vendredi 18 juillet 2008

Interview de Mario Notaro




Mario Notaro, quels enseignements retirez-vous du match contre les FAR de Rabat ?
Une défaite qui n’a rien de catastrophique, on l’imagine bien...

«Ce n’est pas une défaite significative, dans le sens où nous sortons de quelques jours de préparation très intenses. Il faut ajouter que nous avons eu en face de nous une équipe des FAR de très grand talent. Il faut bien reconnaître cela. Cette équipe était encore très affûtée, car il faut savoir que nos adversaires ont terminé leur championnat il n’y a pas très longtemps (NDLR : Et dispute la finale de la Coupe du Trône la semaine prochaine). Sur le plan technique et au niveau de la vitesse, cette formation nous a posé beaucoup de problèmes, mais ce ne doit pas être du tout alarmant. L’enseignement qu’il est intéressant de retirer de ce genre de confrontation, c’est le constat que nous sommes encore loin du compte et que nous avons encore un très long chemin à parcourir ensemble au point de vue athlétique, physique, tactique… et même technique, puisqu’il y a eu énormément de pertes de balle au cours de ce match.»

Le mauvais état du terrain a-t-il eu une influence sur la rencontre ?

«Il faut quand même le signaler – même si c’était valable pour les deux équipes - nous avons disputé ce match sur un terrain dans un état «difficile»… pour ne pas dire carrément «déplorable». Forcément, cela nous a handicapés. Peut-être un peu plus, dirais-je, que les joueurs adverses qui doivent être plus habitués à une telle surface. Ceci dit, cela n’enlève absolument rien au mérite de cette équipe, qui nous a tout simplement dominés.»

La rencontre s’est déroulée par plus de 27°C.
Sans chercher les excuses, ne faut-il pas aussi invoquer la chaleur, inhabituelle pour une équipe qui évolue dans le championnat belge ?
«La chaleur n’est pas tellement problématique. Ce qui est dérangeant, c’est le degré d’humidité très élevé que nous avons eu pendant la rencontre. On s’en est d’ailleurs ressenti le lendemain. Le degré d’humidité nous a peut-être un peu perturbé, c’est vrai. Mais, ce ne peut pas être une explication suffisante à la défaite ou à la mauvaise prestation que nous avons livrée. C’est juste pour répondre à votre question. Quant au soleil, on s’y adapte. On en profite pour faire le plein, car nous n’en avons pas beaucoup chez nous. Nous allons en profiter pour avoir des périodes d’entraînement qui commencent assez tôt et qui finissent un peu plus tard en soirée.»
Justement, comment va évoluer la suite de la préparation ?

«Nous allons garder la ligne directrice de notre préparation. Ce résultat ne change rien. En fonction de ce que nous avons constaté lors de la rencontre, nous allons évidemment adapter des exercices pour corriger certaines lacunes.»

Quelle est l’ambiance actuelle au sein du noyau ?

«L’esprit d’équipe est excellent. Ce qui va encore – à mon sens - le façonner, le renforcer et même le bétonner, c’est le séjour que nous effectuons ici, tous ensemble. Cela permet de vivre en commun et de se connaître encore un peu mieux.»

Ce dimanche, les Zèbres rencontreront une autre équipe marocaine : le MAS de Fès, une équipe qualifiée pour la finale de la Coupe du Maroc, qui se jouera prochainement.
Un mot sur ce match contre une autre équipe "affûtée", qui s’annonce déjà difficile ?
«Nous aborderons le prochain match du tournoi dans le même état d’esprit que le premier: c’est-à-dire en étant perfectionniste et en essayant de corriger les manquements que nous avons observés lors de la dernière prestation. Nous essayerons aussi de faire jouer d’autres joueurs et de considérer certaines autres possibilités dans le système de jeu, ainsi qu’un ensemble d’autres aspects qui vont nous permettre de continuer au mieux la préparation qui est le but premier de notre séjour au Maroc.»

(source : rcsc.be)

Aucun commentaire: