Abdessalam, comment va ton genou ? Quand penses-tu pouvoir être à 100% ?
Mon genou va mieux. Je ressens encore des petits problèmes, mais ça va dans le bon sens de la revalidation. Je suis seulement à 50 ou 60 % de ma condition physique optimale. J’ai beaucoup de problèmes aussi au niveau familial : le décès de mon père et d’autres problèmes familiaux. Quand tu es footballeur, si ton physique est bon, mais que tu as des problèmes dans la tête, tu ne peux rien faire de valable. Tu veux, mais tu ne peux pas. La condition physique revient avec le staff médical. Les kinés et le docteur Willem font du très bon boulot. Il faut maintenant que le mental suive…
Des mauvaises langues disent que tu es venu en convalescence à Charleroi. Que réponds-tu ?
Non… il y a un bon groupe et il n’y a pas de clans. C’est normal si, à un moment, on parle arabe. C’est qu’on est entre Marocains… mais ça n’arrive que rarement. C’est un bon groupe, aussi bien dans le vestiaire que sur le terrain. Il n’y a qu’une équipe et pas de clans entre nationalités.
Iajour, parce que j’ai une relation très forte avec lui. Cela fait 6 ans que je le connais et c’est plus que mon frère. On a beaucoup de choses en commun. Il est parvenu sans trop de problèmes à me convaincre.
Je pense apporter mon expérience de 2 ans et demi en Écosse… Cela doit me permettre d’aider une équipe jeune. Je sens que je suis capable d’empiler les buts et donc d’aider l’équipe à accéder à la cinquième place.
En football, tu ne peux pas avoir de regrets. Si tu prends la décision de signer un contrat, c’est parce que c’est toi qui l’as décidé. C’est vrai que n’importe quel footballeur, si on lui demande, dira qu’il veut évoluer dans une équipe capable de jouer en Champion’s League… mais, comme je l’ai déjà dit, c’est le destin. Question niveau, Anderlecht n’est pas le Barça ou le Real. On a joué contre eux et c’est sur un coup de dé que nous avons été battus. Oui, j’ai le niveau pour jouer à Anderlecht.
Dans le cas où les dirigeants de Hibernian souhaitent te récupérer et ceux de Charleroi souhaitent te garder, pour quelle équipe opterais-tu?
J’ai senti qu’ils avaient de l’amour pour moi. Lors de mon but contre Roulers, en plus à domicile, j’ai ressenti qu’ils m’appréciaient. Je les en remercie beaucoup. Que je reste ou que je parte, je les remercierai beaucoup. C’est important pour un joueur de se sentir soutenu. Ce sont de bons supporters qui sont derrière leur équipe. Je pense qu’ils ont besoin d’un grand club. Ils devraient venir plus nombreux pour remplir les tribunes du stade. Ils suivent leur équipe lors des déplacements… et pourtant ce n’est pas facile parce que ça coûte cher. C’est bien de les sentir nous pousser vers la victoire : c’est motivant.
Accepterais-tu d’être le parrain d’un club de supporters marocains du RCSC ?
Bien sûr. Pas de problèmes.
Après avoir offert la Coupe d'Écosse à Hibernian, vas-tu offrir la Coupe de Belgique à Charleroi ?
Oui… c’est réalisable. La Coupe, c’est spécial : ça se joue sur un voire deux matches. Tout est possible, même contre des grandes équipes. Le Cercle de Bruges est prenable. A Hibernian, on disait que nous n’aurions aucune chance… mais on l’a quand même gagnée 5-1 en finale. Toute l’équipe savait qu’on ne pouvait pas gagner le championnat, mais la Coupe, en un match, c’était faisable… et on l’a fait.
5e, j’espère. 5e, c’est possible.
(source : rcsc.be)
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