jeudi 22 janvier 2009

Décision aux prolongations



Les dirigeants carolos ne furent pas les seuls à déifier John Collins dès son arrivée au Mambourg. Les joueurs aussi n'ont jamais assez de mots pour exprimer l'admiration qu'ils vouent à l'Ecossais, le mot professionnalisme revenant à tout bout de champ. Mais de la parole aux actes, il y a, en foot comme ailleurs, la marge que l'on sait...

Les sifflets ayant raccompagné les Zèbres aux vestiaires par deux fois dimanche en attestaient aisément. Message compris ?

Hier, ils étaient en tout cas au pied du mur, le fait de jouer à quitte ou double apportant son pesant de piment à l'affaire !

Le Cercle fut le premier en action, Habibou répliquant avant plusieurs situations chaudes devant Laquait. Le relatif équilibre qui suivit fut rompu peu avant la demi-heure par Kanu, qui buta sur le gardien carolo . Dans la foulée, Kere, se fit menaçant de la tête pour Verbist et, surtout, Mujangi Bia y alla d'un exploit personnel (0-1). La première période se ponctua par deux occasions pour Kanu : Laquait sortit le grand jeu pour contrer la première et le Brésilien trébucha sur la seconde.

Le dernier rempart zébré eut du boulot à la reprise mais ne put éviter l'égalisation des onze mètres (faute de Kere sur De Smet). Kanu et Iachtchouk insistèrent, Laquait confirmant sa grande forme. Cela se calma jusqu'à l'approche du terme prévu : tête de Kanu sur le piquet, belle tentative de Miceli et but de Sergeant annulé pour hors-jeu [?].

Mujangi Bia donna le ton des prolongations en forçant Verbist à la parade et Habibou se vit à son tour refuser un but pour hors-jeu, au départ d'un tir de Camus. Laquait dut encore se détendre sur un envoi de Sergeant. Les réservistes du Cercle firent alors la décision : Buffel récupéra un ballon perdu par Camus, Snelders éliminant le RCSC via un tir dévié par Sbaï.

Le prochain objectif des Zèbres ? Le maintien.


Kere : "Ce n'est pas ma faute!"

Badou Kere avait sa tête des mauvais soirs : "J'estime que le match a été équilibré mais nous retournons bredouilles. Désormais, nous ne pouvons plus rien espérer de cette saison et c'est très ennuyant. Nous risquons de traîner cette élimination comme un boulet."

D'aucuns retiendront que le penalty de l'égalisation, provoqué par le Burkinabé, s'avéra le tournant des événements. C'est peut-être ce qui était le plus douloureusement ressenti par l'intéressé : "De Smet joue bien le coup car je m'arrête afin de ne pas commettre la faute."

En conséquence, John Collins fit un changement immédiat : "J'ai encaissé mon retrait comme une sanction. Cela me fait très mal car c'est comme si j'étais considéré comme le responsable de notre défaite. Que je sache, je n'ai pas perdu le ballon..."

Il est vrai que l'entraîneur écossais des Zèbres n'était pas content de son joueur : "En fait, je venais de venir boire une gorgée d'eau sur le bord du terrain et le coach m'a dit de me dépêcher afin de me replacer. Ensuite, il m'a carrément sanctionné. J'aurais préféré que l'on ne m'aligne pas !"

Parmi les autres joueurs, il y avait de quoi s'inquiéter sur l'état de Sébastien Chabaud. Le Dr Carl Willem confiait : "Il a reçu un coup direct au niveau du bassin et souffre beaucoup. Il s'agit d'une grosse contusion qui ne devrait pas être grave mais qu'il faudra néanmoins résorber en quarante-huit heures."

Il y aura des pansements de tous ordres à appliquer...


(source : dhnet.be)

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