samedi 3 octobre 2009

Vandenbroeck revient pour la gagne



David Vandenbroeck se marre en désignant Courtrai comme « le plus Carolo des clubs flamands ». Et pour cause, en étant prêté un an au KV en toute fin de mercato, le défenseur brabançon a rejoint Philippe Vande Walle.

David Vandenbroeck se marre en désignant Courtrai comme « le plus Carolo des clubs flamands ». Et pour cause, en étant prêté un an au KV en toute fin de mercato, le défenseur brabançon a rejoint Philippe Vande Walle, qui y entraîne les gardiens, mais aussi d'autres anciens Zèbres comme Loris Reina, Damien Lahaye et Laurent Ciman. Avec ces deux derniers, il effectue d'ailleurs tous les jours près de 250 km de covoiturage entre le Pays Noir et Courtrai. Entretien.

David Vandenbroeck, avec quel objectif retournerez-vous au Mambourg ce samedi ?

Pour la gagne ! Il ne faut pas jouer les timides. Courtrai peut être battu par tout le monde, mais peut aussi battre tout le monde.

Même un candidat déclaré au top 6 ?

Actuellement, le Sporting manque de stabilité pour être considéré comme une équipe du top. C'est bien de gagner à Genk... mais pas quand on se fait laminer par Lokeren ou le CS Bruges.

Vous connaissez bien les deux équipes, elles sont comparables ?

Non. Aucunement. L'objectif de Courtrai est avant tout de se maintenir. Charleroi, sur papier, a une équipe très talentueuse. À la mesure de ses ambitions. Par contre, collectivement, c'est autre chose. Quatre ou cinq Zèbres peuvent réaliser une prestation individuelle exceptionnelle, mais si le groupe ne suit pas, ça ne marche pas. À Courtai, même s'il y a du talent, tout est beaucoup plus basé sur le collectif. Cette saison, les deux équipes sont à la recherche du déclic. Pour nous, c'est de se créer plus d'occasion et de marquer. Pour Charleroi, c'est que la mayonnaise prenne entre les joueurs.

Benteke, prêté par le Standard était soi-disant malade au moment d'affronter les Rouches, la semaine passée. Vous, vous serez sur le terrain à Charleroi ?

Christian n'avait pas l'air bien... Je ne sais pas s'il nous a bluffés ou pas. Moi, en tout cas, je jouerai ! Sauf s'il m'arrive un pépin lors du dernier entraînement. Mais le vendredi, c'est souvent plus cool, donc les risques sont limités (rires) ! Ce sera particulier pour vous ?Inévitablement ! Avec les autres « Carolos » de Courtai, on parle souvent de Charleroi. Moi, ce samedi, je serai Courtraisien à 100 %. On reste sur trois défaites, il nous faut des points, et tant pis pour lui si c'est au détriment de Charleroi.

Avec le recul, vous comprenez pourquoi cela n'a fonctionné qu'une demi-saison pour vous au Sporting ?

J'ai l'impression de m'en être relativement bien tiré lorsque je jouais. Mais placé à gauche de la charnière centrale de la défense, je devais trop jouer sur mon mauvais pied. En fait, j'étais en concurrence directe avec Badou Kere, un joueur qu'on ne détrône pas facilement. Là, Badou est en fin de contrat. S'il part, j'aurai peut-être ma chance la saison prochaine.

Vous comptez donc revenir à Charleroi ?

Courtrai, où, c'est vrai, j'ai trouvé un club qui me convient mieux, n'a pas d'option d'achat. Et en juin 2010, j'aurai encore deux ans de contrat au Sporting. Et puis, en août, c'est moi qui ai absolument voulu partir. Parce que la seconde moitié de la saison passée m'avait paru interminable et que je voulais gagner du temps de jeu. Pendant des mois, je me suis battu comme un chien à l'entraînement, c'est peut-être moi qui courrais le plus. Mais le week-end, j'étais sur le banc. Je ne voulais plus vivre ça. J'ai tout fait pour rejoindre Courtai où Philippe Vande Walle m'avait chaudement recommandé. Le jour de ma signature au KV, Mogi Bayat et Stéphane Demol me répétaient encore qu'ils préféraient que je reste. Mais ma décision était prise. Une bonne décision.

(source : actu24.be)

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