mercredi 3 juin 2009

"Mogi ne changera jamais"



Arrivé il y a quelques mois au Sporting de Charleroi, John Collins a bien compris qu’il devait partir de ce club suite aux difficultés avec les Bayat. L’Ecossais déballe tout et ne mâche pas ses mots, les Bayat en prennent pour leur grade.

John Collins : « Je ne trouve pas ça normal que les joueurs se retrouvent aussi souvent dans le bureau de Mogi. Cela n'existe pas dans aucun autre club et ce n'est pas sain du tout. Mais Mogi ne changera jamais » explique-t-il dans Sport/Foot Magazine. « Cela m'a demandé énormément d'énergie d'imposer mes choix d'un point de vue sportif. Le Président est un passionné mais il n'est ni un entraîneur ni un connaisseur. Mon successeur doit être mis au courant ».

Alors qu’il demandait chaque semaine quand la pelouse serait refaite, les Bayat lui répondaient : « On va mettre une petite annonce dans le journal ».

(source : footgoal.net)



Collins et l'ambiance malsaine de Charleroi

John Collins aura tenu 6 mois à la tête du Sporting de Charleroi. 6 mois au cours desquels il a énormément appris notamment la difficulté de travailler avec les Bayat qu'il qualifie indirectement de gestionnaires malsains. Et pan !

"Je ne trouve pas ça normal que les joueurs se retrouvent aussi souvent dans le bureau de Mogi. Cela n'existe dans aucun autre club et ce n'est pas sain du tout. Mais Mogi ne changera jamais.", raconte l'Ecossais dans l'hebdomadaire 'Sport/Foot Magazine".

Sa critique ne s'arrête pas là. Et même si c'est connu de tous c'est encore plus fort lorsque cela vient d'un étranger qui n'avait aucun a priori en débarquant au stade du Pays de Charleroi au mois de décembre dernier. Pour Collins les Bayat sont des mêles tout qui nuisent à la bonne santé du club et de l'équipe : "Cela m'a demandé énormément d'énergie d'imposer mes choix d'un point de vue sportif. Le Président est un passionné mais il n'est ni un entraîneur ni un connaisseur. Mon successeur doit être mis au courant.", met en garde Collins devant la lourde tâche qui attend Stéphane Demol, le nouveau T1.

Cette omniprésence des dirigeants carolos n'a fait que compliquer le travail de l'Ecossais. Lorsque celui-ci demandait une solution pour le terrain vague qui sert de pleine de jeux chaque week-end, il recevait la réponse suivante : "On va mettre une petite annonce dans le journal."

Enfin par rapport à l'effectif qui était à sa disposition il parle de faiblesses dûes au manque de régularité mais également de joueurs trop paresseux : "Il faut du talent mais également de l'investissement, de l'engagement." Et pan...

Puisse Charleroi un jour se réveiller, se mettre face à un miroir et commencer sa profonde introspection pour parvenir à atteindre les objectifs que le club se fixe... sans ça ce sera encore et toujours la même histoire en demi-teinte... un peu comme le PS dans la région !

(source : extrafoot.com)

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