lundi 15 septembre 2008

Smolders - retour gagnant !



Si on a vécu un match à rebondissements au Mambourg, son issue étriquée dans les chiffres ne souffre aucune discussion tant les Zèbres ont dominé leur sujet face à une équipe du Cercle qui, hormis dans le chef de De Sutter, semble avoir perdu sa belle efficacité durant l'été.

Charleroi CS Bruges 3-2

Arbitre : M. Delacour.

Carte jaune : Serebrennikov.

Buts : Mujangi Bia (1-0, 11e); De Sutter (1-1, 14e; 1-2, 34e); Kere (2-2, 43e); Portier (3-2, c.s.c., 79e).

CHARLEROI : Laquait, Defays, Kere, Vandenbroeck, Sbaï, Sergio (90e+3 Sergio), Smolders, Chabaud, Mujangi Bia, Théréau (90e+1 Makiese), Orlando (66e Habibou).

CS BRUGES : Verbist, Boï, Viane, Portier, Nyoni, Iachtchouk, Serebrennikov, Vidarsson (46e Buffel), Sergeant, De Smet (73e Gombami), De Sutter.

Glen De Boeck en convenait : «C'est dur pour un entraîneur de le constater mais c'est indéniable. De Charleroi, je retiendrai surtout la prestation d'Orlando, qui nous a fait très mal.»

Revenant d'outre-tombe, le Brésilien, qui avait plus qu'un pied à Dender dans les derniers jours du mercato estival, a en effet dynamité la défense brugeoise. On notera au passage qu'il fut bien aidé dans sa tâche par un Mujangi Bia ayant cette fois fait preuve de constance. Orlando, donc, donna le ton après quelques dizaines de secondes en propulsant le ballon de la tête sur la latte et provoqua ensuite le tournis chez des opposants qui eurent plus que de raison (et avec une certaine complaisance arbitrale) recours à des fautes pour endiguer ses folles chevauchées.

Tim Smolders, très attendu à la sortie des vestiaires, tenait à lui rendre hommage : «On a encore vu que pour gagner un match, il faut avoir un bon banc. J'en sais quelque chose... Je tiens à mettre une plume au chapeau de notre Brésilien car il revient vraiment de loin. Pour ma part, j'ai connu une entrée en matière délicate (NDLR : il fut notamment à la base du deuxième but brugeois via une mauvaise relance) mais les choses se sont peu à peu normalisées par la suite et j'espère avoir démontré que j'étais toujours bel et bien là. C'est de toute façon toujours la meilleure équipe qui doit être alignée et j'espère en faire partie. Ce dimanche, je suppose que le paramètre sportif a (enfin...) pris le pas sur tous les autres.»

Ce n'est que deux heures avant le match que le grand blond a appris sa titularisation, réclamée en vain par le kop carolo depuis l'entame de la saison : «J'avais un bon pressentiment mais je n'étais sûr de rien non plus avant la théorie. Il est évident que si je n'avais pas débuté cette rencontre-ci, cela m'aurait fait très mal. Même si ce n'était pas facile de me remettre dans le bain, ça fait du bien de goûter à nouveau à un coup d'envoi. Et quand il y a une victoire à la clef en prime, c'est magnifique. C'est surtout la mentalité qui prévaut au sein du groupe qui nous a permis d'émerger en fin de compte.»

«Il y a encore des choses à améliorer mais nous avons forgé un succès d'importance psychologiquement», se félicitait de son côté Vandenbroeck, non loin de Tim.


(source : actua24.be)


Le retour du grand blond

À nouveau titulaire, Smolders dédiait la victoire carolo à un Orlando des grands soirs...

"Tim Smolders, olé, olé..." Le kop n'a pas dérogé à la règle qui prévalait depuis la disgrâce du Zèbre d'Or 2007-08 ! Mais ici, la vox populi était satisfaite. Après un bon début zébré matérialisé par une tête d'Orlando sur la latte et un une-deux Théréau-Mujangi Bia victorieux, elle dut néanmoins déchanter une première fois lorsque De Sutter profita d'une glissade de Kere pour contourner Vandenbroeck et égaliser. Les Zèbres étaient clairement à l'initiative, mais une mauvaise relance de Smolders permit à Sergeant d'armer le pied de De Sutter pour le 1-2.

Laquait maintint ensuite Charleroi dans le match en s'interposant devant De Sutter puis Iachtchouk. L'ex-Carolo Serebrennikov, très nerveux et qui n'aurait pas dû finir le match, aida ensuite Kere à remettre les pendules à l'heure avant le repos en lui déviant un centre de Sbaï. Ce n'était que justice, car Orlando et Mujangi Bia mirent tour à tour le feu à la défense du Cercle.

La 2e période vit le Sporting s'installer dans le camp adverse avec toujours Mujangi Bia à la baguette. La récompense tomba par un but de Portier contre son camp qu'Habibou aurait bien aimé se voir attribuer après avoir pressé le défenseur brugeois sur un centre de Sergio. Ce n'était pas volé et Smolders n'était logiquement pas le moins heureux : "Ça fait du bien... J'espère avoir montré que j'étais toujours là. Avec en plus une victoire à la clef, c'est magnifique ! C'est surtout la mentalité qui nous a permis d'émerger. J'ai appris ma titularisation deux heures avant le match, à la théorie. J'avais un bon pressentiment mais je n'étais sûr de rien. Si je n'avais pas joué cette fois-ci, ça m'aurait fait très mal, c'est évident. Je suppose que l'aspect sportif a primé sur tout le reste. La meilleure équipe doit bien sûr être alignée et j'espère en faire partie !" Le Campinois savait ne pas avoir livré la prestation de sa vie et dédiait ce succès à Orlando : "Je suis mal entré dans le match, mais les choses se sont arrangées progressivement. Ce n'était vraiment pas facile pour moi... Je tiens surtout à mettre une plume au chapeau d'Orlando. Quand on voit d'où il vient..."

Il est vrai que, hier, le Brésilien a refait surface de manière étincelante après de légitimes envies de départ. Qu'il est loin le joueur qui se traînait avec N'Dri dans un match d'Espoirs au White Star fin juillet...


(source : dhnet.be)

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