mardi 18 novembre 2008
Le malaise Abdessalam Benjelloun
Que se passe-t-il dans la tête de l'attaquant marocain des Zèbres ?
Que ce soit via des insinuations précises ou des paroles encore plus claires sur le mode officieux, les Zèbres n'ont pas hésité à exprimer leur ras-le-bol au sujet de Benjelloun samedi. Comme ce fut le cas au Standard et contre Bruges, Benji a traîné son ennui au Canonnier, se contentant de râler et ne se faisant jamais violence pour tenter de gagner un duel ou pour satisfaire au rôle de premier défenseur qu'est censé remplir un attaquant.
Thierry Siquet l'avait écarté du groupe des 18 Carolos appelés à défier Renaix en Coupe de Belgique et, en protecteur, avait expliqué qu'il n'avait pas encore tout à fait effectué son devoir de deuil après le décès de son papa. Et puis, là, boum : revoilà Benji directement au coup d'envoi !
Dans le vestiaire, concurrent direct ou non, on commence donc à trouver exagéré le crédit dont Abdessalam jouit. Sous le titre Benjelloun, un mental de guerrier (sic), un média spécialisé dans les infos autour des Lions de l'Atlas publiait en fin de semaine dernière une interview de Benji.
Morceaux choisis : "Mon arrivée à Charleroi ne m'empêchera pas d'évoluer dans un grand club, que ce soit à Anderlecht ou ailleurs”; "Je suis à 50 % de ma forme à cause de cette série de blessures”; "Le décès de mon père est survenu à un moment où j'accumulais les malchances” (NdlR : notamment son récent divorce, y apprend-on); "Il faut un grand mental pour supporter tout ça. Si Dieu veut, avec le temps s'apaiseront les douleurs et reviendront la forme et le mental de guerrier que vous me connaissez.”
Quant à son futur après le 31 décembre : "Je n'ai pas pris de décision et tout est possible. J'aurai prochainement un entretien avec le président d'Hibernians.”
(source : dhnet.be)
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