lundi 8 décembre 2008

" Il y a urgence ! "



Thierry Siquet se pose, en quelque sorte, en dindon de la farce !

Dimanche soir, dans les coulisses du Mambourg, la sortie d'Abbas Bayat fut à la fois silencieuse et fracassante.

Visiblement hors de lui, le président venait - paraît-il mais les sources sont sûres - d'insulter Thierry Siquet dans le vestiaire tandis qu'il évita la presse et claqua la porte (au sens propre) en n'ayant même pas le moindre regard pour les journalistes cantonnés derrière les barrières Nadar.

Du moins, ceux qui sont censés écrire car selon une bien mauvaise habitude discriminatoire, nos confrères de la presse radiophonique ou bien télévisée ont largement portes ouvertes.

Mais venons-en plutôt au fait : eu égard à la considération dont il fait l'objet depuis sa nomination à la tête des Zèbres - voici un an jour pour jour - l'entraîneur hutois de Charleroi se retrouve dans une position inextricable. On ne lui a, pour ainsi dire, jamais accordé le crédit, la moindre confiance dont il avait au moins droit et, désormais, ses jours sont probablement comptés. D'autant que c'est la solution de facilité.

En attendant, nous avons au moins pu compter sur Mogi Bayat qui - lui - ne s'est pas dérobé dans la profonde adversité que l'on devine et a pris ses responsabilités en se prononçant : "Nous sommes dans une très mauvaise situation mais lorsque se présentent des problèmes, il faut trouver des solutions. Ce samedi, il faut constater que les Malinois ont couru beaucoup plus que nos joueurs et se sont montrés plus présents à tous les niveaux du jeu. Et ce qui est plus embêtant encore, c'est que ce ne sont pas nécessairement les gamins qui sombrent. Les cadres, eux-mêmes, ne répondent plus !"

Et le manager de faire le tour de tous les problèmes existants : "A la faillite sportive que nous venons de vivre, il faut ajouter la désertion du public."

Revenons à Thierry Siquet : "Vous connaissez la vérité du football. Il y a urgence mais nous devons réfléchir à la meilleure décision à prendre. Faut-il réagir dans l'immédiat ou bien déjà envisager les choses en fonction du deuxième tour ?"

Position inextricable, on vous le dit...


Et les malheurs s'accumulent

L'équipe carolorégienne sera défensivement décimée à Genk

On aurait pu croire que la séance d'entraînement (qui ne se résume généralement pas à un décrassage) de dimanche matin allait se passer dans la tourmente.

Au contraire, c'était le calme au Mambourg où Mario Notaro nous témoigna de ce qu'il y avait lieu de faire : "Ce serait trahir la vérité que de ne pas admettre que nous vivons une situation difficile. Cela étant, nous ne sommes quand même pas au bord du gouffre. Il ne serait pas adéquat d'imaginer que tous les malheurs se sont abattus sur nos épaules. Disons que le temps est à la réflexion avant que nous devions agir."

Le staff technique de Charleroi semble mis en cause par le président des Zèbres : "Nous sommes tous responsables. Nous devons nous remettre en question. Mais cela vaut pour tous, y compris les joueurs."

Il s'agit désormais d'envisager le déplacement à Genk. Le Sporting sera terriblement déforcé (plus particulièrement sur le plan défensif) au Cristal Arena. Ainsi, Salah Sbaï, Mohamed Chakouri et David Vandenbroeck ont chacun écopé de leur troisième carte jaune.

En outre, on sait d'ores et déjà qu'Ibrahima Diallo ne sera pas disponible. Le docteur Carl Willem nous fait part de ses craintes : "Il existe une forte suspicion d'une déchirure du ligament antérieur du genou droit. La résonance magnétique de ce lundi nous éclairera définitivement. Heureusement que ce n'est pas le genou qui a déjà fait l'objet d'une opération à cause d'une déchirure des ligaments croisés."

On ajoutera que Chris Makiese s'est occasionné une élongation aux ischios lors du match des espoirs auquel il avait été convié.


Faillite Totale !

"Nous avons bien contrôlé le match et même fait le jeu." Comment pourrait-on contredire Maes ? L'adage qui veut que l'animation d'un système de jeu prime clairement sur ledit système a une fois encore été confirmé : disposé en 4-5-1, Malines a très méritoirement battu cet amorphe Charleroi à nouveau placé en 4-3-3.

La supériorité des Sang et Or fut symbolisée par Mununga, qui provoqua une faute fatale de Sbaï. Salah paracheva en quelque sorte la prestation délicate du Guinéen en offrant au KaVé le péno du succès. Via un nouvel assist de Camus, Habibou avait pourtant montré la voie aux Zèbres . Mais après l'égalisation, ils restèrent sans voix !


(source : dhnet.be)


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