lundi 2 novembre 2009

Stéphane Demol n'en pouvait plus



L'entraîneur de Charleroi a sauté du train sans crier gare, samedi matin. Si le mystère entoure sa démission, il a évoqué des « raisons personnelles ».

Samedi 28 avril 2007. Charleroi s'apprête à recevoir Lokeren. Surprise : le jour même on apprend que le coach n'est plus là. À l'époque, Abbas Bayat, le président carolo s'était défait d'un claquement de doigts de Jacky Mathijssen, qui avait eu le tort d'annoncer son futur passage au FC Bruges.

Ce Samedi-ci, à Zulte Waregem, le président de Charleroi a, quelque part, eu la monnaie de sa pièce. Car cette fois, c'est à l'insu de son plein gré que son T1 a filé à l'anglaise. Avec à peine un SMS en guise d'adieux à son employeur. Stéphane Demol, qui n'a pas souhaité s'exprimer aux médias avant d'avoir réglé les détails juridiques de son départ (visiblement une démission pure et simple), s'est borné à préciser à nos confrères de la VRT qu'il avait pris cette décision pour « raisons personnelles ». Il a ainsi pu liquider la rumeur galopante depuis le Pays Noir qui laissait entendre que de gros ennuis de santé l'obligeaient à raccrocher. Mais une rumeur chassant l'autre, ses « raisons personnelles » se sont depuis vite muées en soucis familiaux (dont on vous épargne les détails colportés).
Le pauvre bilan sportif

et l'ingérence de Mogi Bayat Peu importe, en fait. Car l'histoire entre l'ancien Diable rouge et le Sporting de Charleroi semblait de toute manière vouée à l'échec. D'une part, la forte personnalité de l'homme se heurtait à l'ingérence avérée du manager, Mogi Bayat, au niveau d'un groupe de joueurs au sein duquel l'entraîneur voulait être le seul patron. D'autre part, les résultats sportifs étaient bien loin de mener vers les ambitions du club : 13 points (3 victoires, 4 nuls) sur 36. La mayonnaise zébrée ne prenait pas. Ou plus. Car le début de saison n'était pas mal.

Ceci étant, avec le noyau et les infrastructures mis à sa disposition, et en y rajoutant le fonctionnement parasitant de sa hiérarchie (par exemple, l'« affaire Guédioura »), pouvait-il mieux faire ? Pas sûr.

Les Zèbres vont, pour la onzième fois en près de dix ans, devoir se chercher un coach. D'ici à ce qu'une solution se dégage, place à quelques jours (quelques semaines ?) d'intérim.

(source : actu24.be)

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