samedi 22 août 2009

Laszlo Bölöni: « On doit en mettre trois ! »




Laszlo Bölöni regrettait le manque de réalisme liégeois plus que les difficultés défensives de la première période. Stéphane Demol, lui, se félicitait de ce bon point pris par Charleroi en terres liégeoises.

Stéphane Demol reconnaissait que « le Standard a eu plus d'occasions » et Laszlo Bölöni regrettait que ses joueurs ne les aient pas concrétisées. Voilà résumée la conférence de presse d'un Standard-Charleroi qui aura vu des Carolos courageux et des Liégeois maladroits. « On est venu à Sclessin pour se mesurer au Standard, et s'il a eu la maîtrise en début de match, on a su les ennuyer par la suite », jugeait Demol, qui expliquait la titularisation de Guedioura comme ceci : « Je pensais que De Camargo allait commencer, il me fallait donc du répondant. »

Mais l'attaquant belgo-brésilien n'a pas commencé. Pourquoi ? « Parce que Jovanovic avait marqué trois buts et Mbokani avait marqué et donné un assist (à Roulers) », justifiait Bölöni. Il fallait comprendre que l'entraîneur avait privilégié le système (4-4-2) aux joueurs, mais il ajoutait : « Sur ce qu'Igor a montré quand il est monté au jeu, je pense avoir eu raison de ne pas le titulariser ... »

Si Stéphane Demol n'avait que des éloges pour ses joueurs, il fit la moue quand son collègue glissa : « Charleroi a joué dur, parfois à la limite de la correction. On aurait dû pouvoir répondre, au lieu de se plaindre ou de chercher la solution facile. » Déçu par la qualité de jeu de la première période en général, et de son flanc droit en particulier « ils ont joué comme des petites filles vierges » l'entraîneur du Standard a surtout pointé du doigt le manque de réalisme devant le but. « Il y a l'énorme occasion de Dalmat, en fin de première période, puis l'incroyable occasion de Mbokani. On a onze opportunités, on doit en mettre trois ! En Italie, quand tu as zéro occasion, tu dois marquer un but. »

Également déçu de son secteur défensif, Bölöni leur accordait toutefois une certaine forme d'indulgence. « La défense a droit à un joker, elle l'a grillé, mais on aurait dû marquer. » Pour Stéphane Demol, le retour à Sclessin a presque des allures de victoire, mais l'ancien T2 du Standard voulait se concentrer sur le prochain match de Charleroi, contre Roulers. Et quand on sait comme les Carolos sont capables de sombrer après avoir flambé ...


(source : actu24.be)



“ Des petites filles vierges sur mon flanc droit ”

Stéphane Demol a réussi son retour en bord de Meuse. Le grand Stephane ne revient pas de Sclessin avec une victoire comme son prédécesseur carolo. Mais ce partage mérité complique tout autant les affaires de son confrère Laszlo Bölöni.


Et le coach des Zèbres est passé, tout guilleret, par la salle de presse avant le Transylvanien pour livrer ses commentaires

“ Je suis content du résultat. Le Standard a eu plus d’occasions mais c’est normal, il évoluait à domicile. On voulait se mesurer à eux et nous l’avons bien fait. Après le premier quart d’heure, nous avons eu la maîtrise de jeu. Après le repos, nous avons rempli notre mission en essayant de profiter des contres. Cela a failli marcher même si il y a eu un peu trop de précipitations. Je suis satisfait de la prestation de mes joueurs. C’est mérité ”.

“ POINT DE LA SOLIDARITÉ ”

Le goal magnifique d’Habibou? “ Il est superbe mais n’importe quel but à Sclessin aurait été magnifique. C’est le point de la solidarité, d’un collectif qui s’est mis en place depuis deux mois. On va essayer de continuer de la sorte. J’ai une équipe de milieu de tableau et nous ambitionnons de l’améliorer pour tenir la route face à des formations du haut de tableau... ”

Le temps de terminer sa conférence, Laszlo Bölöni l’avait rejoint, la mine pas très joyeuse, comme de bien entendu.

“ Je ne suis pas content de la qualité technique et de l’équipe dans son ensemble, surtout en première période. Nous avons joué avec trop de nervosité, trop de pression. Nous ne sommes pas parvenus à nous en sortir. Puis, il nous a manqué de la lucidité alors que nous avions une supériorité sur Charleroi. Au niveau de la volonté, de la mentalité, nous n’étions pas loin. Mais il y a des choses à dire sur le comportement défensif, sur notre engagement aussi. On a du mal à répondre face à un adversaire qui joue parfois limite au niveau réglementaire (NDLR: Demol fait la moue). Au niveau des occasions, nous avons fait un match plein, au niveau du réalisme par contre, c’était faible. Mon flanc droit, c’était des petites filles vierges. Nous allons grandir encore ”.

Et il conclut: “ Ce qui m’énerve le plus, c’est le manque de concrétisation. J’ai le droit de dire ‘merde’(sic). Quand tu as onze occasions et que tu t’appelles Dieu, Jova, Dufer, Igor, tu as le droit d’espérer au moins 3 buts, non? ”

(source : La Nouvelle Gazette)

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