John Collins (40 ans), ancien international écossais et ancien coach d'Hibernian est celui sur lequel Abbas Bayat fonde tous ses espoirs.
Le président Bayat a déjà réalisé son rêve américain dans les affaires. Le voici qui s'attaque à son rêve anglais. Ou britannique, du moins, puisque l'entraîneur qu'il a choisi est un Écossais pur jus. John Collins. 40 ans. Un gros passé d'international (58 caps, 12 buts). Un médian défensif rugueux qui a fait les beaux jours d'Hibernian (1984-90), du Celtic, (90-96), de Monaco, avec Enzo Scifo (96-98), d'Everton (98-00) et de Fulham (00-03).
À Charleroi, il effectuera sa seconde expérience de coach. Il avait entraîné Hibernian durant une année avant de démissionner (pour divergence de vues avec la direction?), d'octobre 2006 à décembre 2007. Il a été présenté hier, en vitesse, au groupe de joueurs. Puis à la presse. Dans un français impeccable, il a brossé un bref portrait de son regard sur le foot : «Ce sport est une combinaison de la tête, du coeur et des jambes. Pour moi, le jeu doit se construire à partir du gardien et des défenseurs. Il faut être offensif et travailler en perte de balle.En tout cas c'est un challenge passionnant qui s'offre à moi ».
Le discours a donc dû plaire au président de Charleroi. Abbas Bayat, hier, semblait avoir déballé son cadeau de Noël. C'est avec des yeux brillants et large sourire qu'il commentait : «Avec M. Collins, Charleroi va pouvoir amener de l'innovation en Belgique. Une approche du jeu anglais que j'admire depuis longtemps. Il a gagné la Coupe de la ligue écossaise. J'espère qu'avec lui, on obtiendra le trophée après lequel on court».
Le nouvel entraîneur des Zèbres devra sans doute établir un gros état des lieux au niveau de l'effectif. Et stabiliser un club qui est actuellement plus près de la zone rouge que des sommets. «Je ne connais pas bien le foot belge, même si j'ai vu le Standard en Coupe d'Europe», avoue-t-il. Et de Charleroi, il ne connaît que Benjelloun, qu'il a eu sous ses ordres à Hibernian. Mais il a par contre assisté au dernier match des Carolos à Genk : «J'ai vu une équipe qui savait se battre», commente-t-il sommairement.
Après avoir découvert le stade, il découvrira ce matin les installations de Marcinelle et pourra réellement commencer son parcours carolo. Le premier entraîneur écossais de Belgique est prévenu : Abbas Bayat a déjà exigé « une victoire face à Dender».
(source : actua24.be)
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