lundi 26 octobre 2009

"Ce nul vaut une défaite"



Pourvoyeur frustré, Grégory Christ avoue qu’il a les boules

Samedi soir, les Zèbres ne sont donc pas parvenus à enrayer la spirale négative (une seule victoire et trois défaites pour six matches !) dans laquelle ils sont enfermés, à domicile, depuis le début du championnat. Ils ne méritaient d’ailleurs pas de gagner… et ont même failli perdre cette rencontre !

Ce nouveau résultat insuffisant maintien Charleroi, non seulement loin de ses objectifs mais en position délicate au classement avant de devoir négocier les trois dernières rencontres du premier tour qui ne sont pas sans risque : à Waregem, face à La Gantoise et à Mouscron…

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé si l’on en juge aux nombreux efforts d’un Grégory Christ qui a tenté continuellement d’alimenter ses équipiers. Le médian beauvaisien examina avec beaucoup de lucidité : “Pour moi, ce nul correspond à une défaite. Je ne peux qu’être déçu tandis que la perspective de rendre visite à des Flandriens de Zulte Waregem, désormais en totale confiance, n’a rien de rassurant.”

On relèvera que dès mercredi, les Carolos seront en danger lors du déplacement chez d’autres Flandriens (ceux de Wetteren en l’occurrence) dans le cadre de la Coupe de Belgique.

Mais revenons-en aux événements de samedi qui ont fait si mal à Grégory Christ.

“J’ai les boules parce que nous avons encaissé un énième but sur phase arrêtée. Nous avons les qualités pour sortir de cette fameuse spirale mais à force de laisser échapper des points (NdlR : treize sur dix-huit au Mambourg !) nous allons nous retrouver dans une impasse. La sixième place du classement tant convoitée risque de ne bientôt plus être à notre portée…”

Et les supporters semblent le comprendre : “Ils étaient trop peu nombreux aujourd’hui (NdlR : donc samedi) mais peut-on donner tort aux absents alors que nous n’offrons pas le spectacle souhaité et que nous ne récoltons pas les points qui les feraient rêver ? Oui, il faut leur rendre leur rêve !”

(source : dhnet.be)


Christ : "J'ai les boules ! "

C'est toujours la même chanson et le fait est que ça ne s'arrange pas pour des Zèbres qui devraient une bonne fois pour toutes se mettre en tête que la seule technique ne mène à rien en foot. Les chiffres sont là : le Sporting a pris deux points au cours des cinq derniers matches et n'arrive pas à décrocher un deuxième succès à domicile cette saison. Tous les ingrédients commencent donc petit à petit à se rassembler dans la marmite du Mambourg pour donner une bonne grosse crise dont l'endroit a le secret.

En l'occurrence, même si ça ne change rien sur le fond, Oulmers l'a évitée en reprenant un coup-franc de Christ découlant d'une faute sur Cordaro. Sur ce coup-là, Delen fut exclu pour la deuxième fois de sa carrière et au même endroit que la fois précédente, qui datait de la saison dernière.

Avant cela, les Carolos avaient certes montré de meilleures dispositions que Westerlo, ce qui n'était pas bien difficile vu le manque d'allant affiché par les Campinois. Fût-ce sans être à la hauteur côté rythme et spectacle, ils avaient surtout, comme ce fut bien sûr souligné en choeur dans leur vestiaire, hérité des occasions pour mener au score avant que Iakovenko ne crucifie Chabbert sur un énième coup-franc.

Auteur de plusieurs bons services pour Al Hosni et surtout de l'assist à moitié salvateur, Christ exprima de notre point de vue l'avis le plus sensé parmi les Zèbres qui se confièrent après ce semi-revers ayant tout d'un nouvel échec : « On aurait dû tuer le match en première mi-temps. Au lieu de cela et malgré nos qualités, nous nous retrouvons menés. Et, une fois encore, c'est via une phase arrêtée, ce qui arrive beaucoup trop souvent à mon goût. J'ai les boules avec ça ! C'est encore plus râlant que d'être battu dans le jeu... Il ne faut pas s'étonner qu'il n'y ait que 6 000 personnes qui soient venues nous voir. C'est tout simplement à la mesure de notre foot et c'est donc parfaitement logique ». Et puis, c'est un autre classique au stade du Pays de Charleroi quand ça ne tourne pas comme on le voudrait, l'arbitrage était décrié de-ci de-là au sein du noyau. Sanctionné de la faute qui permit à Iakovenko de faire 0-1 alors que Habibou et Mboyo se préparaient à entrer au jeu, Kere trouvait ainsi que M. Virant s'était montré trop tatillon. Quant à Brillault, il n'était pas loin de ressortir la thèse du grand complot pourtant battue en brèche par les statistiques zébrées cette saison.

Avec son recul habituel, Demol mit les choses au point : « C'est vrai que l'arbitre n'a pas été bon, notamment parce qu'il a trop laissé aller le jeu, mais ce n'est pas lui qui a raté les occasions que nous avons eues. Nous n'avons donc qu'à nous en prendre à nous-mêmes pour ce que nous n'avons pas réussi à faire ».

(source : atcu24.be)

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