mardi 10 février 2009

Le point qui change les choses



Les Zèbres se sont redécouverts eux-mêmes au Jan Breydelstadion

Le point (mérité) ramené par les Zèbres du Jan Breydelstadion devrait avoir une incidence conséquente pour eux et leur Sporting en particulier.

D'une part, il enraye la spirale infernale dans laquelle s'était englué le club du Mambourg. D'autre part, il permet à Charleroi de prendre un peu de distance vis-à-vis de ses quatre poursuivants, occupants les places à éviter au classement du championnat. Enfin, il est clair que l'aspect psychologique des choses n'est pas négligeable - loin de là - en vue de la suite de la saison.

Damien Miceli rejoint Bertrand Laquait dans le premier constat à relever : "Je crois qu'il y a peu, nous aurions baissé les bras et craqué sous l'effet du but malheureux que j'ai marqué contre notre camp. Moi-même, je n'ai pas été déstabilisé par l'événement. Je me suis dit que ce sont des choses qui arrivent lors d'un match de football et que si je n'étais pas intervenu, le Brugeois qui était dans mon dos aurait exploité la situation."

Pas de doute, les joueurs de John Collins (ainsi que l'entraîneur écossais en personne) ont restauré leur capital confiance. Ils en avaient grandement besoin.

Bertrand Laquait insiste : "Nous n'étions pas devenus de mauvais joueur sous l'effet du naufrage de la semaine précédente face aux Gantois. Nous ne sommes pas devenus des génies non plus pour avoir réagi dans le bon sens face aux Brugeois du Cercle. Mais nous pouvons mieux nous concentrer sur le match de dimanche prochain face aux Anderlechtois."

Avec la perspective d'une motivation naturelle : "Celle-ci ne dépend désormais pas de l'impact de nos adversaires mais de notre besoin de points !"

(source : dhnet.be)

Aucun commentaire: