samedi 12 septembre 2009
Christ s'est remis en question
C'est sur une victoire à Roulers les positionnant dans le top 6 tant visé par toutes les composantes du Mambourg que les Zèbres avaient abordé la mini-trêve internationale. De quoi briser leur élan ?
À l'instar de ce que répondait Cyril Théréau dans nos éditions d'hier, Grégory Christ n'est pas du tout de cet avis : « On a pu se reposer un peu via notamment un long week-end en famille. Cela a fait du bien à tout le monde et je pense particulièrement à ceux qui sont loin de chez eux et qui ont pu y retourner à cette occasion. Ce fut le cas de Brillault comme le mien. Je ne pense pas qu'une telle interruption soit mauvaise pour une équipe comme la nôtre qui a le vent en poupe. Il y a quand même eu un match à Lens que nous avons bien négocié. De toute façon, on sera fixé ce samedi. Mais bon, je ne me fais pas trop de souci a priori... On joue plutôt pas mal jusqu'ici. Et comme on gagne aussi... » L'appétit venant, c'est bien connu, en mangeant, le Sporting se doit de mater le petit Bruges tout à l'heure pour rester accroché au wagon des « play-offables », ce qui lui tient précisément d'ambition cette saison. Notre interlocuteur y croit : « Il y a deux ou trois ans, après un partage au Standard, nous serions peut-être retombés dans les travers connus du club. Là, notre groupe affiche beaucoup de maturité et sait ce que représente le fait d'attaquer un match en position de favori comme ce sera le cas face au Cercle. Faire preuve de régularité est un défi qu'il faut relever si on veut atteindre un objectif qui passe forcément par des victoires face à des équipes comme le Cercle, Roulers
ou Courtrai. » Greg a parlé de maturité d'ensemble. Celle qu'il a étalée avec bonheur depuis son retour d'Allemagne saute particulièrement aux yeux. L'homme et le joueur, devenu beaucoup moins chipoteur au profit d'une plus grande efficacité, ont changé : « Oui, je ressens énormément cette évolution aussi. M. Demol n'y est pas pour rien car il fait ce qu'aucun entraîneur n'avait jamais fait avant : me donner des responsabilités. Comme je marche à la confiance... Et puis, à Duisbourg, j'ai quand même pas mal galéré. Quand on se donne à fond, qu'on sait qu'on a des qualités et qu'on ne joue pas ou quasiment pas, on relativise pas mal de choses et on se pose beaucoup de questions. Surtout, on se remet en question. C'est ce que j'ai fait et ça me réussit plutôt bien pour le moment... »
(source : actua24.be)
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