samedi 20 décembre 2008

"Vers un Sporting différent !"

Benji entend se rappeler aux bons souvenirs de son mentor écossais

Il est le premier à en convenir. Abdessalam Benjelloun (que tout le monde appelle Benji) n'a pas encore donné sa pleine mesure depuis qu'il a débarqué au Mambourg, nanti d'une flatteuse réputation.

Contrarié par des blessures ainsi que par des soucis d'ordre privé (plus particulièrement le décès de son papa), l'international marocain semble en état de se ressaisir à l'occasion du dernier match de l'année 2008.

Ce serait d'autant plus appréciable pour toutes les parties que son avenir à Charleroi va se décider dans les prochaines semaines, puisqu'il fait l'objet d'une option qui viendra à échéance le 9 janvier prochain.

Mais si Benjelloun nous est apparu bien dans sa peau ces derniers jours, c'est en très grande partie sous l'effet de l'arrivée de John Collins à la tête des Zèbres.

"Tout est désormais facile pour moi. Il a été mon entraîneur apprécié pendant un an et demi à Hibernian Edimboug. Nous avons notamment remporté la coupe de la ligue écossaise en dominant Kilmarnock en finale. Nous avons gagné sur le score édifiant de 5-1... et j'ai personnellement inscrit deux buts. De plus, j'en avais marqué quatorze en championnat !"

L'homme ne tarit pas d'éloges lorsqu'il évoque son mentor écossais : "Son arrivée chez nous s'avère une excellente surprise. John Collins m'a beaucoup appris tandis qu'il préconise le football de qualité, toujours construit. Ce n'est par hasard si on l'a tout de même comparé à Arsène Wenger. Il mérite d'œuvrer au sein d'un club européen !"

En attendant, c'est à Charleroi que John Collins pose sa griffe : "Vous allez voir évoluer une équipe du Sporting tout à fait différente."

Au fait , la présence de l'entraîneur britannique va-t-elle influencer la prochaine décision d'Abdessalam Benjelloun ?

"Les trois parties concernées, à savoir Edimbourg, Charleroi et moi-même devons parvenir à un accord commun."



"Il doit travailler plus!"

John Collins entend secouer le talentueux Abdessalam Benjelloun

Si John Collins était un parfait inconnu dans les sphères carolorégiennes, ce n'était pas le cas chez tous les pensionnaires du Mambourg, puisqu'Abdessalam Benjelloun connaissait l'entraîneur écossais. Et vice versa. Le joueur marocain nous a dit tout le bien qu'il pensait de celui qui s'apparente à un mentor pour lui.

Mais qu'en est-il dans l'autre sens ?

"Tout simplement, Benji recèle énormément de talent. C'est un footballeur extrêmement doué, parce que doté notamment d'un registre technique supérieur."

Pourtant, on a le sentiment qu'effectivement, le garçon est doté d'un formidable potentiel... mais qu'il ne l'exprime pas nécessairement. "Le hic, c'est qu'il n'aime pas beaucoup le travail. C'est sa faiblesse et c'est pourquoi il faut constamment le suivre de près. Je m'y suis attaché lorsque nous travaillions ensemble à Hibernian avec succès et je compte bien faire de même ici. Parce qu'avec moi, celui qui ne travaille pas ne joue pas !"

Malheureusement, si Abdessalam Benjelloun s'est bien entraîné en cours de semaine et a multiplié ses motivations comme par enchantement, il n'est pas acquis qu'il puisse être aligné ce samedi soir.

Contrarié par une lésion au niveau du pied, il pourrait souffrir d'une microdéchirure, si bien que l'on ne sera fixé sur sa réelle disponibilité qu'au coup d'envoi de la rencontre face à Dender. Les deux hommes croisent les doigts.

Car hormis ce contretemps, tout est réuni pour que nous découvrions le vrai Benji !


(source : dhnet.be)


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