samedi 27 septembre 2008

"Un Succès pultôt que mon jubilé"


Badou Kere sera capitaine pour son 250e match avec les Zèbres

Le match qui aura lieu ce soir au Mambourg devrait prendre une signification particulière pour Badou Kere qui comptabilisera sa 250e sélection en championnat de Belgique. Qui plus est, le défenseur burkinabé est un modèle de fidélité puisqu'il n'a jamais porté que les couleurs zébrées tandis qu'en qualité de vice-capitaine et en l'absence de Frank Defays, il portera le brassard. Nous avons bien précisé devrait car ce n'est pas tout à fait le cas dans le chef de l'intéressé.

"Je ne ressens aucune fierté et je n'aime d'ailleurs pas trop que l'on fête pareil événement... qui ne me porte généralement pas fort chance. C'est que j'ai le désagréable souvenir d'avoir perdu tous mes matches jubilaires et comme je suis superstitieux, restons-en au côté anecdotique de la chose. Pour moi, il importe surtout de récolter les trois points et, pour ce qui est de l'avenir, de remporter un jour un trophée avec le Sporting Charleroi !"

Badou Kere a joué son premier match avec le Sporting le 9 avril 1999 face à Anderlecht alors qu'il avait tout juste dix-sept ans (il est né le 2 janvier 1982) et dispute donc sa onzième saison pour le même club.

"Je suis arrivé ici sur les conseils de mon compatriote et ami Ouedraogo Alassane qui évolue aujourd'hui en D2 allemande. Le football m'a tout apporté. Je ne remercierai jamais assez les gens du Mambourg, toutes directions confondues, mais je crois que je dois mon destin, principalement à Dieu. Je suis croyant musulman à 100 %. D'ailleurs, je ne suis pas mécontent que le match face à Courtrai se situe encore dans la période du Ramadan (NdlR : qui se termine la semaine prochaine) car je me sens beaucoup plus fort dans ma tête en pareil contexte."

Le papa de la petite Isfane (bientôt six ans) et du petit Ridwan (bientôt deux ans) qui jouit désormais de la double nationalité restera en Belgique où il s'est solidement installé.

"Je continuerai à retourner tous les ans au Burkina Faso pour rendre visite à ma maman et à mes deux sœurs. Il y a juste un bémol : je n'ai d'autre choix que de rallier mon pays en avion. Or j'en ai une peur bleue. À chaque perspective d'un voyage, je perds deux kilos !"


(source : dhnet.be)

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