jeudi 21 mai 2009

Interview de Christophe Grégoire



Lors du mercato, il y avait pas mal d'équipes sur toi. Pourquoi as-tu choisi Charleroi ?

J’ai choisi Charleroi parce que c’était un club belge que je connaissais, parce que c’était en Wallonie et que je savais que j’aurais ma chance. Je savais que j’aurais plus de chance ici qu’ailleurs ! C’est vrai qu’il y avait d’autres clubs intéressés, mais il n’y avait aucune garantie. J’avais, par exemple, des contacts en Italie, pour partir dans un club qui jouait la relégation : Chievo. Mais ça ne m’intéressait pas. Je préférais rester près de ma famille et me sentir bien.

Justement... t’es-tu senti bien à Charleroi, cette saison ?

Oui, je crois que j’ai bien été accepté par tout le monde. Je me suis toujours bien entendu avec tout le monde et je n’ai jamais eu de problèmes dans le club. Je me sentais bien et je me suis toujours bien amusé aux entraînements comme dans les matches.

Avec le recul, quel est ton avis sur le potentiel du groupe de cette saison ?

Il y avait un gros potentiel. C’est probablement la mentalité qui a fait défaut. Il y a de bons joueurs dans le groupe pour faire quelque chose. D’ailleurs, on a vu au deuxième tour qu’avec ce groupe, on pouvait battre n’importe qui… mais aussi perdre contre n’importe qui.

On entend parfois dire que le vestiaire de Charleroi est compliqué à gérer. Est-ce une réalité ?

Tous les vestiaires sont différents. Ici, il n’y a pas eu de problèmes particuliers par rapport à ce qu’on m’avait dit au départ. Je craignais un peu cela. On me disait qu’il y a trop de groupes, des bagarres, des choses comme cela. Je n’ai jamais vu cela dans le vestiaire. Les rumeurs ne sont pas fondées.

L'option te concernant n'a pas été levée pour la date butoir du 30 avril. Ta présence au Sporting l'an prochain est-elle devenue impossible ou des négociations sont toujours possibles ?

L’option n’a pas été levée, mais ça ne me dérangeait pas de continuer.
Des négociations sont toujours possibles. Ce n’est pas moi qui déciderai de cela. Maintenant, les Hollandais ont repris tout en main.

Pourquoi l’option n’a-t-elle pas été levée ? Qui ne voulait pas : toi ou Mogi ?

Non ! Ce n’est pas Mogi ou quelqu’un d’autre. Tout le monde voulait que je reste, mais il faut faire les efforts financiers pour que je reste. Moi, j’ai encore un contrat d’un an en Hollande qui me garantit un certain salaire. Je ne veux pas venir ici pour avoir la moitié de ce salaire.

Que penses-tu de nos dirigeants ? Comment sont tes relations avec la famille Bayat ?

Je n’ai eu aucun problème. J’ai négocié avec eux sans aucun problème. Ce sont des gens corrects qui vivent pour leur club et qui ne font pas de folies afin de protéger leur club. Je crois que c’est tout à fait normal dans la situation où on est. Les clubs ont un budget que les dirigeants doivent respecter. Il faut éviter de faire des folies comme certains clubs l’ont fait avec pour résultat de se mettre dans les problèmes. Ils gèrent cela d’une bonne façon. Maintenant, il est vrai que quand les résultats sportifs ne sont pas là, c’est toujours la Direction et l’entraîneur qui sont pointés du doigt. Mais, moi, je crois qu’ils font du bon boulot ici, à Charleroi.

Que retiendras-tu de ton passage au Sporting de Charleroi ?

Quatre bons mois. On n’a pas connu que des "hauts", mais il y en a eu pas mal quand même. On a maintenu le club. On a réalisé notre objectif, de rester en division 1.

(source : rcsc.be)

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