Albert Cartier, Tubize restait sur deux bons résultats, j’imagine qu’à la mi-temps, on continuait à penser que le troisième bon résultat consécutif se profilait…
Je pense que nous avons assisté à une bonne rencontre. On est relativement satisfait de ce qu’on a montré ce soir. En tout cas, moi, je suis satisfait de mes garçons. Venir marquer deux buts ici et se créer deux fois plus d’occasions, cela signifie qu’on a disputé un bon match. On était très présent et je crois qu’il n’y a pas grand chose à reprocher à cette équipe. Les joueurs ont fait un bon match et globalement c’était un peu inespéré vu le niveau et d’où on vient. Faire un match comme celui-ci, dans un contexte difficile, c’est bien. Je pense que les spectateurs ont pris du plaisir à assister à cette bonne rencontre de Division 1 belge.
On a l’impression que la force de Tubize, c’est sa sérénité. Pour preuve, la sérénité des propos que vous venez de tenir maintenant. C’est une équipe qui connaît ses limites et qui, en même temps, fait preuve d’une énorme solidarité depuis quelques matches. Est-ce que ce sont par ces vertus-là que Tubize peut se sauver ?
Certainement, cela fait partie des valeurs qui pourront nous sauver. Ce sont des valeurs que le club connaît et cherche à faire grandir depuis de nombreuses années. Il faudra aussi que l’on sache reproduire des prestations de qualité comme on le fait depuis quelques temps. Il faut continuer à travailler comme les garçons le font, avec beaucoup d’application et de sérieux. Cela apportera ses fruits. L’équipe est en progrès, de toute façon. On le montre indéniablement. Il faut que les joueurs continuent, ils sont dans une bonne spirale. Il nous reste quatre matches avant la trêve. Ils seront très importants. On a deux matches à domicile contre des équipes qui sont dans notre zone. Soyons donc bien rigoureux. Abordons bien ces matches-là. Les succès, ça ne se programme pas en football mais ça se prépare. Et cela va se préparer dès ce soir.
Thierry Siquet, ne devrait-on pas changer le règlement pour Charleroi ? C’est-à-dire ne plus jouer que des matches de 45 minutes seulement. En effet, contre Mouscron et ce soir, le Sporting se ressaisit et dispute une deuxième mi-temps excellente. Ce soir, on voit un jeu beaucoup plus rapide et incisif après la pause. Est-ce parce qu’il y a eu «la gueulante» dans les vestiaires à la mi-temps ?
Pour une équipe que l’on disait condamnée à l’avance, je constate que l’équipe de Tubize est venue ici pour jouer au football. Elle nous a posé pas mal de problèmes en première mi-temps. Il est vrai que l’on aurait aussi pu marquer quelques buts en début de match. On a hérité des occasions pour le faire. On n’y est pas arrivé. Sur une erreur de communication, on prend le deuxième but. On encaisse le premier suite à une erreur de placement dans l’axe. Tubize prend l’avance et, comme la semaine passée, Charleroi arrive à réagir en deuxième mi-temps. Les changements à la pause ont apporté un gros plus à notre équipe. Cela prouve que le groupe a faim, a envie. C’est vrai que, pour le cœur des gens, ce serait bien qu’ils s’y mettent dès la première minute. Comme cela, ce serait un petit peu plus facile.
A Charleroi aussi, on ne peut pas ne pas évoquer une individualité, ce soir : Habibou. Il inscrit notamment un troisième but qu’il a créé tout seul. Un goal de «Champion’s League» ai-je entendu dire dans les vestiaires du Sporting…
Son troisième but est vraiment très très beau. Mais il ne faut pas oublier que les deux premiers sont l’apport du collectif des joueurs qui ont été là pour le servir. Tant mieux pour Habib s’il a marqué trois buts. On ne vit pas cela chaque week-end. Même sur une saison, c’est assez rare. Tant mieux pour l’équipe. C’est à nous de continuer à travailler et à avoir l’enthousiasme et la volonté de jouer vers l’avant comme en deuxième mi-temps… même si nous sommes un peu retombés dans nos travers après avoir marqué les trois buts. On laisse, en effet, un peu Tubize revenir dans le match avec l’une ou l’autre occasion. Également en faisant des mauvais choix offensivement, car nous avons eu des situations de contre-attaque en supériorité numérique qui auraient dû nous permettre de nous mettre rapidement à l’abri. Finalement, la victoire est au bout : tant mieux pour l’équipe et le club.
Fabien revient de très loin. Si je me souviens bien, il a été blessé le 23 février. C’est son premier match officiel complet depuis cette blessure. Contre Mouscron, il n’a joué qu’une mi-temps. Tant mieux. Il faut maintenant le garantir par rapport aux efforts qu’il a dû consentir pour revenir à son niveau. Il y a un mois et demi, il était déjà tout près de revenir… mais en voulant forcer un peu trop les choses, il a replongé pour quelques semaines. A nous de le gérer et de le calmer dans son ardeur, puisqu’il a vraiment très envie de participer à tout. Quand on reste huit mois inactifs, il y a quand même quelques petites précautions à respecter. Sa deuxième mi-temps est très bonne. On a revu un Fabien Camus qui mettait de la vitesse dans son jeu et qui accélérait la vitesse de l’équipe. C’est très positif qu’il soit de retour.
Le Sporting peut-il se payer le luxe de se priver d’un joueur comme Moushine Iajour - qui est l’auteur de bonnes prestations dernièrement -, mais qui n’était même pas sur la feuille de match, ce soir ?
(source : rcsc.be)
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