David, comment les joueurs ont-ils vécu les changements au sein du staff et quel est l'état d'esprit général du groupe ?
Le nouvel entraîneur vient avec ses méthodes, avec sa manière de voir les choses. C’est à nous à nous adapter. Le coach arrive avec un professionnalisme énorme. C’est quelqu’un qui est professionnel de A à Z, qui a connu vraiment le haut niveau durant toute sa carrière. Je pense qu’il apporte cette petite touche de professionnalisme qui nous manquait depuis le début de la saison. Il est clair que lorsque monsieur Collins est arrivé, cela a eu un effet psychologique sur le groupe. Les joueurs veulent toujours se montrer un peu plus pour prouver qu’ils ont leur place. Je pense que ce changement a été très bien perçu par le groupe. Au niveau de l’entente, en général, je pense qu’elle est assez bonne.
Te plais-tu à Charleroi ?
Quel regard portes-tu sur ton début de championnat ? Es-tu satisfait ?
D’un point de vue personnel, je pense être satisfait. Mais, comme je ferai toujours passer l’équipe avant l’individuel… je ne peux pas être satisfait du premier tour. On a encaissé trop de buts… sans en marquer beaucoup.
En début de saison - et pendant la préparation - la défense a eu beaucoup de mal à trouver ses marques. Ça va mieux maintenant. Quelle explication donnes-tu à cela ?
Le fait d’incorporer de nouveaux joueurs actuellement est un plus. De plus, l’année dernière, la défense a été amputée d’un fameux pion en l’occurrence Defays. Chakouri avait repris un peu le flambeau. Il y a donc eu des remaniements. En outre, lorsque l’on parle de « secteur défensif » il ne faut pas seulement viser les 4 pions défensifs et le gardien. Je pense que le milieu de terrain a aussi énormément à faire. A ce niveau, cette année, nous avons perdu Oulmers qui est une pièce maîtresse dans la récupération du ballon. C’est quelqu’un de très agressif dans le bon sens du terme sur le terrain. Ce sont un ensemble des petites choses qu’il faut corriger au fur et à mesure. Ce sont les raisons pour lesquelles je pense que nous avons eu un peu de mal.
Ce sont, pour moi, les meilleurs de Belgique. Ils chantent « non stop » et on les entend énormément. Ils peuvent n’être que cent dans un stade, ce sont eux qu’on entendra toujours. Je comprends parfaitement leurs frustrations par rapport au spectacle qu’on peut parfois leur présenter. Ils payent leur abonnement et ils paient leur place. Je comprends tout à fait leurs réactions dans les mauvais jours. Maintenant, la seule chose que je peux leur demander, c’est - peu importe les difficultés que nous allons traverser -, de toujours relever la tête et nous encourager un maximum. Nous rajouter une pression sur les épaules, c’est faire en sorte que nos gestes soient moins précis sur le terrain. Si, même dans les difficultés, ils continuent à nous encourager, cela nous donnera le petit coup de pouce qu’il nous faut pour accrocher un point ou même prendre les trois.
Quel est ton plus beau moment depuis que tu es arrivé à Charleroi ?
La victoire au Standard.
Penses-tu que le Sporting mérite sa place actuelle au classement ?
Comment vois-tu ton avenir footbalistique ? Quelles sont tes ambitions à plus ou moins long terme ?
Engranger un maximum d’expérience, cumuler les rencontres, apprendre tous les jours un peu plus… Et, à partir du moment où on se trouve dans un club du top, remporter des titres, être une fois champion ou décrocher la Coupe. Le club de Charleroi manque de palmarès, par rapport aux infrastructures et au professionnalisme qu’il peut offrir.
Une équipe qui a potentiel énorme mais qui ne sait malheureusement pas toujours l’utiliser à bon escient.
(source : rcsc.be)
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