dimanche 19 avril 2009

"Décisif à Dender ?"



Bertrand Laquait envisage le pire scénario pour les Zèbres

Alors qu'Abbas Bayat avait préféré s'éclipser sans s'exprimer devant la presse... après avoir poussé une gueulante dans le vestiaire, les joueurs se sont confiés. À commencer par Bertrand Laquait.

Le gardien des Zèbres admit : "Nous étions prévenus du danger et nous sommes bien entrés dans le match. Nous nous sommes progressivement écroulés. Il va falloir lutter jusqu'au bout !"

C'est-à-dire ?

"J'ai le sentiment que le dernier math que nous disputerons à Dender sera décisif. Notez que pour ma part, j'ai toujours pensé au spectre des barrages. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut prendre conscience."

Voilà qui n'est pas de bon augure mais revenons aux événements du stade Edmond Leburton.

"Ce qui s'est passé n'est pas normal. Nous avons pris l'eau et j'espère que cet échec ne laissera pas de traces. Il faudra oublier une telle déconvenue pour affronter les Flandriens de Zulte Waregem dans de bonnes conditions. Surtout que nos prochains adversaires sont en forme... et jouent pour l'Europe !"

Adlène Guédioura préféra ne pas dramatiser : "Non, ce n'est pas une catastrophe. Nous n'avons été présents, ni dans les duels ni dans tous les autres domaines. Je ne pense pourtant pas que nous avons pris la chose à la légère mais nous avons probablement cru que nous avions accompli le plus difficile lorsque nous avons pris l'avantage au marquoir."

Oui mais après l'égalisation, il fallait réagir.

"Nous avons manqué d'orgueil à partir du moment où le résultat nous échappait. En fait, l'égalisation a carrément coupé notre rythme de jeu. Nous venons de louper une occasion de nous installer confortablement au classement mais il est probable que le déplacement à Tubize aura été la plus difficile mission qu'il nous restait d'ici la fin du championnat."

Pourtant, le prochain rendez-vous s'annonce extrêmement ardu : "Nous ne devrons pas nous poser de questions. Ce samedi, nous devons nous dire que nous n'avons pas d'excuses. Car avec des si, on pourrait changer la face des choses..."

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