jeudi 19 février 2009

"Ni chaud, ni froid..."



Le Carolo fait fi de certaines considérations et pense à Courtrai

Il n'était plus tellement question de la mini-affaire Vande Walle au Mambourg hier. L'entraîneur des gardiens n'a pas cité de noms quand il a évoqué les joueurs chaussant notamment des boots fluo mais il est clair qu'implicitement, il visait principalement Geoffrey Mujangi Bia et Habib Habibou.

Nous avons demandé à celui-ci s'il voulait réagir à ce qui ressemble furieusement à une attaque : "Que je sache, Philippe Vande Walle n'est pas mon père. Ces propos ne m'ont dès lors fait ni chaud ni froid, mais j'estime qu'ils n'étaient certainement pas judicieusement émis. Si l'un ou l'autre détail ne lui plaît pas, qu'il nous le dise dans le vestiaire plutôt que de se répandre dans la presse. C'est de la cuisine interne."

Plus grave sont les accusations selon lesquelles certains s'enfuyaient dans leur Ipod lors des séances de théories : "Je ne sais pas lesquels d'entre nous étaient incriminés mais il y a manque de respect. À notre égard ainsi qu'à celui de notre entraîneur qui n'aurait pas réagi à un tel incident. Enfin, tournons la page. Je ne dois m'exprimer que sur le terrain et dans l'immédiat, je me concentre essentiellement sur le match de ce prochain dimanche à Courtrai."

Le joueur français, qui a inscrit sept buts en championnat (et un en Coupe) compte bien justifier sa position de meilleur artilleur de son équipe : "John Collins me fait confiance. Je me dois de donner le maximum de moi-même pour justifier son choix de sélection. Il m'emploie en pointe et me demande de toujours me positionner à la limite de la position hors-jeu. Ainsi, je peux exploiter ma vitesse si je déjoue le piège."

On dit pourtant que les attaquants de Charleroi ne sont pas suffisamment dangereux : "Je m'insurge contre cette idée. Nous travaillons beaucoup et je relève d'ailleurs que c'est presque toujours l'un d'entre nous qui marque. Ce fut encore le cas à Bruges."

Mais revenons plus précisément à l'approche du match de Courtrai.

"Ce pourrait être celui du déclic. Nous devrons l'aborder avec nos tripes afin de forcer le résultat dont nous avons besoin. Il s'agira de soigner tout particulièrement la solidarité et l'esprit collectif !"


(source : dhnet.be)

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