Malgré la défaite, le coach des Zèbres garde la tête haute, Abbas Bayat était très entouré
"Monsieur Siquet, bonne chance pour la semaine prochaine et le second tour..."
C'est ainsi que le Me Deprez local conclut samedi soir la conférence de presse d'après-match. Cette attention n'épouse évidemment pas l'air du temps... Tout en parlant de succès logique de Genk, le toujours T1 carolo refusa une fois encore de se mettre en avant après avoir prouvé qu'il restait capable de motiver ses troupes dans un contexte plombé.
"Je retiendrai le courage de mes joueurs, qui auraient mérité un point ne fût-ce que pour leur combativité. S'incliner à quelques minutes de la fin, ça fait particulièrement mal, d'autant plus qu'ils ont vécu une semaine difficile. Et moi ? Je ne réponds qu'aux questions sur le match..."
Alors que sa fin de règne lui est promise, commencerait-il à faire passer d'habiles messages ?
En tout cas, celui de son groupe fut à nouveau très clair avant ce match (Kere dans nos éditions de samedi), comme pendant (tous affichèrent une mentalité irréprochable) et après, Chabaud y allant d'un discours pro-Siquet sans équivoque.
Ce week-end, aucun observateur ne se hasardait à un pronostic quant au moment du limogeage tant annoncé. Ayant clairement senti le souffle du boulet après la défaite contre Malines, Siquet prenait anticipativement congé de son groupe mardi matin, Mogi Bayat lui confirmant dans la foulée le secret de polichinelle. Son oncle n'a pas apprécié, comme le relatait rtbf.be vendredi.
"Mogi n'a pas à penser ni à décider et surtout pas à parler du sort de l'entraîneur. Je suis fâché qu'il l'ait fait et je le lui ai dit clairement."
(source : dhnet.be)
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