dimanche 21 décembre 2008

Réactions d'après match des entraineurs.



Patrick Asselman, pensez-vous que la victoire de Charleroi est logique… ou bien est-ce Dender qui a péché par manque d’efficacité ?

On ne mérite pas de perdre aujourd’hui. Charleroi n’avait pas encore été dangereux avant ce goal chanceux. Le joueur croque son shoot et le gardien est lobé. En deuxième mi-temps, je crois qu’on a dominé. On a été dangereux sur certaines phases. Charleroi a été dangereux en contre-attaque, mais je crois que c’est logique avec les attaquants qu’ils ont. Quand on voit qu’ils peuvent se permettre de faire entrer Iajour et Makiese en cours de jeu. Deux joueurs frais, qui nous ont un peu fait mal… mais, je crois qu’on avait le match en main. On s’est créé des occasions et on a même marqué un but valide. Je n’ai pas encore vu les images, mais c’est bizarre de siffler un hors-jeu sur un coup franc donné quasiment sur la ligne de corner. Maintenant, on ne va pas en parler beaucoup parce que – soi-disant – c’est 2-0. Mais à ce moment-là il reste 5 ou 6 minutes à jouer et si on revient à 2-1 qui peut dire ce qui se passera ensuite. D’autant plus qu’après cela, on a encore deux occasions franches. Je suis très content de la prestation de mes joueurs. On a fait un tout bon match en étant bien organisé… même si on n'a pas pu assez garder le ballon durant les vingt dernières minutes de la première mi-temps. Sinon, ils ont fait tout leur possible et joué un bon match. A part pour le résultat, je suis content.

C’est donc une défaite qui ne laissera pas trop de traces au niveau psychologique avant la trêve. D’autant que plus que vos adversaires directs ne prennent pas beaucoup de points…

Je ne connais pas encore les résultats… mais de toute façon, nous ne devons regarder que notre situation. Je pense que si on évolue de la même façon que lors des deux derniers matches, on doit être capable de se maintenir. A mon avis, deux bons transferts seront nécessaires. Surtout en attaque. Nous serons alors prêts pour faire un bon deuxième tour, pour maintenir le club en D1. J’espère seulement que les décisions arbitrales seront un peu meilleures pour toutes les équipes au deuxième tour…

La reprise de Dender, ce sera contre le Standard…

Non, avant cela il y aura le match de Coupe de Belgique contre le Lierse. En championnat, ce sera le Standard. Le match de Coupe sera très important et je veux absolument le gagner. Ce sera là que commencera le 2e tour.

Au niveau du mercato, vous avez déjà des pistes ? Vous parliez tantôt de deux attaquants à acheter…

Non, pas forcément deux mais au minimum un. J’ai vu ce soir que Charleroi avait de bons attaquants sur le banc… peut-être qu’ils voudront nous aider et nous en prêter un jusqu’à la fin de l’année.



John Collins, on a vu tout de suite la griffe que vous avez voulu placer sur l’équipe : le jeu en une touche de balle, un gardien qui relance immédiatement le ballon, un pressing très haut… Est-ce bien cela la griffe de John Collins ? Est-ce comme cela que vous vouliez que le Sporting joue ?

Depuis le départ, depuis que je suis arrivé, j’ai dit que l’équipe doit commencer à jouer à partir de derrière. Ils ont fait ça pendant presque tout le match : le gardien a été super et les deux arrières latéraux étaient toujours disponibles. Les milieux ont bien joué, mais devant on ne s’est pas créé assez d’occasions. C’était notre petit défaut ce soir. D’une manière générale, je suis très content de ce groupe. Ils ont bien bossé. L’état d’esprit était magnifique. Je dois aussi reconnaître que l’adversaire a très bien joué. Ils étaient très bien organisés. C’est une belle équipe. Je félicite leur coach. Ils ont bien fait circuler le ballon. Ce soir, il est vrai qu’on a eu un petit peu de chance pour le premier but. Au bout du compte, je pense qu’on peut dire que c’était un match assez serré entre deux équipes qui essayent de jouer un football correct.

Vous découvrez un peu le football belge. C’est peut-être le deuxième match de notre championnat que vous voyez. Des matches comme celui de ce soir, il va y en avoir encore beaucoup. Les équipes moins bien classées viennent à Charleroi pour fermer le jeu, généralement. La difficulté est de trouver constamment l’ouvre-boîte, si je puis dire. Et parfois un but qui tombe – comme celui de Miceli, ce soir – sur une phase qui n’est pas particulièrement construite, vient changer la donne…

C’est vrai qu’on ne s’est pas créé beaucoup d’occasions en première mi-temps, mais c’est aussi parce que l’adversaire a été très fort derrière. Ils ont bien défendu. Nos attaquants ont fait le maximum, mais le dernier geste, la dernière passe aux alentours du rectangle n’ont parfois pas été assez bons. Mais on a continué à jouer un bon football, on a bien fait circuler le ballon. Je ne suis là que depuis une semaine, mais en une semaine les joueurs ont bien bossé… et tout ce que j’avais demandé, ils l’ont fait.

J’ai vu que vous vous adressiez directement au banc – un peu comme un pédagogue – ce qui n’avait pas fonctionné dans telle ou telle phase. On ne joue pas uniquement avec les onze joueurs qui sont sur le terrain. Avec vous, tout le banc est aussi concerné. On a aussi remarqué qu’il y avait constamment des joueurs à l’échauffement.

Peut-être que c’est une nouveauté ici, mais je crois que c’est quelque chose de normal et logique. Les remplaçants doivent toujours être prêts pour rentrer. Il fait trop froid pour rester dix minutes sur le siège, il faut donc les envoyer régulièrement à l’échauffement. Il faut qu’ils soient les premiers supporters sur le banc, les premiers debouts quand on marque un but. C’est l’esprit que je cherche. Ce n’est pas un seul joueur mais vingt-cinq, tous ensemble du premier jusqu’au dernier match.

Vous avez donc un coaching très actif, mais aussi décisif ce soir : Iajour monte au jeu et frappe directement sur le poteau ; puis, Makiese monte et il marque. Est-ce cela le «scottish feeling» ?

On peut dire aussi que c’est la chance (rires). Ces deux changements sont tout simplement deux décisions que je dois prendre aujourd’hui. Ils sont bien rentrés, ont fait de bons gestes, ont posé des problèmes à l’adversaire. Cette semaine, ça a marché, mais parfois quand on fait des changements, ça marche moins bien.

Sur un terrain pareil, y a-t-il moyen de jouer en une touche de balle ?

C’est très difficile sur ce terrain abîmé. Je félicite notre adversaire et les deux équipes pour avoir joué un bon match sur un terrain très mauvais. Si on veut jouer du bon football au sol, il faut un meilleur terrain. J’espère qu’on pourra faire quelque chose à ce niveau dans les semaines à venir.

C’est la trêve, mais c’est aussi le travail qui commence pour le nouveau coach que vous êtes. J’imagine que vous avez dit ce que vous aimeriez obtenir au Président Bayat…

Je souhaite avant tout que le groupe reste intact. Je vais aller voir quelques matches en Angleterre et voir si on peut trouver l'un ou l'autre joueur qui renforce l’effectif. En attendant, je travaille avec le groupe qu’on a. Les joueurs sont en congé maintenant. On reprend lors du stage en Turquie. Il y aura beaucoup de travail, mais les joueurs sont prêts pour ça.

Pourquoi Sbai et Benjelloun étaient-ils absents ? Blessés ?

Benjelloun s’est blessé aux adducteurs jeudi, malheureusement. Sbai n’était pas là en raison de petits problèmes familiaux. Quant à Cyril Théréau, ce n’est pas un changement tactique. Il était blessé. Il a commencé à avoir mal au dos et dès ce moment-là il est sorti tout de suite.

(source : rcsc.be)

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