mardi 19 mai 2009

Trois chantiers




Après un avertissement (sans frais), le Sporting Charleroi a beaucoup à reconstruire


Les Zèbres sauvés lors de l'avant-dernière journée de la compétition, c'est indigne de leur potentiel. Le triumvirat Bayat doit à présent s'atteler (et il s'y attelle) à plusieurs chantiers d'envergure afin de repartir du bon pied. Nous en avons pointé trois, un pour chaque dirigeant.

Premier chantier, pour Abbas : l'entraîneur. Collins restera l'employé qui aura eu le cran de critiquer ouvertement ses patrons. Personne, même parmi ceux qui sont partis en mauvais termes, n'avait jamais osé se lâcher de la sorte publiquement. Mais c'est déjà de l'histoire ancienne et le président, seul décideur en la matière, est à nouveau à la recherche de celui qui lui fera gagner le trophée tant espéré. C'est naturellement Mogi qui est chargé de déblayer le terrain...

Deuxième chantier, pour Mogi : le noyau. À cette période, beaucoup prédisent chaque année un exode du Mambourg. Or il n'en est jamais rien. Tous ceux qui aspirent à aller voir ailleurs restent donc jusqu'à preuve du contraire sous contrat. Quant au manager, il devra veiller à composer un noyau plus équilibré à bien des niveaux. Exemple : commencer la défunte saison avec un seul gardien confirmé et seulement cinq défenseurs était assez risqué. Quant à la concurrence invoquée en attaque, elle ne fut souvent que quantitative...

Troisième chantier, pour Mehdi [?] : l'image. Le public se raréfie et la crise avec les plus chauds de ceux qui restent ne cesse de s'amplifier. Or, que cela plaise ou non, les membres du kop et/ou des Ultras sont dépositaires d'une partie de l'esprit du club. Quand on entend nombre de Zèbres purs et durs lancer que la Division 2, avec tous les risques que cela comporte, ne serait peut-être pas plus mal pour retrouver son âme, ça veut tout dire... Lors de la dernière tentative de conciliation (ratée) initiée par le Sporting, le seul Mehdi représentait la direction. Réputé moins sanguin que son frère, il est quasi vierge de tout incident relationnel d'importance et son discours semble mieux (ou moins mal) passer la rampe. Et si le directeur commercial qu'il est constituait aussi une alternative intéressante à Mogi concernant la communication (y compris avec la presse) et les relations publiques ?

(source : dhnet.be)

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