vendredi 6 mars 2009

Miceli fait son nid



Le néo-défenseur latéral gauche a toujours répondu aux appels


En voilà assurément un qui a su attendre son heure. Arrivé au Mambourg en juin 2007 en provenance de Maastricht (mais il est le seul pur Carolo de l'effectif), Damien Miceli a été relativement peu employé au cours de la saison dernière. Mais à chaque fois, il a répondu à l'appel d'un dépannage avec mention.

Aujourd'hui, le médian défensif hennuyer s'est reconverti en défenseur latéral gauche parce que John Collins avait besoin de lui à ce poste qui aura posé tant de problèmes depuis une quinzaine d'années. Avec succès puisque les trois seuls matches (face à Dender, à Courtrai et à Mons) que le Farciennois y a disputé de toute sa carrière ont rapporté sept points sur neuf à Charleroi.

Une reconversion qui ne contrarie pas le jeune homme : "Il est vrai que c'est nouveau pour moi mais l'important, c'est de pouvoir jouer. Et puis, je suis un pur gaucher comme mon père l'était (NdlR : Francesco fut un rapide ailier du Sporting et surtout, de l'Olympic), si bien que l'adaptation n'a pas été trop difficile."

Ce prochain samedi soir, Damien Miceli risque d'être mis à contribution face aux redoutables attaquants anversois qui carburent désormais au super : "Tout le monde savait que le GB allait s'éveiller et que son équipe serait celle du deuxième tour. Nous savons donc à quoi nous en tenir."

Les Zèbres seront-ils en mesure d'enrayer cette belle mécanique, qui impressionne de plus en plus ?

"Nous venons, nous aussi, de réagir à une longue période de disette. Déjà à Courtrai, nous avons montré des signes de progrès tandis que la victoire remportée face aux Montois nous a replacés dans un contexte positif."


(source : dhnet.be)


Miceli, le battant, attend un signe

Au Mambourg, chacun ou presque est conscient que la première victoire de 2009 aura été acquise face à des Montois moribonds. Ce soir, ce sera autre chose. " Ça, c'est sûr !, lance Damien Miceli. Le G Beerschot n'est pas la meilleure équipe de ce second tour pour rien (NDLR : les Anversois sont toutefois deuxièmes au classement des matches retour puisqu'ils comptent 17 points contre 18 au Standard). Nous savons que nous n'aurons pas la partie facile. Cela étant, Charleroi ne perd plus depuis deux matches et on abordera celui-ci dans une spirale positive. "
Rien à voir avec celle qui prévalait depuis la reprise : " Nous avons un peu plus de réussite et peut-être aussi que le travail initié par l'entraîneur depuis deux mois commence à porter ses fruits. Même quand ça n'allait pas, le mot maintien n'a pas été évoqué dans le vestiaire. On s'est quand même dit qu'il devenait temps de prendre des points. "

Quand le bateau carolo tangue - et Dieu sait s'il a déjà tangué cette saison −, personne ne peut jamais reprocher à Damien de ne pas mouiller le maillot. Le seul Carolo de l'équipe n'usurpe jamais son étiquette de battant : " En foot, le contraire serait dommage... Quand je rentre chez moi, je ne veux pas pouvoir me dire que je n'ai pas assez donné. Je donnerais tout pour Charleroi : c'est mon club, ma ville ! "

Charleroi n'a pas perdu quand il joue arrière gauche Mais cet état d'esprit ne paie pas toujours pour celui dont le contrat arrive à expiration : " L'étiquette que vous évoquez, c'est bien mais elle ne débouche pas toujours sur du positif. Quand il y en a un à retirer, c'est quand même souvent moi... Je n'ai pas encore discuté de mon option (de deux ans) et aucun rendez-vous n'a été pris. Je serai de toute façon fixé au cours de ce mois. On verra bien mais mon souhait est de rester. "

Suite à la blessure de Moia, le Farciennois (comme Ciman) a récupéré le poste d'arrière-gauche. Déjà utilisé à cette place face à Dender en décembre, il semble y porter chance puisque le Sporting est invaincu dans ce cas de figure. Selon toute vraisemblance, Dam's'y collera donc à nouveau tout à l'heure : " La première fois que M. Collins m'a placé là, je l'ai appris deux heures avant le match. Ce paramètre fut également d'application les deux autres fois. "

Le garçon se contente aisément de la situation : " Tant que je suis sur le terrain... Il y a 25 joueurs à l'entraînement et par conséquent toujours des mécontents. Alors, pourquoi me plaindrais-je ? Je n'avais jamais joué à cette place auparavant. Aux Pays-Bas (NDLR : où il fut meilleur donneur d'assists en D2), j'ai disputé 132 matches en quatre ans et pas une seconde à cette position. C'est donc vraiment une idée de M. Collins. En fin de premier tour, Siquet avait d'ailleurs misé sur Orlando à Genk... "

(source : Vers l'Avenir)

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