lundi 27 octobre 2008

"On est en proie à un certain doute..."



Damien Miceli avouait qu'un seul point laissait un goût de trop peu

Même si le président Abbas Bayat était particulièrement amer, au point de se montrer très - trop - sévère à l'égard de son entraîneur, il serait injuste de prétendre que les Zèbres ont fourni une mauvaise prestation d'ensemble. Comme cela avait été le cas face aux Courtraisiens lors du match précédent au Mambourg. Ce n'était pas évident de remonter un handicap concédé d'entrée de jeu face à de tels adversaires que les solides Waaslandiens de Georges Leekens tandis que l'on ne peut nier certaines satisfactions d'ordre individuel.

Ainsi, le décidément fiable Damien Miceli a de nouveau répondu à l'appel : "Lorsqu'on se remémore le déroulement du match, j'estime que nous méritions les trois points. Même si j'admets qu'aucune des deux équipes ne s'est procurée une occasion franche."

Cela fait deux fois de suite que Charleroi comble un retard au marquoir : "Ce n'est pas mal. Le fait est que Lokeren encaisse vraiment peu dans ce championnat mais j'ai bien cru que le plus dur était fait quand nous avons égalisé. Mais voilà, nous ne sommes pas parvenus à inscrire un deuxième but. Si bien que nous restons sur un goût de trop peu. Parce qu'un seul point, ce n'est pas assez. En fait, il n'y avait pas possibilité de demi-mesure car précisément et à l'inverse, la victoire nous aurait permis de réaliser une excellente opération. De quoi aborder les prochaines échéances (NdlR : rappelons que le Sporting hennuyer va successivement se déplacer à Sclessin, accueillir le Club Bruges et se rendre au Canonnier !) dans les meilleures conditions."

Ce qui ne sera donc pas le cas : "Non. Vous savez, quand on ne récolte pas les points escomptés, on est en proie à un certain doute. Nous voici revenus à une case que nous connaissons trop bien. C'est-à-dire que nous allons encore devoir rattraper le temps perdu."

En effet, les Zèbres sont en continuelle course-poursuite et cette position risque de les fragiliser. C'est la grande crainte d'Abbas Bayat, dont nous faisons état ci-dessus !


Smolders : "Pas mauvais..."

À l'instar de tous les membres de la cellule sportive du Mambourg, l'excellent médian campinois n'a pas entendu les propos tenus par Abbas Bayat qui s'est principalement adressé à la presse. Donc pas de commentaire mais un avis pertinent sur les événements du match : "Je n'ai pas le sentiment que nous ayons fourni une mauvaise prestation. Nous avons sans doute - tous - commis une erreur d'appréciation sur le but de Lokeren car nous avons manqué de présence mais nous sommes quand même parvenus à revenir au score face à une opposition parmi les plus hermétiques. Si nous avions inscrit un second but, tout le monde aurait dit que c'était parfait."


Scéance nocturne.

Abbas Bayat reproche (notamment...) à Siquet d'avoir octroyé un répit prolongé aux Zèbres lors de la récente trêve internationale (comme un peu partout ailleurs, en fait). Le président est servi : après avoir presté hier matin, ses employés se retrouveront à 9 h ce jour. Surtout, ils ont eu droit à une petite séance au coup de sifflet final samedi. "C'était prévu : décrassage pour les uns et entraînement pour les autres" , précisait Siquet, qui, suspendu, resta derrière son banc tandis que Gehoulet occupait son poste habituel plus haut en tribune.

Le T1 carolo disait encore : "Quand on jouait bien, on ne gagnait pas... Le nul de ce samedi est logique et, même si nous sommes moins bons, on sort de trois matches sans défaite !"


(source : dhnet.be)


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