samedi 17 octobre 2009

Hervé et Geoffrey dans leur jardin




Depuis cette saison, Anderlecht fait enfin confiance à ses jeunes, Lukaku étant bien sûr le meilleur exemple de cette récente politique. Les Zèbres Hervé Kage et Mujangi Bia proviennent eux aussi de l'école anderlechtoise. Nous avons invité le duo à évoquer la nouvelle donne mauve.

Kage s'est lancé dans le bain : " Il y a beaucoup de jeunes qui partent d'Anderlecht et réussissent ailleurs. Il y avait donc de quoi se poser des questions et c'est ce qui a été fait. Certains sont donc en train de recevoir leur chance et je suis très content pour eux. Je les connais d'ailleurs tous, Lukaku comme les autres. C'est peut-être le plus médiatisé pour le moment mais cela ne change rien au mérite de chacun. Je pense notamment à Reynaldo ou Sare. Il ne me vient même pas à l'idée de les jalouser car chaque cas est différent. Personnellement, je n'étais pas aux portes du noyau A et je n'ai donc pas de regrets à avoir quant à cette nouvelle politique. Le plus important est que je réussisse à m'imposer en D1. Que ce soit dans un club ou dans un autre, ça revient au même pour moi. Et, là, franchement, je ne peux que me féliciter d'avoir opté pour Charleroi. J'ai réussi à me faire connaître en peu de temps. "

" C'est plus ou moins la même chose pour moi puisque je n'avais que quinze ans quand j'ai quitté Bruxelles, enchaîne Mujangi Bia. Mon éventuelle percée dans le noyau A était donc loin d'être à l'ordre du jour. Je ferai quand même une remarque : ce n'est pas naturellement qu'Anderlecht vient de décider de faire confiance à ses jeunes. En fait, la pression est venue de l'extérieur suite à plusieurs années de transferts ratés. À force de ne plus pouvoir se défendre et face aux critiques de la Presse, il fallait bien faire quelque chose. Je crois que c'est plutôt ainsi que ça s'est passé mais ça n'enlève rien aux qualités de garçons pour qui je suis très heureux.

Pour Hervé, ce seront les premières retrouvailles en compétition avec son club formateur : " J'aborde ce match comme contre n'importe quelle autre équipe du top. Que ce soit le Standard ou Anderlecht, je ne vois pas de différence. Ce n'est pas comme si j'avais joué en première chez les Mauves. De toute façon, le passé est le passé et les sentiments ne doivent jamais jouer en foot. "

Son pote acquiesce : " Moi aussi, je vois ça de loin et sans penser à mon passage là-bas. Anderlecht reste Anderlecht et je ne m'intéresse donc pas à ses hauts et ses bas éventuels. À nous d'être bons samedi, afin de n'avoir aucun regret. Quoi qu'il arrive ! Pour ça, il s'agira de ne pas afficher de complexes. Cela ne devrait d'ailleurs jamais être le cas puisque nous disposons des qualités pour battre n'importe quelle équipe. "

(source : Vers l'Avenir)

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