"La pression nous guette"

Majid Oulmers mesure les différences entre Charleroi et Mouscron

C'est un match particulier qui aura lieu ce prochain samedi soir au Mambourg. Particulier parce qu'il opposera deux clubs que, dans l'état actuel des choses, tout oppose.

D'un côté, Charleroi, qui ne rencontre pas de problème extrasportif (traduisez, financier), reste menacé par le retour pressant de Roulers. De l'autre, Mouscron, qui... a failli disparaître, se porte comme un charme au classement du championnat.

Ainsi, les Zèbres seront pratiquement au pied du mur face à des Hurlus qui respirent la joie de jouer parce qu'ils se sentent totalement libérés.

Après la victoire du Sporting hennuyer sur le Standard, Cyril Théréau nous avait confié : "Ces trois points nous procurent un bien énorme. On ne cesse de répéter que nous évacuons toute pression, mais en fonction de notre situation, elle ne pouvait nous échapper totalement. Nous en étions bien conscients lorsque nous nous retrouvions entre nous dans le vestiaire."

Or depuis le dernier week-end et ses résultats, le péril blanc, noir, bleu en provenance du Schiervelde se précise de nouveau !

Les pensionnaires du stade du Pays de Charleroi en ont bel et bien repris conscience. Majid Oulmers mesure : "Nos prochains visiteurs sont des gens soulagés de toute contrainte sous n'importe quelle forme qu'elle soit. Pour notre part, tous les matches de cette fin de championnat seront extrêmement difficiles parce que nous sommes tenus à forcer des résultats rémunérateurs."

Et d'ajouter : "Celui-ci me semble très dangereux. Car nous devons impérativement négocier nos rencontres à domicile à notre avantage, donc partir du bon pied. Alors, quand on dit que nous ne ressentons pas la pression, c'est trahir la vérité. Même contre notre gré, elle est quand même présente !"

Les Carolos savent, en outre, que les Mouscronnois sont animés d'une sorte de force tranquille : "Il s'agira de la déjouer. Il est toujours délicat de devoir faire douter des adversaires qui, précisément... ne doutent de rien !"

(source : dhnet.be)