Les Zèbres ont fait leur la phrase de Barack Obama
Abbas Bayat sera l'invité de nos confrères de la RTBF en radio comme en télé ce soir. À ne pas rater ! La matière ne manquera pas puisque ses hommes ont signé un joli quatre sur six face à des ténors suite à sa dernière sortie médiatique... Hier, il monta sur le terrain à 19h45 pour s'inquiéter de la situation de Mujangi Bia, manifestement incapable de débuter le match. Qu'à cela ne tienne : avec le même 4-5-1 que celui affiché à Sclessin, les Carolos montrèrent qu'ils étaient en mesure de faire leur la phrase ayant accompagné Obama durant toute sa campagne : "Yes, we can !"
Alors, oui, les Zèbres peuvent très bien ne pas forcément vivre des lendemains qui déchantent et ils l'ont prouvé ce dimanche...
Après des banderilles de Smolders et Iajour, ce dernier bottait un coup de coin dévié par un Brugeois pour Habibou : Dirar suppléait Stijnen et c'en était à peu près tout pour la première période. À la reprise, Siquet réclama un penalty pour "une prise de judo" de Simaeys sur Vandenbroeck. En vain... Stijnen fit ensuite bêtement semblant d'être blessé après une action confuse. Mais lorsqu'il vit Smolders armer son tir, il se replaça... trop tard !
Klukowski passa alors tout le flanc droit carolo en revue pour offrir l'égalisation à Sonck et Kere commit l'irréparable sur Akpala pour permettre à Wesley de faire 1-2.
Le Sporting ne se découragea pas, à l'image d'un coup-franc de Mujangi Bia dévié de la tête par Chakouri. Stijnen s'interposait brillamment ! Mais lorsque Alcaraz le trahit sur un coup-franc du même Mujangi Bia, il dut s'incliner...
Siquet ne savourait pas tout à fait : "Il n'y a pas eu photo question occasions et c'est donc un point amplement mérité. On méritait même sans doute mieux mais, finalement, cinq matches sans défaite pour une équipe malade, ce n'est pas si mal..."
Mathijssen convint sans peine qu'il s'attendait à mieux de son équipe et incrimina Leko et Dirar, coupables à ses yeux de ne pas avoir suffisamment exploité les espaces qui s'offraient à eux. "Il a fallu que ce soit 1-0 pour qu'on se réveille. Allez, je retiendrai donc cette réaction..." , conclut-il.
"Ce partage n'est pas volé"
David Vandenbroeck insistait sur la série carolorégienne
Les Carolos étaient partagés entre la satisfaction d'avoir arraché un point dans les arrêts de jeu et le sentiment de mériter mieux. Vandenbroeck témoigna : "Voilà un nouveau résultat positif face à un autre leader. Nous aurons donc récolté quatre points sur six face aux meilleurs avec ici la particularité d'avoir bien réagi après avoir été menés au marquoir."
Le défenseur de Charleroi avait été au centre d'une phase de jeu qui eût dû valoir un penalty à son équipe. Le Sporting n'en a plus bénéficié depuis... quarante-cinq matches de championnat : "Ce n'est pas à moi de juger mais à l'arbitre de décider. Je suis quand même pris en sandwich entre Simaeys et Clement."
Mais revenons-en au match du soir : "Les Brugeois ont dessiné deux offensives dignes de ce nom et ont inscrit autant de buts. Nous ne méritions pas de devoir courir après le résultat alors que nous avons de nouveau prouvé que nous avions le potentiel pour rivaliser avec ceux qui font la course en tête. En outre, je relève que nous n'avons finalement pas pris un mauvais point lors du match précédent à domicile face à Lokeren. À l'heure actuelle, c'est toujours la défaite face à Courtrai qui nous fait mal. Il n'empêche qu'avec l'appui de cinq matches sans défaite (NdlR : deux victoires et trois nuls), nous sommes dans le bon. Mais attention, tout peut s'arrêter brutalement. À partir d'aujourd'hui, nous devons repartir à zéro. Aussi bien pour aborder le rendez-vous de la Coupe face à Renaix que pour envisager le déplacement de samedi prochain à Mouscron."
Parmi les autres Zèbres , Mouhssine Iajour s'exprima ainsi : "D'accord, au Mambourg, nous devons gagner et ce n'est plus le cas depuis un bon bout de temps mais ce n'était pas n'importe quel adversaire. Nous avons bien joué et nous avons récolté un bon point."
C'était aussi l'avis de tous les observateurs. Précisons enfin que Thierry Siquet a décrété des séances d'entraînement, ces lundi et mardi matin en vue de la rencontre de mercredi, 20h00.
(source : dhnet.be)
Décidément, le galop final des Zèbres paie. Trois points au Standard la semaine passée. Et un, donc, au Mambour, face à Bruges. Mais si à Sclessin, le but d'Habibou est tombé contre le cours du jeu, celui d'Alcaraz contre son camp hier soir, a été le fruit d'un intense rush final. Assistance : 14 101. CHARLEROI : Laquait, Defays, Kere, Vandenbroeck, Sbaï, Smolders, Chakouri, Chabaud (79e Mujangi Bia), Yajour (67e Orlando), Habibou, Benjelloun (79e Théréau). FC BRUGES : Stijnen, De Mets, Evens, Alcaraz, Klukowski, Leko (61e Vargas), Simaeys, Clement (61e Geraerts), Dirar (82e Chavez), Sonck, Akpala. Un rush qui permet aux Zèbres de garder le cap en milieu de tableau. Et qui n'empêche pas les Brugeois de rester en tête du championnat devant le Standard avant d'accueillir Anderlecht. Mais finalement, personne n'est vraiment content. Ni Jacky Mathijssen : «Globalement, quand on sort d'un tel match avec un point, c'est normal. Mais quand on sait qu'on a eu l'avantage quasiment jusqu'à la fin, c'est décevant.» Ni son ancien adjoint, Thierry Siquet, qui, lui, calculait : «Bruges n'a qu'une occasion en première période. Son seul véritable essai cadré c'est le but de la tête de Sonck. Puis il y a ce penalty. De notre côté, nous avons eu une foule d'occasions franches. Même en première mi-temps où, pourtant, nous étions mauvais, surtout à la relance. Mais si Stijnen ne sort pas un gros match ou si Dirar ne le supplée pas sur sa ligne, nous prenons l'avance plus tôt. Là, nous venons de réaliser 9/15 (NDLR : 5 matches sans défaite), et c'est bien. Mais ce serait encore mieux si nous avions le 11/15 que nous méritions pourtant.» En attendant, c'est le président Abbas Bayat qui doit se frotter les mains. Difficile de dire si cela à un lien de cause à effet, mais depuis ses critiques ciblées sur l'entraîneur voici une quinzaine de jours, ses Zèbres ont passé la vitesse supérieure dans leur virage déjà amorcé à Mons et confirmé au Beerschot. Leur jeu à proprement parler n'a pas encore retrouvé toute sa fluidité. Par contre, la volonté et la collectivité sont là : on n'égalise pas contre Bruges à la 94e par hasard. L'inverse est vrai aussi. Bruges, en loupant des contre-attaques évidentes en fin de rencontre, a toujours laissé Charleroi dans le match. (source : actua24.be)
Arbitre : M. Van de Velde.
Cartes jaunes : Kere, Chavez.
Buts : Smolders (1-0, 51e), Sonck (1-1, 69e), Sonck sur pen. (1-2, 72e), Alcaraz csc (2-2, 90e +4).
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