samedi 9 mai 2009
Geoffrey à cœur ouvert
Mujangi Bia parle ouvertement de son envie de départ
Manifestement déterminé, Geoffrey Mujangi Bia a sollicité un entretien à la DH .
"Oui, j'ai des choses à dire et je les assumerai , lance-t-il. Quand Collins est arrivé, il a tenu de beaux discours : il ne voulait que du jeu au sol et le 4-3-3 serait immuable. Il me destinait à jouer sur le flanc gauche ou en numéro 10. Mais le début du second tour fut catastrophique et on repassa en 4-4-2."
Avec Geoffrey comme attaquant.
"En me faisant jouer sur mes défauts : dos au but et de la tête... J'ai demandé des explications. L'entraîneur m'a confirmé qu'il me voyait comme avant. OK mais pourquoi suis-je sur le banc ? Je suis pourtant le dernier avant à avoir marqué, non ? Et quand je l'entends répéter qu'il est content du pressing des attaquants alors qu'ils n'ont pas marqué..."
Le Bruxellois n'a pas du tout apprécié le match à Malines :
"Pourquoi Habib, encore blessé, est-il entré ? J'étais pourtant prêt. Je le suis toujours en vue des deux derniers matches, d'ailleurs. Je continue en effet à me comporter en parfait professionnel. Ce qui m'aide à ne pas baisser les bras en cette année 2009 difficile, ce sont les Diablotins. Je suis heureux d'y jouer à ma bonne place et au sein d'un vrai collectif. Ici, j'ai parfois l'impression que chacun joue pour soi."
Le doué technicien veut quitter le Mambourg.
"Je l'annonce d'autant plus facilement que je m'en suis ouvert à Mogi Bayat. Mon avenir n'est plus à Charleroi. J'aiderai au maintien si je le peux mais je ne resterai pas. J'espère qu'on me fera une faveur en ne réclamant pas des sommes folles. Je suis réserve d'une équipe qui joue le maintien : je ne dois pas valoir des millions..."
"On ne me connaît pas"
Geoffrey Mujangi Bia s'estime mal perçu et remet les pendules à l'heure
Posé, pas agressif mais ferme, Geoffrey Mujangi Bia avait préparé ses messages : "Les gens ne savent pas qui je suis. J'entends et lis beaucoup de choses qui ne me plaisent pas. On m'a encore récemment présenté comme un cas difficile du vestiaire. Faux ! Je n'ai de problème avec personne à Charleroi ! Je suis calme et mesuré. Né ici, je n'ai raté aucune année scolaire et je parle néerlandais ! Mogi Bayat a longtemps tenu à me protéger en m'interdisant de parler à la presse. Le temps est venu de gérer ma communication seul."
Geoffrey Mujangi Bia est revenu sur certains choix : "À Anderlecht, on m'a parlé d'un contrat alors que je n'avais que quatorze ans. À quinze, je jouais en réserves et pouvais m'entraîner de temps en temps avec les A. J'ai passé un test à Lens, avec qui je me suis lié. Le Sporting m'a convaincu de faire marche arrière. J'avais foi en mes chances de réussir en France mais j'ai fait un choix sportif, le chemin vers l'équipe A étant moins long à Bruxelles."
Après son départ du RSCA, il arrive chez les Zèbres : "Sochaux était aussi intéressé mais Fabio Baglio, qui connaissait mes qualités, a convaincu Mogi de me prendre. Je ne comptais pas m'éterniser à Charleroi. À l'initiative de mon ancien directeur sportif à Anderlecht, j'ai réussi un essai à Hambourg avec des perspectives sportives et financières plus intéressantes qu'à Charleroi mais j'ai là encore posé un acte réfléchi."
Sa décision de quitter Charleroi dépasse le cadre strict du terrain : "J'estime que je n'ai pas progressé depuis que je suis arrivé ici. Avec tout le respect que je dois à la direction et aux supporters, ce n'est pas possible avec de telles infrastructures. Et par deux fois au moins, je n'ai pas du tout été satisfait du suivi assuré médicalement. Je regrette aussi qu'on m'ait parfois forcé à jouer parce que j'étais visionné alors que j'étais tout simplement blessé."
(source : dhnet.be)
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