En faisant un pas supplémentaire vers le minimum exigé qu'est le maintien, même si mathématiquement il garde simplement cinq points d'avance sur le premier barragiste, Charleroi a enterré les dernières illusions de sauvetage direct de son plus proche voisin, désormais à neuf points.
Charleroi - Mons : 3-0
Assistance : 6 800
Arbitre : M. Bourdouxhe.
Cartes jaunes : Fleurival, Grégoire.
Buts : Mboyo (1-0, 28e), Oulmers (2-0, 34e), Mboyo (3-0, 68e).
CHARLEROI : Laquait ; Defays, Kere, Joneleit, Miceli ; Camus, Chabaud (60e Orlando), Oulmers, Grégoire ; Mboyo (76e Mujangi Bia), Habibou (76e Théréau).
MONS : Herpoel ; Jay, Dzidic (71e De Pauw), Mirri, Migliore; Cordaro, Ragued, Fleurival (58e Brahami), Jarju, Collet ; Gueye.
Le Sporting a, par la même occasion, signé le premier succès hennuyer de 2009.
Un 3-0 bien tassé qui a démontré que les carences défensives des Montois ne se limitaient pas au laxisme sur les phases arrêtées. Samedi soir, les trois buts furent la conséquence d'autant de ballons en profondeur. Un premier d'Habibou vers Mboyo, un deuxième de Grégoire vers Habibou qui fut repoussé par Herpoel dans les pieds d'Oulmers et un troisième de Grégoire pour Mboyo. Autant de phases relativement identiques qui ont montré les limites de Dzidic (a-t-il gagné un duel sur le match?) alors que Fred Herpoel traîne son ennui.«Ne l'accablons pas mais, d'habitude, il ne sort jamais», lâchait laconiquement Alain Lommers. Sur l'ouverture du score, il aurait été mieux inspiré de ne pas le faire mais les causes de la défaite montoise sont ancrées dans bien d'autres attitudes.«Ne cherchons pas d'excuses : ce fut une faillite totale sur le plan mental après le premier but et une faillite totale sur les plans tactique et technique dès l'entame des débats. Nous ne sommes pas derniers par hasard. Il nous manque beaucoup trop de choses pour occuper une autre place», brocardait Christophe Dessy.
Dans son analyse d'après match, le T1 montois alla bien davantage droit au but que ses joueurs sur le terrain. Interrogé sur le (ou plutôt l'absence de) mercato quelques secondes après avoir reconnu qu'il «travaillait avec un effectif très restreint au sein duquel la tournante se limite à dix ou onze joueurs», il admit que le club «payait son fonctionnement par la situation de son équipe au classement». Et à l'heure de commenter la banderole des supporters (en D2 pour le centenaire, merci les mercenaires), il tacla mieux que Dzidic : «Je ne connais pas de supporters d'un club dernier qui applaudissent, à part peut-être à Tubize, où il y a encore une certaine naïveté. Il y a une part de vérité dans certains mots utilisés sur cette banderole.»Après avoir laissé échapper trois points à Anderlecht et à Roulers, Mons a lâché mentalement dès le 1-0. Il n'y a plus de répondant ...
(source : actua24.be)
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