lundi 2 novembre 2009

La liste qui s’allonge…



Onzième victime, cherchez l’erreur…

Il y a vingt-cinq ans disparaissait Jean-Marc Reiser, qui avait à peine 42 ans. L’hebdomadaire Hara-Kiri dont il était le dessinateur-vedette lui rendit hommage à sa manière humoristique à lui en publiant, à la Une, une photo de Reiser nantie d’un phylactère dans lequel on pouvait lire : “Je ne serai jamais un vieux con !”

On pourrait faire de même pour saluer le départ de Stéphane Demol, mais en remplaçant le texte de la bulle par “Je ne serai jamais un apparatchik !”

L’entraîneur brabançon aurait jeté l’éponge pour raison de santé, mais faut-il croire à cette version alors que, récemment, Adlène Guédioura s’est absenté plus de deux semaines pour soigner une diarrhée fulgurante ?

Nous sommes plutôt enclins à croire que Stéphane Demol a préféré préserver sa personnalité.

D’ailleurs, l’histoire du Sporting de Charleroi, sous l’ère Bayat, nous semble édifiante quant aux conditions de travail qui sont d’application au Mambourg.

À grand renfort de publicité (si pas mensongère, du moins excessive), Mogi Bayat – approuvé par son oncle de président – prétend qu’il délègue à ses entraîneurs, un effectif suffisamment riche pour viser haut. Or, à chaque fois, c’est l’embardée. Si l’on tient compte de l’intérim assuré par le tandem Khalid Karama – Mario Notaro (un match en novembre 2002), c’est le… onzième entraîneur employé (ou plutôt consommé…) par le club carolo qui s’en va, depuis seulement neuf ans.

La liste recèle Manu Ferrera (de mars 2000 à décembre 2001), Enzo Scifo (déc. 2001-2002), Etienne Delangre (2002-nov. 2002), Dante Brogno (nov. 2002-oct 2003), Robert Waseige (oct. 2003-mai 2004), Jacky Mathijssen (mai 2004-avril 2007), Philippe Vande Walle (avril 2007-décembre 2007), Thierry Siquet (déc. 2007-déc. 2008) et John Collins (déc. 2008-2009).

Il faut relever que seuls deux d’entre ceux-ci (Scifo et Collins) ont été au bout de leur mandat, mais il était chaque fois acquis qu’ils ne prolongeraient pas. On retiendra aussi que seuls Philippe Vande Walle et maintenant Stéphane Demol sont partis en cours de mission de leur propre initiative.

Au lieu de rejeter les responsabilités sur les entraîneurs, il est sans doute préférable que les penseurs de Charleroi se regardent dans la glace.

Ils agissent comme des sales gamins qui, exclus de plusieurs établissements scolaires, mettent ceux-ci en cause…

(source : dhnet.be)

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