Orlando s'est senti pousser des ailes dès qu'il a appris sa sélection
Ce dernier dimanche, Thierry Siquet a eu le nez fin en rappelant Orlando, un peu à la surprise générale. Celui-ci ne sera jamais un buteur patenté et ses statistiques le prouvent puisqu'il a marqué à quinze reprises pour cent dix-sept sélections dans le championnat de Belgique. Mais il s'avère une sorte de baroudeur, un élément qui déstabilise les défenseurs adverses, forcément au profit de ses propres équipiers. Et ce n'est pas le Brugeois Frédérik Boï qui nous démen- tira...
Retour gagnant, donc pour l'attaquant brésilien qui s'est révélé le meilleur élément du match Sporting - Cercle et a fait l'unanimité sur sa personne. Même Glen De Boeck souligna son impact sur la tournure des événements. De quoi mettre certaines choses au point : "Cela fait longtemps que je suis rivé sur le petit banc. Quand j'ai appris ma sélection lors de la séance de théorie qui précédait la rencontre de quelque deux heures seulement, je me suis dit que c'était mon jour. Que je devais saisir ma chance de démontrer mes capacités et de prouver que j'existais encore en justifiant les deux années de contrat dont je fais encore l'objet. D'autant que je suis bien dans ma tête pour avoir toujours travaillé sans relâche et dans mon corps pour m'appuyer notamment sur mon poids de forme. J'ai pensé que je devais jouer pour moi, pour ma femme et pour mon équipe. Aussi, bien sûr, pour les supporters alors que j'avais la chance de reprendre place dans l'équipe dans le contexte du Mambourg. Toutes les parties devaient y gagner dans l'aventure. Vous comprenez que j'étais heureux, dimanche soir, lorsque tout mon entourage a souligné mon rendement."
À vingt-huit ans, Orlando accomplit sa cinquième saison à Charleroi : "L'entraîneur reste logiquement le seul décideur. Pour ma part, je donnerai chaque fois le maximum à chaque occasion qui me sera donnée. Maintenant, je vais persévérer avec la perspective immédiate d'un déplacement au Parc Astrid qui me rappelle un grand souvenir. J'étais, en effet, de la partie il y a un an quand nous nous sommes imposés là-bas !"
(source : dhnet.be)
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