à la surprise générale, égalisa par sa star carolo, Gregory Dufer. On se souvient qu'il avait déjà été décisif à l'aller, sans résultat au final. Mais ici, le talent de Dufer allait faire la différence. Il poussa encore Defays à la faute. Avant de servir un autre ancien de la maison carolo, Perbet, qui ratifia la victoire sur sa première touche de balle. Définitivement surréaliste. D'autant que Diafutua aurait encore pu alourdir le score, avec un minimum de lucidité.

« Mangés de A à Z »

Les Zèbres flingués à Tubize, il fallait le voir pour le croire. « On a été mangés de A à Z. On était pourtant prévenus, précisa Bertrand Laquait. Nous savions que ce ne serait pas simple. Nous sommes d'ailleurs bien entrés dans la rencontre mais on s'est écroulés suite à l'égalisation. On n'a pas vu de réaction. Ce n'est pas normal, c'est vrai. Pourvu que ça ne laisse pas de traces. »

Cela va inéluctablement laisser des traces. Au lieu de se donner de l'air dans la lutte pour le maintien, les hommes de John Collins, par cette énorme contre-performance, se sont mis une pression folle pour les quatre dernières journées, laissant revenir un peu plus la concurrence. Et quand on connaît leur calendrier contre Zulte-Waregem ; à Malines ; contre Genk et à Dender, ça donne des sueurs froides. « On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes, convenait le malheureux Defays. On n'a pas été à la hauteur d'un match qui devait nous servir à faire un pas vers le maintien. C'est une claque. Les vrais s'en relèveront. » La fin de saison s'annonce bouillante au Mambourg. Tubize, lui, a superbement débuté son baroud d'honneur.


(source : actu24.be)

Charleroi plongé en plein doute




Les Zèbres ont reçu une leçon de Tubiziens qui s'accrochent fièrement

"Ne pas croire qu'il suffira de paraître."

Rcsc.be avait bien planté le décor. On fut loin du compte, Dufer, que Mogi Bayat aimerait tant rapatrier, se muant en bourreau de son berceau.

Pendant ce temps-là , Makiese, un autre ancien, explosait à Waregem... Ayant préféré Théréau à Mboyo et reconnaissant avoir pris des risques avec Joneleit, qui se testa longuement, Collins faisait face.

"Pfou..." Ainsi entama-t-il son analyse. "Je suis évidemment très déçu. Nous avions bien commencé la rencontre avec notamment plusieurs occasions de faire 0-2. Je félicite Tubize, qui avait plus faim que nous. Nous n'avons gagné ni les duels aériens ni les seconds ballons. J'espère que c'est la dernière fois qu'on joue comme ça. J'attends une réaction de la part de mes joueurs."

Paradoxe : "Chez une petite équipe, les vingt premières minutes sont les plus difficiles. Ce fut le contraire."

La suite s'avéra catastrophique : "On prépare pourtant les petits matches comme les grands. Les petites équipes n'ont rien à perdre contre nous (NdlR : mais le Sporting n'est-il pas aussi une petite équipe ?). Quand on joue contre les grandes, c'est l'inverse. La base, c'est de gagner les duels et Tubize était le plus déterminé."

Programmé après le décrassage d'hier, le congé du jour n'est plus. Les Carolos visionneront leur piètre prestation. Un entraînement n'est pas à exclure ensuite.

De son côté, Albert Cartier ne fanfaronnait pas : "Les joueurs ne tenaient pas à entrer dans l'histoire avec un onzième revers qui les aurait poursuivis. Les barrages restent une option alors que la situation de l'un ou l'autre club pourrait nous profiter. Nous devons être prêts le cas échéant. Même si l'espoir est infime, nous devons nous battre jusqu'au bout."



Defays : "Le même qu'à Roulers..."


Frank Defays met la concentration des Carolos en cause

Les Zèbres sont retombés dans leurs travers au plus mauvais moment. On le sait. Frank Defays (qui sera suspendu le week-end prochain) ne se dérobe jamais lorsqu'il s'agit d'analyser les raisons d'un échec. Même si celui-ci est grave.

Qui plus est, les commentaires du capitaine sonnent toujours justes : "J'ai le sentiment qu'une fois que nous avons pris l'avantage au marquoir, nous avons cru que plus rien ne pouvait nous arriver. Alors, nous avons laissé entrer nos adversaires dans le match. Nous avons progressivement sombré pour fournir une deuxième mi-temps sans vie et sans le moindre sens collectif."

Et le phénomène n'est pas nouveau : "Quand nous commençons bien une rencontre, comme ce fut le cas, nous nous retrouvons en danger. Nous nous mettons nous-mêmes dans cette situation. À l'inverse, si nous nous retrouvons rapidement en difficulté, nous restons concentrés et réagissons dans le bon sens."

Frank Defays émet une comparaison en soulignant implicitement qu'il y eut un précédent qui aurait dû servir d'avertissement : "Les Tubiziens avaient plus envie que nous. Nous nous sommes retrouvés dans le même contexte que l'autre fois à Roulers (NdlR : c'était le 24 janvier dernier, dans le cadre de la 19e journée du championnat) quand nous nous étions inclinés exactement de la même façon."

(source : dhnet.be)

Dufer, seul bon Carolo sur la pelouse





VAINQUEUR par défaut d'un Charleroi pathétique, Tubize prend une belle option sur la 17e place… et rêve des barrages.

Assistance : 4.000 spectateurs.

Buts : 14e : Mujangi Bia (0-1), 31e : Dufer (1-1), 50e : Defays csc (2-1), 67e : Perbet (3-1).


Il s'en était déjà fallu de peu, au match aller, pour que les Carolos de Tubize offrent la victoire au club brabançon wallon. Puisque sans un triplé de Habib Habibou – absent pour blessure, samedi soir – inscrit en neuf minutes chrono au retour des vestiaires, les deux buts préalablement marqués par Grégory Dufer et Vittorio Villano au Mambourg le 22 novembre 2008 auraient probablement suffi à donner la victoire à l'AFC.

Samedi, au stade Leburton, Dufer, le plus doué des deux Tubiziens nés au Pays noir, a cette fois su mettre au tapis son club formateur en renversant à lui seul le cours d'une rencontre qui semblait pourtant jouée dès l'ouverture du score de Mujangi Bia. Car qu'on ne s'y trompe pas : c'est davantage Charleroi qui a perdu la partie que Tubize qui l'a gagnée. Même si l'AFC a eu le mérite d'être, globalement, plus volontaire que son hôte, manifestement trop sûr de lui (ou je-m'en-foutiste ?) pour comprendre que, malgré tout son talent, son avenir en D1 est bel et bien menacé.

Si le Sporting carolo avait évolué avec un minimum de sérieux et d'envie, il n'aurait jamais perdu cette parodie de match de D1. Amorphes, les Zèbres se sont laissé endormir par l'absence totale de rythme des échanges et se sont rapidement mis au diapason de leur très faible adversaire – on compta presque, des deux côtés, plus de glissades risibles, de contrôles, passes et centres ratés que de brins d'herbe sur la pelouse dégarnie du stade Leburton. Avec, pour conséquence directe, un but égalisateur opportuniste de Dufer qui galvanisa des Tubiziens jusque-là peu déterminés et incapables de faire le nécessaire pour interrompre leur interminable série de dix défaites de rang.

« C'est vrai, notre égalisation est tombée de nulle part, concède Yohan Brouckaert. Mais le coach a su trouver les mots justes à la mi-temps en nous encourageant à jouer plus haut, à être plus conquérants. Ce que nous avons su faire grâce à notre supériorité dans les duels, que nous gagnions tous. »

Un regain de hargne payant puisque juste après la pause, la seule action réussie par Diafutua en 90 minutes – amortie orientée de la poitrine suivie d'une jolie talonnade dans la course de Dufer – permettait au joueur prêté par le Standard de se distinguer à nouveau, son puissant centre en direction de Karaca, posté au second poteau, poussant Defays à tromper son propre gardien. Avant que Perbet, un autre ancien de la maison carolo, ne tue définitivement tout suspense en plantant sa 12e rose de la saison à l'occasion de sa deuxième touche de balle à peine. Et sur un service très inspiré de l'intenable Dufer.

« Nous sommes bien conscients que, malgré ce succès, la distance qui nous sépare de Dendre, Roulers et Courtrai reste insurmontable, analyse Grégoire Neels, monté au jeu à dix minutes du terme. Mais notre objectif avoué, à présent, est de conserver la 17e place sur laquelle nous venons de prendre une sérieuse option en repoussant Mons à quatre points. Car soyons honnêtes : on a beau dire qu'on ne souhaite pas le malheur de Mouscron, il pourrait bien faire notre bonheur en nous qualifiant pour les barrages. Nous aurions naturellement préféré nous sauver grâce à nos prestations sur le terrain. Mais quand on joue sa peau, tout coup de pouce du destin, aussi cruel soit-il pour l'Excel dans ce cas-ci, est bon à prendre. Prétendre le contraire serait hypocrite. Et puis, après tout, le foot ne se limite pas au volet sportif. Il faut aussi pouvoir répondre aux critères financiers et administratifs imposés par la Ligue pro et ne pas essayer de vivre au-dessus de ses moyens. »

Et c'est vrai que, sur ce plan-là en tout cas, l'AFC Tubize a valeur d'exemple.


Bertrand Laquait : « Tous les Zèbres mangés de A à Z »

Trois tirs partis des pieds de Mujangi Bia – deux ont été détournés par Ardouin alors que l'autre a donné l'avantage pendant dix-sept minutes à ses couleurs –, voilà à peu près tout ce que le Sporting a fourni de valable au stade Leburton samedi soir. Une production nettement insuffisante face à un adversaire qui n'a même pas eu à se transcender pour signer un succès qui suscite de nombreuses interrogations dans les rangs carolos. Mais ces Zèbres se sont-ils vraiment glissés dans la peau de candidats sérieux au maintien ?

« Tout le monde a conscience que le sauvetage est loin d'être acquis. Cette rencontre ne constitue qu'un accident de parcours », résume Adlène Guédioura, ce joueur au tempérament loué par tous mais qui ne fut que l'ombre de lui-même samedi. À l'instar de ses équipiers qui ont sombré au moment où l'on s'y attendait le moins. « L'égalisation de Tubize a cassé notre rythme. Mais il est difficile de gagner lorsque l'on n'est pas présent dans certains domaines. Ne cherchons pas d'excuses : nous avons perdu parce que nous avons été dominés. »

Pour la quatrième fois de la saison (à Waregem, à Roulers, contre Gand et à Tubize), Bertrand Laquait a dû aller rechercher au moins à trois reprises le ballon au fond de son goal. Un geste que n'apprécie aucun gardien au monde surtout quand celui-ci se sent trahi par ses partenaires. « J'espère que cette défaite ne laissera pas de traces. Nous voilà contraints de battre Zulte-Waregem, une équipe en forme et qui lutte pour l'UEFA. Il faudra en tout cas démontrer un tout autre visage car, ce samedi soir, tout joueur portant un maillot zébré s'est fait manger de A à Z. Si certains découvrent notre classement délicat aujourd'hui, moi je suis conscient des réalités depuis un certain temps déjà. »

Frank Defays n'a pas vécu une soirée mémorable au stade Leburton. Averti, ce qui le contraindra à prendre place en tribune dans cinq jours, et auteur d'un autobut, le capitaine de Charleroi s'est exprimé avec modération. « À 0-1, nous avions toutes les cartes dans notre jeu pour remporter un précieux succès. On a pourtant laissé Tubize rentrer dans le match. Ensuite, le groupe a perdu son sens collectif et a livré une seconde mi-temps difficile. Nous étions tous amorphes et je ne trouve pas les raisons à ce soudain manque d'enthousiasme. Il y a plus de qualités à Charleroi mais il y avait nettement plus d'envie à Tubize. Nous ne devons maintenant pas nous morfondre après ce qui doit demeurer un accident de parcours. Cela faisait huit semaines que le Sporting tenait bien la route, il va falloir retrouver cet état d'esprit. »

Que la victoire acquise avec abnégation face au Standard le 22 mars passé semble loin ! Les Zèbres ont certes toujours leur sort entre leurs pieds mais il faut bien reconnaître que quelque chose ne tourne pas rond au Mambourg où l'entraîneur au bilan moyen (16 points sur 42 disponibles) a émis le souhait de ne pas prolonger l'expérience et où certains éléments, et non des moindres, se posent des questions quant à leur avenir. Qu'ils pensent, tous, d'abord à assurer celui du club qui les emploie.

(source : Le Soir)

dimanche 19 avril 2009

"Décisif à Dender ?"



Bertrand Laquait envisage le pire scénario pour les Zèbres

Alors qu'Abbas Bayat avait préféré s'éclipser sans s'exprimer devant la presse... après avoir poussé une gueulante dans le vestiaire, les joueurs se sont confiés. À commencer par Bertrand Laquait.

Le gardien des Zèbres admit : "Nous étions prévenus du danger et nous sommes bien entrés dans le match. Nous nous sommes progressivement écroulés. Il va falloir lutter jusqu'au bout !"

C'est-à-dire ?

"J'ai le sentiment que le dernier math que nous disputerons à Dender sera décisif. Notez que pour ma part, j'ai toujours pensé au spectre des barrages. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut prendre conscience."

Voilà qui n'est pas de bon augure mais revenons aux événements du stade Edmond Leburton.

"Ce qui s'est passé n'est pas normal. Nous avons pris l'eau et j'espère que cet échec ne laissera pas de traces. Il faudra oublier une telle déconvenue pour affronter les Flandriens de Zulte Waregem dans de bonnes conditions. Surtout que nos prochains adversaires sont en forme... et jouent pour l'Europe !"

Adlène Guédioura préféra ne pas dramatiser : "Non, ce n'est pas une catastrophe. Nous n'avons été présents, ni dans les duels ni dans tous les autres domaines. Je ne pense pourtant pas que nous avons pris la chose à la légère mais nous avons probablement cru que nous avions accompli le plus difficile lorsque nous avons pris l'avantage au marquoir."

Oui mais après l'égalisation, il fallait réagir.

"Nous avons manqué d'orgueil à partir du moment où le résultat nous échappait. En fait, l'égalisation a carrément coupé notre rythme de jeu. Nous venons de louper une occasion de nous installer confortablement au classement mais il est probable que le déplacement à Tubize aura été la plus difficile mission qu'il nous restait d'ici la fin du championnat."

Pourtant, le prochain rendez-vous s'annonce extrêmement ardu : "Nous ne devrons pas nous poser de questions. Ce samedi, nous devons nous dire que nous n'avons pas d'excuses. Car avec des si, on pourrait changer la face des choses..."

HONTEUX !

Tubize - Charleroi : 3-1

Charleroi débutait bien les hostilités en prenant l'avantage via Mujangi-Bia. Les Zèbres se procuraient ensuite plusieurs occasions d'enfoncer le clou, mais les attaquants manquaient d'inspiration. A la demi-heure de jeu, Tubize concrétisait sa première occasion réelle par l'entremise de Dufer, les deux équipes rejoignaient les vestiaires sur le score de 1-1 à la pause.

En seconde période, Tubize démarrait dans les starting-blocks. Defays marquait contre son camp et Perbet scellait le score final à 3-1. Suite à cette victoire méritée, Tubize peut encore entretenir un espoir de décrocher un ticket pour le tour final. Charleroi rentre bredouille.

(source : sport.be)

samedi 18 avril 2009

AFC Tubize - Sporting de Charleroi : L'avant match.




Ce samedi 18 avril 2009, à l'occasion de la 13e journée du deuxième tour de la Jupiler Pro League, les Zèbres se déplacent au Stade Leburton pour affronter l’AFC Tubize.

Albert Cartier a effectué la sélection suivante pour l’AFC Tubize :

Ardouin, De Matos, Brouckaert, Neels, Barisic, Radler, Mampwini, Vandelanoitte, Mvuezolo, Fortune, Sorokin, Dufer, Karaca, Haydock, Forschelet, Perbet, Gorez, Diafutua.

John Collins composera au départ de la sélection ci-après pour le Sporting de Charleroi :

Baguette, Laquait, Lella, Defays, Joneleit, Kere, Chakouri, Vandenbroeck, Camus, Chabaud, Grégoire, Guédioura, Miceli, Mujangi, Oulmers, Mboyo, Théréau.

La rencontre sera dirigée par Monsieur Frederik Geldhof, assisté par Messieurs Luc Leroy et Patrick Vanackere.

Le 4e arbitre sera Monsieur Christophe Hemberg.

Le coup d'envoi sera donné à 20h00.


(source : rcsc.be)

David Vandenbroeck prêt à être bourreau de Tubize




Tubize se déplace à Charleroi ce samedi soir pour ce qui ressemble fort au match de la dernière chance. Même s'il devrait être sur le banc, le Zèbre David Vandenbroeck ne compte pas faire de sentiments face à ses anciennes couleurs.


Arbitre : M. Geldhof.

TUBIZE : Ardouin, De Matos, Brouckaert, Neels, Barisic, Radler, Mampwini, Vandelannoite, Mvuezolo, Haydock, Forschelet, Fortune, Sorokin, Dufer, Karaca, Perbet, Gorez, Diafutua.

Absents : Villano (genou), Beynié (genou), Jonckheere (talon), Dajic (choix du coach), Thiago (claquage), Pintus (revalidation).

Menacés de suspension : Haydock, Brouckaert, Perbet, Forschelet, Diafutua, Karaca.

CHARLEROI : Laquait, Defays, Kere, Joneleit, Chakouri, Camus, Guédioura, Oulmers, Grégoire, Mujangi Bia, Mboyo ; Baguette, Vandenbroeck, Lella, Miceli, Chabaud, Théréau, Orlando.

Absents : Diallo (genou), Moia (genou), Habibou (ischios), Marcelo (genou), Sergio, Chiarelli, Digiugno, Iajour, Jehan, Sbaï (non repris).

Menacés de suspension : Laquait, Defays, Mujangi Bia.



David Vandenbroeck signa un bon premier tour au Sporting. Mais à la trêve, on se serait subitement rendu compte qu'il n'était pas gaucher... Depuis, il ne doit plus qu'à une suspension par ci ou à une blessure par là de pouvoir engranger du temps de jeu. Il sera donc sur le banc ce soir : « À moins d'une catastrophe pour Torben... »

Révélateur de son état d'esprit : il parle d'infortune éventuelle pour Joneleit plutôt que d'une possible bonne nouvelle pour lui !« Je suis forcément déçu de ma situation en général et du fait que je ne serai probablement pas au coup d'envoi sur la pelouse où j'ai tant joué », souffle celui qui fit les beaux jour de Tubize. « Je me souviens de l'aller comme si c'était hier tellement nous avions été mauvais en première mi-temps. On était d'ailleurs mené 0-2 au repos et il avait fallu un triplé d'Habibou. »

Malgré des circonstances particulières défavorables, l'ex-capitaine de l'AFC savourera ses retrouvailles : « J'ai passé cinq belles années là-bas. Ce sera forcément particulier. Un supporter tubizien m'a dit que je m'étais donné corps et âme pour la montée du club et que je pourrais maintenant être son bourreau. Le moment sera délicat humainement mais je ne veux me concentrer que sur l'aspect professionnel. Je n'hésiterai pas à mettre un but qui ferait descendre Tubize, même si je dois me casser une jambe. Enfin, ce serait pour maintenir Charleroi plutôt que pour enfoncer mes anciennes couleurs... »

Car une partie du coeur de Vdb restera à tout jamais sang et or : « Voir Tubize condamné ce samedi me chagrinerait. Ce club m'a tant donné... J'ai toujours dit que je croyais à son maintien. Certaines personnes viendront sans doute me dire que j'ai eu tort si la tendance se confirmait. Pourtant, je reste convaincu qu'une autre saison aurait été possible. Lors de la dernière, nous n'étions pas les meilleurs mais nous sommes montés sur nos vertus : solidarité, coeur et don de soi. Ces valeurs n'ont pas perduré. » Pourquoi ? « Les transferts ont été réalisés trop tard. Il aurait fallu faire en sorte d'avoir un plan prêt pour la D1 et un autre pour la D2. Ainsi, sitôt le verdict du tour final connu, il était possible de réagir directement. Et puis, beaucoup trop d'artisans de la montée sont partis. Cela a changé l'état d'esprit du groupe et explique en partie la situation actuelle. Je n'accable cependant pas les dirigeants. Aurais-je fait mieux ? »

(source : actu24.be)

"Ce sera un test mental"




John Collins veut que les Zèbres comparent Tubize à Bruges et au Standard

L'entraîneur écossais du Mambourg ne se dépare jamais de sa bonne humeur et de son large sourire. C'est un homme à la fois charmant et charmeur, mais cette attitude ne l'empêche pas d'accomplir son boulot avec le plus grand sérieux. Même qu'il peut parfois s'avérer sévère.

Alors, John Collins devient exigeant de ses joueurs. Surtout lors des moments forts. En outre, il a appris que les Zèbres (et toutes générations confondues !) collectionnaient les lendemains qui déchantent : "Nous allons passer un test mental. Tout dépendra de l'état d'esprit dans lequel nous allons aborder le sujet."

Parce que le hic, c'est que les Carolos sont désignés comme les grands favoris de leur explication avec les Tubiziens : "Je leur ai dit qu'ils devaient s'armer de la même mentalité que celle qui leur ont permis de vaincre les champions du Standard et de rivaliser avec les Brugeois du Club. S'ils prennent la chose à la légère, ils courront un très grand risque avec les conséquences que l'on devine..."

Certes, Charleroi fait, en quelque sorte, la course pour le maintien en tête, mais son avenir n'est pas assuré pour autant. Les événements du championnat - et plus particulièrement sous les effets du mercato d'hiver - ont démontré que tout pouvait aller très vite. Surtout dans le mauvais sens : "Nos joueurs devront être prêts. À cent pour cent de leur force morale et de leurs moyens !"

Le message sera-t-il passé ?

"Sincèrement, je le crois."

(source : dhnet.be)