Stage en Turquie : Interview de Massimo Moia

"Tout se passe très bien ici. C’est superbement organisé au niveau des équipements, des entraînements. L’hôtel est superbe et pour les infrastructures sportives, il n’y a rien à dire. La présence des supporters à nos côtés me plaît particulièrement. Ils m’ont bien accueilli. Maintenant, j’attends de voir leurs réactions quand j’évoluerai en match. (rires)

J’ai déjà effectivement réalisé ce genre de stage avec La Gantoise qui n’est d’ailleurs pas foncièrement différent de celui-ci. Des entraînements que je trouve beaucoup plus professionnels, de bonnes périodes de repos entre les différentes séances. Tout cela dans un très bon état d’esprit... J’apprécie."

"Je pense que le coach connaît parfaitement bien son boulot, les exercices à terre, les jeux de passes, le travail physique, ça motive les joueurs. Lui et son adjoint ont "du vécu" et ils sont en train de nous le transmettre. Avec le temps et les entraînements qu’ils vont nous donner, je pense qu’on fera de grandes choses bientôt.

Le matin, les entraînements sont plus physiques ; le soir, c’est plus technique avec maniement du ballon.

Je crois évidement que l’ensemble de l’équipe préfère le «jeu football». Maintenant, le physique est fort important. Si nous parvenons à progresser à ces deux niveaux-là, nous effectuerons certainement un bon deuxième tour. C’est en tout cas ce que le coach nous a dit. Je crois que tous les joueurs ont bien "capté" le message.

Le jogging matinal de 7h30 n’est pas trop dur, bien que le rythme soit assez soutenu. Une des difficultés est le fait que nous courrons à jeun. Les toxines sont vite éliminées.

Je suis en chambre avec Capi, mais les relations avec tous les autres joueurs se passent très bien. Nous nous étions déjà entretenus avant ma venue à Charleroi car, en fait, nous avons les mêmes agents. Ces derniers ont souhaité que Frank facilite mon intégration. Je le remercie d’ailleurs ainsi que toute l’équipe de m’avoir accueilli aussi chaleureusement.

Je ne sais pas si je vais d’emblée être incorporé comme titulaire. Je pense qu’il faut travailler et encore travailler pour prouver au coach que l’on mérite sa place. On n'a rien, sans rien.

Je n’ai pas trop de difficultés au niveau de l’alimentation, qui est stricte, c’est vrai. Moi, du moment que j’ai mes pâtes tous les jours… (rires)"

(source : rcsc.be)