"Nous devons jouer pour Siquet"

Badou Kere espère toujours sauver le lieutenant Siquet...

Six joueurs sont indisponibles pour cause de blessures (et non trois comme on pouvait encore l'espérer en milieu de semaine), trois autres sont suspendus, un entraîneur qui... assume son propre intérim...

Parmi tous ceux-là, il en est un (Tim Smolders, qui ne devrait d'ailleurs plus porter le maillot zébré ) dont le prochain départ est d'ores et déjà concrétisé.

Rarement (jamais ?) dans sa récente histoire, Charleroi aura envisagé un match dans des conditions aussi pénibles. D'autant qu'en plus de tous ces paramètres et d'un classement qui engendre la profonde déception, voire le désarroi, les joueurs du Mambourg se retrouvent dans un contexte psychologique très délicat. Notamment, et surtout, eu égard à la position surréaliste imposée à leur entraîneur. Et on fait fi des remous autour du stade.

Badou Kere a vécu des moments difficiles (mais essentiellement d'ordre purement sportif ainsi, heureusement, que d'autres plus agréables) au cours de sa déjà longue carrière carolorégienne, mais il met ceux-ci en évidence : "C'est vrai que nous nous retrouvons dans une situation pour le moins spéciale. Quelque part, unique en son genre."

Le défenseur central du Sporting a très souvent formé un tadem axial avec des joueurs différents (il ne les compte plus) mais depuis le début de la saison en cours, il n'a eu pour voisin immédiat que le seul David Vandenbroeck. Qui fera donc défaut : "Il faut s'adapter. Ce genre de changement fait partie de notre métier."

Mais revenons-en à l'état d'esprit : "Toutes les parties composants notre cellule sportive sont plongées le bain, témoigne-t-il. Nous, les joueurs, devons admettre que nous sommes grandement responsables de ce qui se passe autour de Thierry Siquet. Personnellement, je veux croire qu'un bon résultat ce week-end peut encore le sauver !"

(source : dhnet.be)