mercredi 19 novembre 2008

Vers des retrouvailles entre Charleroi et Tubize



Les Zèbres Salah Sbaï et Habib Habibou se souviennent de leur passage à Tubize

La roue tourne décidément vite en football. Alors que les Zèbres restaient sur une série de cinq matches sans défaite en championnat, agrémentée d'une qualification en Cou- pe, il aura suffi d'un revers pour les remettre sous pression.

Mogi Bayat en personne avoue qu'une sorte d'état de crise poindrait en cas de défaite face aux Tubiziens. Mario Notaro témoigne que les séances d'entraînement de mardi se sont néanmoins bien passées : "Nous venons de subir un coup d'arrêt auquel nous ne nous attendions pas. La pression en question guette à tous les instants, mais les jou- eurs doivent tout simplement se remettre en question. Bien sûr, ce n'était pas l'euphorie ou l'ambiance de force tranquille des semaines précédentes mais ils ont bien travaillé et donné l'impression d'avoir envie de réagir."

En tout cas, plusieurs footballeurs des deux camps seront animés d'une motivation naturelle. Ils sont six parmi les troupes hennuyères et brabançonnes à avoir fréquenté les deux camps. On citera Grégory Dufer, David Vandenbroeck, Salah Sbaï, Habib Habibou, Vittorio Villano, Gérald Forschelet et Jérémy Perbet.

Le défenseur marocain du Mambourg se souvient : "J'ai passé deux belles années (NdlR : lors des saisons 2005-2006 et 2006-2007) au stade Edmond Leburton où j'ai découvert un club chaleureux. Je ne cultive que de bons souvenirs, tandis que je n'ou- blie pas que j'y ai lancé ma carrière en D1. Je n'ai jamais douté de revenir à Charleroi parce que tout s'est bien passé."

Habib Habibou l'attaquant français qui s'est exprimé de janvier à mai 2007 à Tubize, de confirmer : "J'avais été blessé et je me suis aguerri au sein de l'équipe, alors dirigée par Philippe Saint-Jean. Un entraîneur qui a très bien employé mes qualités. J'ai inscrit douze buts en dix matches de championnat. J'ai pu m'appuyer sur une rampe de relancement !"




Grégory Dufer, le Carolo de Tubize, sous contrat au Standard, retournera pour la 4e fois au Mambourg ce samedi

Le duel que l'AFC Tubize livrera au Sporting de Charleroi samedi s'annonce particulier pour plusieurs joueurs au sein de l'effectif d'Albert Cartier. Perbet, Villano, Forschelet et Dufer ont tous, avec des trajectoires bien différentes, évolué chez les Carolos par le passé. On sait déjà que Forschelet, qui avait pourtant à cœur de s'y montrer, n'en sera pas en raison d'une blessure contractée face au Cercle.

Enfant de la maison zébrée , Grégory Dufer est celui qui a, sans conteste, le plus marqué les esprits au Mambourg. Mais celui qui a inscrit, le week-end dernier, son premier but - et quel but ! - pour les Sang et Or n'est pourtant pas le plus emballé à l'idée d'effectuer ce 4e retour sur ses terres sous les couleurs d'une autre formation. "Avec le temps, cela ne me fait plus grand-chose. C'est devenu une rencontre comme une autre dans mon chef."

Son passage au Standard de Liège, où il est d'ailleurs toujours sous contrat, aurait-il changé la donne ? "Je pense que les choses ont changé depuis lors. Avant, quand j'y retournais, j'étais acclamé. Lorsque j'y suis retourné avec le Standard, ce fut le contraire puisque j'ai été sifflé. Certains supporters carolos n'ont pas digéré ce passage à Liège. Je ne m'attends donc pas à être applaudi, même sous les couleurs de Tubize."

N'allez cependant pas penser que Grégory Dufer soit en froid avec le club qui l'a formé. "J'y retourne avec plaisir, j'y connais plein de monde, plus que nulle part ailleurs. Et puis, Charleroi reste le club qui m'a tout appris et qui m'a donné ma chance en division 1. Ça, je ne pourrai jamais l'oublier."

En rejoignant Tubize , Duferco , comme certains le nomment dans le Brabant wallon en référence à un sponsor local, se trouve à nouveau confronté au défi de sauver sa peau parmi l'élite. Une situation qu'il a connue partout où il a joué, sauf au Club Bruges et au Standard. À l'exception de son passage à Caen, le maintien fut au bout. Dufer connaîtrait-il la recette miracle ? "Non, il n'y en a pas. Et chaque situation est différente. La seule solution est de se battre et de travailler au quotidien."


(source : dhnet.be)

Aucun commentaire: