Monsieur Geeraerd, quelle analyse faites-vous de cette très courte défaite de votre équipe ?
«Nous sommes venus ici pour prendre un point. Tout le monde sait que notre préparation a été mauvaise. Notre premier match de compétition s’est soldé par un match nul et le calendrier de l’Union belge ne nous est pas encore favorable cette année. Le matche contre le Standard arrive directement en début de parcours. C’est chaque année la même chose. J’espère que ça changera dans les années à venir. Concernant le match de ce soir, au cours de la première mi-temps, j’ai vu une bonne équipe de Roulers, bien organisée, qui a joué avec deux attaquants. Charleroi s’est créé trois occasions pour marquer le premier but. En deuxième période, on a essayé faire quelque chose mais je crois que Charleroi était plus fort avec la rentrée de Smolders. On prend un but par malchance. Par la suite, j’ai pris des risques pour essayer d’égaliser. On en a deux fois l’occasion avec Stefan Tanghe… C’est dommage pour nous de perdre ici de cette manière. C’est bien fait de la part de l’attaquant (Ndlr: Benjelloun), mais il a de la réussite et un peu de chance. C’est le foot. Je suis satisfait qu’après 7 semaines passées ensemble, mon groupe ait réagi ce soir comme il l’a fait.»
Un point sur six, avec le calendrier que vous évoquiez pour votre équipe, est-ce suffisant ?
«Je suis supporter de toutes les équipes belges dans les compétitions européennes.» (rires)
«Je pense que la différence entre les deux mi-temps était beaucoup moins flagrante que la semaine passée. A Westerlo, la première période avait été d’un faible niveau et la seconde d’un bon niveau. Aujourd’hui, l’engagement était là depuis la première minute. Les joueurs avaient envie. Bien sûr, cela ne se passe pas toujours comme on veut, mais j’estime que la victoire est méritée. Il y avait l’envie de bien faire, de faire le jeu. On s’est créé six ou sept possibilités sur le match contre une ou deux pour Roulers. Roulers espérait peut-être revenir en deuxième mi-temps grâce à un long ballon «mort», qui retombe. Il est vrai que c’est toujours dangereux, mais mes défenseurs centraux ont très bien joué le coup et ont été très costauds de la tête sur ces nombreux longs ballons dans le dernier quart d’heure. On aurait pu tuer le match et se mettre à l’aise à plusieurs reprises. On n’y est pas parvenu par manque de lucidité. On n’est pas parvenu à faire le bon choix en zone de conclusion. Il reste encore du travail pour voir une bonne équipe de Charleroi.»
Le collectif n’est-il pas, maintenant, le véritable cheval de bataille quand on a autant de joueurs de qualité et le caractère qui va sans doute avec ?
Pour conclure, est-ce que le nombre d’occasions pour Charleroi sur l’ensemble du match d’aujourd’hui et sur la deuxième mi-temps du match contre Westerlo te rassure ? C’est en tout cas plutôt bon signe…
«Aujourd’hui, il y a eu six ou sept occasions en notre faveur. A Westerlo, c’était sans doute le double. La différence était encore plus flagrante qu’aujourd’hui. On s’est créé une vingtaine d’occasions en deux matches, mais on ne marque qu’une seule fois. Cela fait du 5% et c’est très très peu. Même si on n’arrivait qu’à 20 ou 30%, je crois que ce serait bien. Cela se travaille à l’entraînement. Il faut plus de lucidité, savoir faire le bon choix en zone de finition et un peu de réussite aussi. Ce sont les trois choses les plus importantes pour marquer quelques buts supplémentaires dans les semaines qui viennent.»
Abdessalam Benjelloun entre au jeu… et directement, il est décisif.
(source : rcsc.be)
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