mardi 6 janvier 2009

Les exigences de John Collins



L'entraîneur écossais attend beaucoup de chaque Zèbre

Lorsqu'ils ont appris - il y a quelque trois semaines - que John Collins allait prendre les Zèbres en charge, Enzo Scifo et Philippe Léonard qui ont été leurs équipiers à Monaco avaient prévenu : "C'est un hom- me très exigeant avec lui-même. Il l'est également avec les autres."

Dès son arrivée , l'entraîneur écossais a effectivement laissé cette impression d'une grande rigueur. Et il a défini certaines choses au moment d'aborder le stage hivernal sur la riviera turque dont on en est déjà au troisième jour : "Je suis sévère parce qu'il faut que toutes les parties répondent. Je suis au service des joueurs qui, eux-mêmes, sont tenus de travailler dans le sens que j'entends. Simplement, chacun doit soigner sa propre progression mais au service du collectif !"

La première approche semble rassurante : "Je suis content de découvrir des garçons réceptifs et visiblement motivés. Cependant, il s'agira de reproduire cette même mentalité au fil des jours et des semaines à venir. Le seul contexte du stage ne suffira pas. Il faut être animé d'une formidable faim de toujours progresser... à tous les niveaux, que ce soit sur le plan technique, physique ou mental !"

John Collins applique les règles qu'il s'est lui-même imposées.

"Je veux transmettre mon expérience... ainsi que mon enthousiasme. Les joueurs doivent se sentir heureux de pouvoir exercer un métier exceptionnel. Mais pour réussir, il ne suffit pas de se montrer à la hauteur sur un terrain de football. Un sportif doit aussi se comporter dignement en toutes circonstances. Bien manger, bien dormir, soigner son état d'esprit sont autant de valeurs indispensables."

Un mot sur les jeunes Kevin Dewolf, Grégory Lazitch, Jan Lella, Samuel Fabris et Christopher Vicente appelés à suivre le rythme des grands.

"J'ai voulu les lancer dans le bain. Il n'y a pas d'âge pour s'imposer. Dans ce cas aussi, j'ai tenu compte de mes propres antécédents puisque j'ai débuté ma carrière à seize ans."

(source : dhnet.be)

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