jeudi 20 novembre 2008

"Cette fois, je suis au bout du tunnel"



Fabien Camus n'avait jamais été aussi présent qu'en son absence

Alors que l'entrejeu du Sporting a plutôt fière allure avec les Remi Sergio, Tim Smolders, Sébastien Chabaud, Geoffrey Mujangi Bia ou autre Majid Oulmers lorsque celui-ci était employable , il a beaucoup été question d'un absent au cours de la première partie d'un championnat qui n'a pas permis aux Zèbres de récolter les points souhaités. On connaît l'adage : un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Il est parfaitement d'application avec la défection d'un Fabien Camus qui n'a jamais été aussi présent... qu'en son absence. Tellement il a manqué. C'est un label de qualité indéniable. Il aura suffi à l'intéressé de revenir sur le terrain, l'espace d'une mi-temps, au Canonnier pour se rappeler aux bons souvenirs de tous. Et surtout de ses supérieurs.

"J'avais cru que j'étais sorti du tunnel après le bon match que j'avais fourni, il y a cinq semaines, à Gentbrugge (NdlR : un bien beau but à l'appui) quand nous avions rencontré les Gantois à l'occasion d'une joute amicale. Je me sentais tellement bien que j'ai sans doute forcé (NdlR : avec à la clé, une prestation extrêmement convaincante... et vainement rassurante) avec pour conséquence des ennuis musculaires. Cette fois, je crois sérieusement que c'est la bonne. Plus fermement que jamais, j'en suis convaincu !"

Le retour en force du médian arlésien survient précisément au moment où Charleroi a besoin de se relancer dans le championnat. Car le coup d'arrêt de samedi dernier dans sa nouvelle progression le replace à nouveau dans une position de poursuivant... aux perspectives presque désespérées. Reste à espérer les effets d'une réhabilitation parallèle.

"J'ai pu constater que notre équipe n'avait pas fourni un seul mauvais match", relève enfin Fabien Camus. "Nous avons juste payé, au prix fort, des périodes de creux. Nous devons surtout acquérir plus de constance sur nonante minutes de jeu."

Mais face aux Tubiziens, il faudra tenir compte de la pression insistante !


(source : dhnet.be)

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