Siquet : "On a raté le coche"

C'est chacun à leur tour que Thierry Siquet et Ariël Jacobs se présentaient à la traditionnelle conférence d'après-match alors que, pour rappel, le second était le coach du premier lors du succès de La Louvière en Coupe de Belgique voici un peu plus de cinq ans.

Le T1 carolo n'avait visiblement toujours pas digéré son exclusion de la zone technique et encore moins, la décision du trio arbitral de ne pas accorder un penalty évident pour un tirage de short de Juhasz sur Mujangi Bia à 1-0. "C'est surtout dans les premiers instants qu'on a raté le coche alors qu'on s'est offert trois superbes opportunités. On avait décidé de venir jouer le jeu et on a montré que nous étions capables de le faire. On a connu quelques instants difficiles à la reprise suite au remplacement opéré par mon collègue et qui conféra un surplus de puissance à l'entrejeu anderlechtois. Mais c'est l'exclusion de Defays et surtout, le coup de réparation non accordé - ce qui me valut mon renvoi dans les tribunes - qui nous a coupé bras et jambes. Enfin de parcours, nos hôtes ont profité de notre désorganisation."

Très lucide, Ariël Jacobs se garda bien de verser dans le triomphalisme : "À Anderlecht, il ne suffit pas de l'emporter, il faut également soigner la manière et je ne suis pas aveugle. On a connu un premier time délicat et on a même été secoué et surpris par les occasions que Charleroi s'est offertes en contre. De plus, on ne porta guère le danger dans le rectangle adverse. Certains ont dû me prendre pour un fou quand j'ai remplacé un élément offensif pour un demi-défensif au Parc alors que le marquoir n'avait pas encore sauté. Et il est plus facile d'en parler après coup lorsqu'on est dans le camp des vainqueurs. Certains se plairont aussi à souligner que nous avons encore fait sauter le verrou sur une phase arrêtée. Un paramètre mis en avant dans les grandes compétitions mais assimilé comme une faiblesse chez nous. Cela prouve qu'on les travaille en semaine et on a peut-être aussi bénéficié du fait que les Carolos défendaient en zone..."

(source : dhnet.be)