Le néo-défenseur latéral gauche a toujours répondu aux appels
En voilà assurément un qui a su attendre son heure. Arrivé au Mambourg en juin 2007 en provenance de Maastricht (mais il est le seul pur Carolo de l'effectif), Damien Miceli a été relativement peu employé au cours de la saison dernière. Mais à chaque fois, il a répondu à l'appel d'un dépannage avec mention.
Aujourd'hui, le médian défensif hennuyer s'est reconverti en défenseur latéral gauche parce que John Collins avait besoin de lui à ce poste qui aura posé tant de problèmes depuis une quinzaine d'années. Avec succès puisque les trois seuls matches (face à Dender, à Courtrai et à Mons) que le Farciennois y a disputé de toute sa carrière ont rapporté sept points sur neuf à Charleroi.
Une reconversion qui ne contrarie pas le jeune homme : "Il est vrai que c'est nouveau pour moi mais l'important, c'est de pouvoir jouer. Et puis, je suis un pur gaucher comme mon père l'était (NdlR : Francesco fut un rapide ailier du Sporting et surtout, de l'Olympic), si bien que l'adaptation n'a pas été trop difficile."
Les Zèbres seront-ils en mesure d'enrayer cette belle mécanique, qui impressionne de plus en plus ?
"Nous venons, nous aussi, de réagir à une longue période de disette. Déjà à Courtrai, nous avons montré des signes de progrès tandis que la victoire remportée face aux Montois nous a replacés dans un contexte positif."
(source : dhnet.be)
Miceli, le battant, attend un signe
Rien à voir avec celle qui prévalait depuis la reprise : " Nous avons un peu plus de réussite et peut-être aussi que le travail initié par l'entraîneur depuis deux mois commence à porter ses fruits. Même quand ça n'allait pas, le mot maintien n'a pas été évoqué dans le vestiaire. On s'est quand même dit qu'il devenait temps de prendre des points. "
Quand le bateau carolo tangue - et Dieu sait s'il a déjà tangué cette saison −, personne ne peut jamais reprocher à Damien de ne pas mouiller le maillot. Le seul Carolo de l'équipe n'usurpe jamais son étiquette de battant : " En foot, le contraire serait dommage... Quand je rentre chez moi, je ne veux pas pouvoir me dire que je n'ai pas assez donné. Je donnerais tout pour Charleroi : c'est mon club, ma ville ! "
Charleroi n'a pas perdu quand il joue arrière gauche Mais cet état d'esprit ne paie pas toujours pour celui dont le contrat arrive à expiration : " L'étiquette que vous évoquez, c'est bien mais elle ne débouche pas toujours sur du positif. Quand il y en a un à retirer, c'est quand même souvent moi... Je n'ai pas encore discuté de mon option (de deux ans) et aucun rendez-vous n'a été pris. Je serai de toute façon fixé au cours de ce mois. On verra bien mais mon souhait est de rester. "
Suite à la blessure de Moia, le Farciennois (comme Ciman) a récupéré le poste d'arrière-gauche. Déjà utilisé à cette place face à Dender en décembre, il semble y porter chance puisque le Sporting est invaincu dans ce cas de figure. Selon toute vraisemblance, Dam's'y collera donc à nouveau tout à l'heure : " La première fois que M. Collins m'a placé là, je l'ai appris deux heures avant le match. Ce paramètre fut également d'application les deux autres fois. "
Le garçon se contente aisément de la situation : " Tant que je suis sur le terrain... Il y a 25 joueurs à l'entraînement et par conséquent toujours des mécontents. Alors, pourquoi me plaindrais-je ? Je n'avais jamais joué à cette place auparavant. Aux Pays-Bas (NDLR : où il fut meilleur donneur d'assists en D2), j'ai disputé 132 matches en quatre ans et pas une seconde à cette position. C'est donc vraiment une idée de M. Collins. En fin de premier tour, Siquet avait d'ailleurs misé sur Orlando à Genk... "
(source : Vers l'Avenir)
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