mercredi 17 décembre 2008

«Remporter quelque chose un jour»


À Charleroi, John Collins a directement épousé le discours ambitieux du président. On reparle de trophée au Mambourg!

Accompagné de son fidèle Thomas Cra ig, John Collins, qui a signé un contrat jusqu'en fin de saison avec option pour la prochaine, a dirigé les Zèbres pour la première fois hier. Comme prévu, au contraire du tandem Henin- Vande Walle, le duo Notaro-Gehoulet a été prié de ne pas rejoindre Marcinelle. L'un comme l'autre ont discuté avec Mogi Bayat de leur avenir, qui pourrait toujours se situer au Mambourg mais certainement pas dans le nouveau staff technique. On devrait y voir plus clair la semaine prochaine. Siquet. hier à Marseille, n'a pas souhaité réagir à son limogeage, histoire de ne pas mettre le feu avant de passer à son tour à la table des négociations.

Mais revenons à Collins ! Abbas Bayat est cette fois persuadé d'avoir trouvé la perle rare qu'il dit chercher depuis son arrivée en bord de Sambre à l'été 2000. Heureux comme un enfant un matin de Saint-Nicolas, Abbas Bayat a d'ailleurs reparlé trophée dès lundi. C'est vrai que la carte de visite de son nouvel employé n'en manque pas. Sera-ce suffisant pour permettre au Sporting d'enfin accrocher quelque chose à un palmarès resté vierge en plus d'un siècle d'existence ? Wait and see, of course...

Quoi qu'il advienne, Charleroi aura de toute façon pris un tournant inédit avec l'arrivée de Collins. Ses exigences en matière de préparation sont pointues (ou simplement normales pour un cercle professionnel ?) et c'est tout un club qui va devoir s'adapter à la nouvelle donne. Tous les moyens nécessaires seront-ils dégagés pour réussir ce virage ? Attirer un tel calibre (à la norme carolo) n'aurait en effet servi à rien dans le cas contraire et il ne faudra pas attendre des mois pour être fixé sur la corrélation (ou non) entre ambitions et moyens y afférant...

En attendant, Collins a découvert le tant décrié (à juste titre) site de Marcinelle : « Ce n'est pas un cinq étoiles mais l'essentiel, c'est d'accomplir son travail et de progresser à travers celui-ci ! » L'Écossais a manifestement apprécié sa première journée en Zèbre : « Les joueurs étaient motivés mais il faudra que ça se reproduise quotidiennement ! »

Voici ce qu'il attend d'eux : « C'est simple : ils doivent tous vouloir le ballon, donc bouger en conséquence lorsqu'ils ne le possèdent pas ou bien lorsqu'il leur a échappé. Ce qui revient à dire que nos premiers défenseurs seront nos attaquants et qu'il importe de jouer sans ballon. Je suis venu pour faire produire à cette équipe de bonnes prestations, synonymes de spectacle pour les supporters. Mais il faudra aussi gagner car vous savez que le club veut remporter quelque chose un jour... »

Il importe donc que les Carolos suivent la méthode fixée par leur nouveau mentor, qui a déjà fait un bel effet sur Benjelloun, avec qui il remporta une Coupe de la Ligue écossaise en tant que T1 d'Hibernian. À la sortie de cette première journée british pour le Sporting, les joueurs semblaient réceptifs. « Quand un nouvel entraîneur débarque, l'application est toujours maximale. On a en tout cas vite compris, par son caractère, que Collins sait précisément où il veut nous mener », témoigna avec justesse Defays au nom du groupe.

Le nouveau king passera son baptême du feu à domicile contre Dender, samedi...


(source : actu24.be)


"M'emboîter le pas"

Collins a passé son premier jour en tant qu'entraîneur carolo

" Les meilleurs entraîneurs de D1 anglaise sont des Ecossais..." lâchait Abbas Bayat lundi. Certes, mais la réussite de Collins au Mambourg passera d'abord, et surtout, par une adaptation des joueurs à ses thèses et méthodes mais aussi par sa propre adaptation à la réalité d'un club à cent lieues de ce qu'il a connu...

Hier, il a déjà pu se rendre compte que les installations du Sporting étaient un tantinet différentes de ce qu'il a vu samedi à Genk aux côtés de la famille Bayat...

Ce n'était pas la foule pour l'accueillir à Marcinelle ("Pas un cinq étoiles mais l'essentiel, c'est d'accomplir son travail et de progresser à travers celui-ci !" ), même si la bonne dizaine de supporters présents détonnait par rapport au quasi néant habituel.

Cinglé d'un survêtement noir et blanc à ses initiales (idem pour son adjoint) là où l'ancien staff duquel subsiste le duo Henin-Vandewalle oeuvrait en rouge et gris, Collins dressait un premier bilan positif : "On s'entraîne comme on joue, c'est-à-dire aussi bien sur la durée qu'au niveau de l'intensité du travail qu'il convient d'accomplir. J'ai senti que tous les joueurs étaient motivés, mais il faut que ce soit le cas chaque jour !"

Et d'exposer ses principes de base : "Les joueurs doivent tous vouloir le ballon, donc bouger en conséquence lorsqu'ils ne le possèdent pas ou bien lorsqu'il leur a échappé. Ce qui revient à dire que nos premiers défenseurs seront nos attaquants et qu'il importe de jouer sans ballon. Tout simplement. Pour ma part, j'ai les yeux partout au cours des entraînements. En outre, si je suis également un adepte des consultations vidéo, il faut que celles-ci soient appuyées par les mots."

John Collins a aussi énoncé ses objectifs pour les mois à venir : "Il faudra produire de bonnes prestations et gagner car tout le monde sait que le club veut remporter un jour quelque chose. Les joueurs doivent donc m'emboîter le pas."


(source : dhnet.be)

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