"Toujours les mêmes lacunes..."

Majid Oulmers insistait sur les erreurs récurrentes


Digne capitaine d'une équipe qui n'avait pas fourni un mauvais match, Majid Oulmers estimait que l'histoire se répète décidément et désespérément : "Je veux bien admettre que les Anderlechtois sont plus athlétiques que nous, mais on ne m'ôtera pas de l'idée que nous avons principalement été battus selon les mêmes circonstances que précédemment. C'est-à-dire, pas en raison de la force supérieure de nos adversaires."

Visiblement déçu, le médian franco-marocain rappelait : "Depuis le début du championnat, chaque perte de balle de notre part nous coûte un but."

Et d'insister : "Nous mettons nous-mêmes nos opposants en confiance, parce que nous manquons de rigueur. Ensuite, nous avons tendance à nous désorganiser et la communication nous fait défaut un laps de temps suffisant pour perdre le fil du match. Souvenons-nous que l'autre fois à Lokeren, nous avons offert trois buts aux Waeslandiens en l'espace de six minutes."

Au centre des événements de la semaine (il a été physiquement pris à partie par Adlène Guédioura), Majid Oulmers ne voulait pas revenir sur les faits et leur possible incidence sur le comportement d'ensemble des Zèbres : "Non, toutes ces affaires n'ont eu aucune influence. Si nous avons manqué de solidarité, c'est essentiellement en raison de fautes purement sportives." Que notre homme détaille : "D'une part, nous ne parvenons pas à contrarier suffisamment le porteur du ballon, le but de Lucas Buglia en étant une illustration. D'autre part, nous devrons désormais rattraper une erreur d'un équipier. Il faut tirer les leçons de nos échecs, et de celui-ci en particulier. La remarque vaut pour chacun d'entre nous, moi le premier."

En attendant, le match de samedi prochain face à Westerlo sera capital, eu égard à la physionomie du classement : "Il y a également de bons exemples à retenir. Nous avions bien réagi à Sclessin et à la Cristal Arena de Genk..."

(source : dhnet.be)