lundi 25 août 2008

Benjelloun en vedette



Il a marqué le but de la victoire après deux touches de balle lors de son premier match pour le Sporting. Il a trouvé la clé dans un match bouclé à double tour par Roulers. Normal qu'Abdessalam Benjelloun ait fait l'objet de toutes les attentions après ce premier succès de la saison pour les Zèbres.

Assistance : 7 500.

Arbitre: M. Van de Velde.

Cartes jaunes: Dembele, Thompson, Sbai.

But: Benjelloun (1-0, 66e).

CHARLEROI: Laquait; Defays, Kere, Vandenbroeck, Sbai; Sergio (84e Miceli), Chabaud, Oulmers, Mujangi Bia; Habibou (61e Benjelloun), Théréau (63e Smolders).

ROULERS: Sierens; Daïneche, Oliseh, Mirvic, Soares (82e Troch); Dembele, Tanghe, Provoost, Papassarantis (74e Hietanen); Dissa (33e De Wilde), Thompson.

Mais ce serait faire trop peu d'honneur à ses équipiers que de se focaliser uniquement sur l'attaquant marocain.

Les Carolos n'ont certes pas livré un feu d'artifice d'occasions. Mais ils ont livré un match très sérieux, monopolisant le ballon durant les nonante minutes et affichant surtout une patience exemplaire dans leur quête de la faille introuvable. Théréau aurait pu débloquer la situation sur le premier tir cadré (33e) et Mujangi Bia aurait pu connaître plus de réussite. Il a frappé de plein fouet et la frimousse de Sierens (45e+1) et la base du poteau (78e). Mais «l'engagement était là dès le début, même si on n'a pas toujours fait ce qu'on voulait. J'ai noté six ou sept occasions franches et, c'est vrai, une ou deux pour Roulers. On a peut-être eu quinze ou vingt occasions en deux matches mais on n'en a mis qu'une. Je serais déjà content avec 20 ou 30 %».

Changements gagnants

C'est dire si l'apparition de Benjelloun fut précieuse. Celle de Smolders aussi dont la hargne et la vision de jeu ont aidé le Sporting à se sortir de l'ornière. Le Brugeois était à la base de l'action qui amena le but. Un centre de Defays mal repoussé et que Sergio remisait sur... l'arrière de la tête de Benjelloun (23 ans). «J'avais marqué contre la Belgique pour mon premier match en sélection (NDLR : le 26 mars dernier, 1-4), souriait l'international marocain loué par Hibernians. Mon but sera excellent pour ma confiance et celle de l'équipe. Ce n'aurait pas été facile en ayant pris qu'un point sur les deux premiers matches. Comme dans les grands clubs, c'est le banc qui a fait la différence».

Questionné sur les intentions de Hibernians à son égard, celui qui fut courtisé par Anderlecht ne fermait aucune porte. «Ce qui compte, c'est de marquer le plus de buts possible. Je suis bien ici où j'ai retrouvé beaucoup de compatriotes mais en janvier, c'est moi qui déciderai ce que je ferai et personne d'autre. Rester, repartir à Hibernian ou taper dans l'oeil d'un grand club. Il est trop tôt pour en parler».


(source : actu24.be)



Benjelloun débute par un but


Charleroi joue bien mais manque de réalisme. L'attaquant marocain peut pallier cette carence.



Le Sporting Charleroi a monopolisé la balle pendant les deux tiers de la rencontre (69 % en première période, 60 % après la pause) face à un adversaire roularien dont le seul objectif était de garder le plus longtemps possible le 0-0 avant d'éventuellement placer un contre en fin de match. Deux raisons majeures ont empêché Dirk Geeraerd de mener à bien sa mission : la blessure de son attaquant le plus performant, Dissa, et les entrées de Benjelloun et de Smolders qui ont, en très peu de temps, donné une nouvelle impulsion au jeu carolo.

« Je le concède : nous avions effectué le déplacement au Mambourg dans l'optique de ramener une unité », a expliqué le coach flandrien qui, avec son 1/6, ne pouvait que tirer la tête. « Notre organisation était bonne car Charleroi ne s'est pas créé beaucoup d'occasions avant la montée de Smolders, un changement qui m'a contraint à essayer de resserrer les boulons au milieu. »

Pendant près d'une heure, les Zèbres ont effectivement dominé Roulers mais, mis à part une énorme occasion galvaudée par Théréau (seul face à Sierens) et les tirs (pas souvent cadrés) de Mujangi Bia, l'équipe de Thierry Siquet semblait manquer d'imagination et de force de pénétration pour prendre l'avantage.

Mais, avec Smolders en soutien de Benjelloun, on a vite constaté une amélioration dans le dispositif hennuyer. De fait, sur une ouverture de l'Anversois, Defays puis Sergio amenaient la balle sur la tête de l'attaquant marocain dont la reprise, un brin chanceuse, surmontait Sierens.

Dès cet instant, il ne pouvait plus rien arriver de fâcheux au Sporting Charleroi qui a couru quelques risques de trop en fin de partie même si seul Tanghe a vraiment porté le danger dans les parages de Laquait. Avec trois points sur six, les Zèbres n'ont ni manqué ni vraiment réussi leur entrée en matière mais il ne fait aucun doute que ce groupe talentueux est appelé à tenir un rôle en vue dans un championnat où seul le Standard semble pour l'instant au-dessus du lot. Surtout quand des garçons comme Benjelloun ou Camus (encore absent un mois) seront disponibles à 100 %

En attendant, il est impératif de corriger des imperfections comme un certain retard à l'allumage qui avait prêté à conséquence à Westerlo. « Ce fut moins net cette fois car on y a mis du c½ur dès le coup d'envoi », rectifie Siquet qui avait sorti sa calculette. « On a peut-être bénéficié de quinze ou vingt occasions en deux matchs mais on n'en a mis qu'une au fond, ce qui est très peu. Si nous pouvions avoir un taux de réussite de 20 ou 30 %, nous envisagerions l'avenir avec encore plus d'optimisme. »

Un futur qui tournera, sans aucun doute, autour de Benjelloun, un joueur disposant d'un énorme potentiel et d'une mentalité exemplaire. « Il a été engagé pour être décisif, cela ne m'étonne donc pas qu'il marque déjà un but », tentait de relativiser Siquet qui a quand même rendu hommage à la performance de l'international marocain. « En peu de temps, il a démontré ses qualités, surtout sur l'action du goal. Il s'agissait d'un ballon mort qu'il redresse bien de l'arrière de la tête, ce qui n'était pas facile à réaliser. Ne nous emballons quand même pas car Benjelloun était encore blessé il y a deux mois. Il n'a donc pas pu travailler convenablement sur le plan physique, mais, en à peine une demi-heure, on a constaté qu'il savait causer des dégâts dans les défenses adverses. »

Gand constituera donc un bon test pour Benjelloun et ses équipiers.


(source : Le Soir)


Benjelloun frappe d'entrée


Pour les Zèbres ,

tout vient à point

à qui sait attendre !



Les Zèbres ont assuré l'essentiel face à des Roulariens qui leur ont posé des problèmes. Les joueurs de Thierry Siquet ont eu le mérite de se montrer patients (ce n'est pas nouveau), de construire leur succès mais on retiendra quand même que le coaching de l'entraîneur du Mambourg s'est avéré déterminant. Car les montées au jeu de Tim Smolders et d'Abdessalam Benjelloun ont, à coup sûr, fait la différence.

Le médian campinois a incontestablement apporté sa clairvoyance à l'entrejeu de son équipe (ce qui n'est pas nouveau non plus) en s'instituant meneur de jeu alors que l'attaquant marocain a inscrit l'unique but du match. D'un coup de tête, au prix d'une jolie prouesse technique mais aussi, il faut le souligner, grâce à une action amorcée précisément par Smolders et à un service de Sergio qui se révèle un distributeur de grande qualité. Benjelloun avait néanmoins la réussite modeste : "Mon jeu de tête ? C'est mon point faible !"

En attendant, Charleroi apparaît comme un premier bénéficiaire... de l'échec d'Anderlecht au tour préliminaire de la Champion's League !

C'est du moins ce qu'il ressort de l'explication qu'a communiquée le premier buteur carolorégien : "Si l'autre Sporting s'était qualifié sur la scène européenne, je serais probablement sociétaire du Parc Astrid. Cela étant, je suis heureux de me retrouver ici à la suite d'un coup de fil de Mogi Bayat. J'ai été attiré par Charleroi où évolue notamment mon grand ami - mon frère - Moshine Yajour. C'est forcément un atout majeur pour mon intégration."

Abdessalam Benjalloun ne compte pas en rester à ce fameux but qui a rapporté trois points : "Je me concentre au maximum sur le Sporting de Charleroi. J'ai déjà appris à aimer ce club dans lequel j'ai directement trouvé mes repères. Je veux inscrire le plus de buts possibles, mais je comprends très bien que l'entraîneur ne m'aie pas employé dès le début du match, car je suis probablement plus rentable sur un temps de jeu réduit dans la mesure où je suis à environ 60 % de mes possibilités. Je n'ai que vingt-trois ans et j'aspire à m'exprimer dans un grand club mais actuellement, seul Charleroi compte. D'autant que je voulais changer d'air et quitter Hibernians. Un mot sur mon but ? J'ai visé le coin que j'avais repéré d'un oeil. J'en avais inscrit un semblable il y a deux ans à Molenbeek lors d'un match Belgique - Maroc (NdlR : 4-4) des sélections olympiques."


(source : dhnet.be)

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