samedi 12 décembre 2009

Puisqu'on vous dit que tout va bien...



G BEERSCHOT : Pacovski, M. Monteyne, Van Dooren, Mikulic, PJ Monteyne, Wanyama, Wamfor, De Decker, Goor, MacDonald, Dosunmu ; Kaminski, Deman, Van Minnebruggen, Leko, Cruz, Tshibuabua, Rits, Kpaka.

Absents : King (revalidation), Haroun (cheville), Clement (suspendu).

Menacé de suspension : De Decker.

CHARLEROI : Chabbert, Lella, Kere, Brillault, Diallo, Kage, Guédioura, Oulmers, Mujangi Bia, Théréau, Habibou ; Baguette, Chakouri, Fabris, Christ, Cordaro, Al Hosni, Mboyo.

Absents : Blanc (genou), Chabaud (mollet), Franquart (adducteurs), Orlando, Sergio, Grisez, Iajour (non retenus).

Menacés de suspension : -

Le Sporting, malgré quelques signes relativement encourageants lors des deux dernières rencontres, n'a pas réussi à décrocher une victoire sur ses 10 derniers matches (4 nuls). Son hôte de ce soir vit la spirale diamétralement inverse. Le G Beerschot avait remporté ses cinq derniers matches avant d'aller prendre un point à Sclessin. Le club de la métropole a absolument tout gagné chez lui depuis sa défaite (1-3) contre Malines... qui remonte au 22 août !

Quand le grand Jos a (re) débarqué, les Rats pointaient à la place actuelle des Zèbres : la 14e. Trois bons mois de Daerdenmania plus tard, les papys Clement et Goor sont remontés dans le sillage direct de Bruges et d'Anderlecht. Une idée de la force de frappe dont Daerden dispose à domicile ? McDonald & Co ont marqué 13 buts sur leurs quatre derniers matches at home . Pour faire bonne mesure, on rappellera les deux buts enfilés au Club de Bruges sur son terrain. Tarif identique à Sclessin.

Les Beerschotmen n'ont nul besoin d'appliquer la méthode Coué qui règne plus que jamais au Mambourg. Analyse à quelques heures d'un déplacement hautement périlleux.

1. Résultats. Une donnée résume tout : le dernier succès des Zèbres date du 18/9 à Genk. Ce soir, face à un Germinal à l'appétit d'ogre, créeront-ils un petit exploit ? Prendre un point pourrait déjà être considéré comme un succès mais ne résoudrait pas grand-chose mathématiquement...

2. Entraîneur. On peut franchement faire crédit à Craig de la claque reçue à Mouscron puisqu'il avait débarqué la veille... À Bruges, on a vu une équipe disciplinée et volontaire s'incliner sur un hors-jeu non signalé. Contre Saint-Trond, Charleroi a confirmé ces bonnes dispositions, a dominé le match de la tête et des épaules mais aurait tort de ne se réfugier que derrière les prouesses de Mignolet pour justifier son inefficacité offensive. « J'ai vu beaucoup de bonnes choses. Si nous pouvons confirmer une telle prestation tout en marquant, la situation ne pourra aller qu'en s'améliorant », conclut Craig de cette prestation.

3. Joueurs. La direction carolo surestime en permanence le potentiel de ses effectifs à coups de déclarations stéréotypées qui ne font même plus rire... Au Sporting, on oublie souvent que le mot « qualités » ne doit pas seulement désigner la technique supposée d'un joueur. Oui, les Zèbres sont à leur place cette saison ! Peut-être pas à celle que leurs dispositions intrinsèques pourraient éventuellement leur permettre mais à celle qu'ils méritent, tout simplement... Et parler d'une formation qui disposerait de tous les atouts pour jouer le top relève soit de la fumisterie soit de la naïveté soit d'une forme de pensée unique médiatique qui vaut un soir de match de prestige mais ne tient pas sur la distance.

4. Supporters. La fracture avec les Ultras est ouverte, nombre d'acharnés perdent leur foi, certains abonnés ne se déplacent même plus, les détenteurs d'une invitation la laissent au fond de leur poche et les supporters dits occasionnels ou de la victoire se désintéressent de la chose zébrée. Samedi dernier, on n'a même pas eu droit à une version officielle qui n'aurait de toute façon provoqué que sarcasmes et sourires en coin. 4 500 âmes, c'est la tapée sur laquelle s'accordaient les observateurs. Un tel fond n'avait jamais été touché, fût-ce à la fin des années 90, quand les résultats étaient également catastrophiques.

5. Presse. Craig a, a priori seul, décrété le silenzio stampa à son arrivée. Les joueurs pourront reparler quand ils gagneront, dit-on... En attendant, cette pratique propre aux moments de tension ne fait qu'ajouter à une situation de crise que Mogi Bayat s'efforçait encore de nier après le dernier partage. Sans convaincre ! Un peu comme son équipe sur le terrain depuis trop longtemps.... Mettra-t-elle fin à un trop long cycle de disette tout à l'heure ?

(source : actua24.be)

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