A Charleroi, c'est l'entente cordiale !

C'est, surtout, le phénomène d'osmose qui enrichit les Zèbres...

La simplicité de Grégory Christ fait plaisir à voir... et surtout, à entendre : "Dans les premières années de ma carrière, je pensais un peu trop à moi et aux statistiques. Je croyais qu'un joueur de foot était jugé uniquement sur son efficacité individuelle, donc que l'on ne tenait compte que de ses actes personnels. J'étais braqué à l'idée d'adresser un assist ou bien d'inscrire un but qui me mettait en valeur. Ce n'est plus le cas. Je suis heureux du collectif ambiant."

Il n'empêche que le superbe but du médian beauvaisien lui aura procuré un plaisir immense : "C'est un peu la cerise sur le gâteau de mon début de saison qui me semble satisfaisant.".

Mais revenons-en à ce fameux critère collectif. Ainsi, dans le brouhaha presque euphorique de l'après-match, Michel Dewolf nous a confié : "Nous formons, avec Stéphane Demol, Mario Notaro, Michel Iannacone, Dominique Henin et moi-même, un quintette de véritables amis."

Une analyse qui vient de quelqu'un qui est roué à tous les coups, eu égard à sa carte de visite : "Notre complicité est aussi évidente que communicative. Ainsi, les joueurs ont compris que nous étions bien ensemble... et ils emboîtent automatiquement le pas."

Non, la réussite actuelle de Charleroi ne résulte pas du simple fait des circonstances. Celles-ci ne lui furent d'ailleurs pas favorables. Ce ne sont pas les Zèbres qui ont foiré lors des matches face aux Brugeois des deux camps mais ce sont plutôt les matches qui ont foiré à leur désavantage. Ce n'est pas la même chose. Selon des idées ancestrales, les pensionnaires du Mambourg se plantent plus nécessairement au moment où on s'y attend le moins.

À l'écart des antécédents récurrents, Sébastien Chabbert résume l'état d'esprit existant : "Nous nous appuyons sur un groupe composé de gens qui cultivent la sérénité et la patience. Chacun d'entre nous se sent bien à sa place."

La pression ne semble pas se faire sentir dans les rangs carolorégiens, mais indéniablement, les responsabilités exaltantes y grandissent !

(source : dhnet.be)